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 ⚜ she looks up at him like he's the world. {noam}

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WELCOME TO BRISBANE ৩

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MessageSujet: ⚜ she looks up at him like he's the world. {noam}    ⚜ she looks up at him like he's the world. {noam}  EmptyDim 1 Fév - 22:46


 
Did we ever look at each other a little too long
to be 'just friends' or was it just a feeling?
( )
 
Lee vient de finir son service au pub. Elle se laisse tomber sur un des bancs dans le plus grand pont de Omaha. Ses yeux se referment presque instantanément. Ses muscles se relâchent. Ses mains se glissent dans les poches de son blouson. Il fait froid. Il fait nuit noire. Le pont est éclairé. Les lampadaires sont allumés aussi. C’est plutôt silencieux. Si bien qu’elle pourrait laisser la fatigue l’envahir et s’endormir là sur un des bancs de Omaha. Combien de fois un de ses parents a échoué sur l’un d’eux ? Bien trop souvent certainement. Cette pensée fugace lui redonne la force d’ouvrir les yeux. La rousse observe les passants. Un homme arrête son regard. Il est grand, brun. Son visage est partiellement enfoui dans son manteau. Un instant il lui semble le reconnaître. Un instant sa silhouette est familière. Partiellement, elle devient celui qu’elle désire voir. Celui qu’elle aimerait rencontrer. Et puis il tourne la tête dans sa direction l’homme au regard azur. Et il n’est qu’un étranger à nouveau. Se laissant prendre à nouveau son regard se pose sur une femme d’âge mur qui marche contre une autre jeune femme aux traits similaires. La mère et la fille qui viennent sûrement se balader. Ça ne lui arriverait jamais. C’est une image qui ne l’inclurait jamais. Lee s’est fait une raison des années auparavant. Cependant, cela ne l’empêche pas d’avoir envie de leur balancer des choses à la figure ou de les insulter lorsqu’elles arriveraient à son niveau. Pourquoi ? Parce qu’elles semblent avoir ce que Lee n’a jamais eut. Sa gorge se noue. Ce putain de pont la rends nostalgique et aigrie. Pourtant, ces derniers temps la demoiselle s’est essayée à rester optimiste et à se focaliser dans le présent. Éviter de penser au passé n’a pas été une tâche facile. Lee serre la clé de son pickup entre ses doigts pour se rassurer. Sa respiration fait de petits cercles de fumée au contact de l’air glacial. Il fait froid. La rousse n’a pourtant pas l’impression que le froid la touche. Le vent certainement balance ses cheveux qui tombent le long de son visage rosé. Son esprit quant à lui repose entre deux mondes. Il est perdu dans ses souvenirs les associant au présent de l’imagination. Lee est de ceux qui ont une imagination débordante qui empêche de se contenter de la pauvreté de la réalité. Il lui arrive parfois de s’imaginer des scénarios. Des scénarios qui sont plus plaisants pour la mémoire.  Une autre silhouette entre dans son champ de vision. Une silhouette qui la fait tressaillir. Son cœur sursaute. Lee s’est décidée à cesser de lui accorder trop d’importance. Et alors qu’il se trouve là, à quelques mètres, la petite rousse n’a qu’une envie aller le rejoindre. Retrouver la chaleur rassurante de ses bras, son sourire familier et son contact rassurant. Seulement, elle ne peut pas l’autoriser à avoir autant d’emprise sur elle. Elle en a conscience à présent qu’il est son bouclier, qu’il est sa force. Il ