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 there's no such thing as the end of the world

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WELCOME TO BRISBANE ৩

Anonymous
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MessageSujet: there's no such thing as the end of the world   there's no such thing as the end of the world EmptyMer 7 Jan - 18:56

there's no such thing
as the end of the world

Everyday we get to give the gift of life, it can be painful, it can be terrifying, but in the end it's worth it. The joy supposedly is in the giving, so when the joy is gone, when the giving starts to feel more like a burden, that's when you stop. But if you're like most people I know, you give till it hurts, and then you give some more.

C'est une soirée sans Carrie. Une de plus, une de moins, Sage ne compte plus. C'est un appartement trop vide et des mauvaises créations dans les émissions de mode qu'elle regarde. Mais les shows réalités un peu trash ne lui arrachent pas un sourire. C'est rare de voir la jolie égérie Chanel sans le sourire mais aujourd'hui, c'est un de ses soirs où elle est de mauvaise humeur et où elle n'est pas sûre de ce qu'elle devrait faire pour se remonter le moral. Sage n'aime pas être triste, ce n'est pas une émotion qui lui colle au teint. Elle peut être en colère voire folle de rage ou tout simplement énervée mais elle ne fait pas dans le triste. La vie est trop précieuse, trop courte pour être triste. Et Sage est un esprit trop sauvage et aventureux pour se sentir ainsi. Elle aime courir et se dépenser, elle aime défiler en sous-vêtements dans son appartement sur de la musique déjantée et elle aime faire des choses tout simplement. Ca n'a pas être compliqué : juste prendre l'air, marcher sous un ciel étoilé, faire les boutiques à leur première heure, aller dans un bar et écouter un groupe inconnu, boire une bière un peu trop chaude à un pique-nique. Ce genre de choses. Vivre tout simplement. Etre allongée sur un canapé, les cheveux ondulés qui pendant dans le vide (après les avoir tressé, détressé encore et encore) et la télécommande en main en zappant continuellement de chaine en chaine, ce n'est pas vivre. Vraiment pas. Sage soupire. L'appartement est trop vide - c'est lui qui est triste et qui déprime la brune. Lui qui lui rappelle des souvenirs aux goûts amers. Il est trop silencieux cet appartement et peu importe à quel elle point elle monterait le volume de la télé ou de la chaine-hife, mis à part des voisins mécontents, elle ne gagnerait rien d'autre. Le silence est gravé sur chaque mur et rien ne pourra plus changer cela. Alors, Sage décide de sortir. De ne pas rester à l'intérieur en train d'étouffer. Elle pense à appeler quelqu'un. Lee avec qui elle est fraichement réconcillée. Ou cet homme mystérieux qui fait battre son coeur. Mais Sage se connait, autant elle a besoin de compagnie, autant à cet insant elle n'est peut-être pas la meilleure qui soit. Elle décide de sortir seule. Elle enfile un tregging prune avec un haut noir décoré de fleur. Elle passe un manteau noir, des talons, une touche de gloss qui fait ressortir la couleur de son pantalon et hop, la voilà dehors à arpenter les rues d'Omaha sans but précis. Comme un fantôme. Sage finit par réaliser qu'elle a fait et en cet instant, elle veut mordre dans une pizza grasse, fourrée de fromage. La meilleure qui soit. Et les meilleures pizzas, à Omaha, c'est à la Lighthouse qu'on les trouve alors elle s'y rend, ses talons claquant sur l'asphalte. Quand elle entre dans le petit restaurant, ses yeux se posent sur une silhouette familière et elle se dit que c'est peut-être un signe du destin - une façon de lui dire qu'elle ne devrait pas passer la soirée seule. « Teo ! Quelle bonne surprise ! Moi qui croyais que tu ne sortais plus de chez toi. » déclare-t-elle avec le sourire - intérieurement, elle se dit qu'elle aurait pu être plus délicate mais avec Teo, Sage n'a jamais fait dans la dentelle. « Tu restes pour manger ? On partage une table si tu veux. Je paie. » Ajoute-t-elle avec un sourire aisé, contente (même sans l'admettre) de voir un ami d'enfance avec qui elle partage beaucoup de souvenirs.
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MessageSujet: Re: there's no such thing as the end of the world   there's no such thing as the end of the world EmptyLun 12 Jan - 11:29

Le seul intérêt dans le fait de manger une pizza, c’est bel et bien de la commander et de se faire livrer chez soi. Sauf que cela ne fonctionne pas comme ça, ça n’a jamais fonctionné comme ça, en plus de ça. Mais que cela soit simple ou non, aujourd’hui déloge à la règle. Mon psychologue me demande de sortir, de bouger et d’arrêter de me plaindre. Ce n’est pas facile mais je fais de mon mieux. A côté de ça, ma kiné m’a dit que cela me ferait du bien. Mais ce n’est pas le cas. Ca me fait mal, en réalité. Et ça me gonfle, de me déplacer pour quelque chose qui aurait pu venir vers moi. Mais non, au lieu de ça, je tente bêtement de suivre les conseils que l’on me donne et je tente, alors, de sortir de chez moi. Alors que pourtant, je déteste sortir de chez moi depuis que je ne marche plus, je roule. Et je déteste le regard des gens, les attentions de ceux qui pensent faire le bon choix en venant vers moi. J’en ai marre d’imaginer qu’ils sont tous là, à me tourner autour, pour qu’ils puissent enfin faire leur BA. Mais ça ne marche pas comme ça les gars. Plus les gens ont pitié, plus c’est chiant, justement. Et c’est surtout à ça que j’aime penser. Parce que la situation n’a rien de facile, la situation n’a rien d’évident. Et cela me gave. Je suis incapable de comprendre les gens qui veulent à tout prix m’aider, juste pour avoir bonne conscience. Et ceux qui tiennent à vraiment m’aider et bien… Je ne peux pas y croire à cause des autres, c’est impossible. Comment imaginer une seule seconde que quelqu’un pourrait vouloir m’aider juste par envie ? Et puis merde, je ne suis pas faible au point de les laisser croire que je peux être si stupide. Surtout à ce point quoi. C’est impossible. Totalement impossible. Et il serait temps qu’on s’en rende compte. Je ne veux pas être aidé, parce que je vois bien qu’on ne peut pas m’aider. Si on veut réellement me filer un coup de main, on n’a qu’à me filer des jambes tiens. Mais non bien sûr, cela ne fonctionne pas comme ça. Et ça, j’ai bien vite fini par le réaliser. Et j’en ai vraiment marre. On ne peut pas m’aider, alors que l’on arrête tout de suite cette hypocrisie déroutante. J’en ai assez. Alors oui, je suis allé chercher cette stupide pizza parce qu’il est hors de question pour moi de continuer à être dépendant des autres. Je refuse de laisser les gens choisir pour moi. Je sais me débrouiller et je compte bien faire en sorte de ne plus avoir besoin qu’on me suive partout dès que je vais dehors. Ca suffit.

Mon attention se bloque alors sur quelqu’un qui m’interpelle. Sage, tiens, je ne m’attendais pas à la voir. Cela se voit sur mon visage, devant la surprise et pourtant, je souris, parce que la voir est toujours un plaisir. Les personnes que je continue à fréquenter se font rares bien sûr. Depuis que je suis revenu de Syrie, nombreux sont ceux qui n’osent pas m’affronter, depuis que je suis sur une chaise. Ca peut sembler ridicule mais oui, ils semblent ne pas y comprendre quelque chose. Je m’en moque bien, évidemment. Mais les choses sont comme elles sont, et c’est tout ce qui compte. Je sais que je peux compter sur les personnes qui sont toujours à mes côtés, j’imagine que c’est ce qui compte vraiment. « Salut. Comme quoi, tout arrive hein ! ». Bien sûr, je comprends qu’elle puisse parler ainsi. Et ce n’est pas moi qui vais le lui reprocher. Je suis devenu un ermite, je passe mon temps enfermé chez moi, à refuser toute invitation dehors. J’insulte tout le monde, depuis quelques jours et je comprends que cela peut en énerver plus d’un. « Je ne refuse jamais une invitation. Surtout quand je suis déjà sur les lieux ! ». Forcément, puisque je suis déjà dehors, et qu’elle m’invite. Je sais que ce n’est pas un coup de main, je touche de l’argent de l’armée, du fait que je sois cloué sur une chaise. C’est le seul avantage, en fin de compte. Il en faut bien un, comme on dit hein… Et il est franchement mince. Comparé à tout ça.
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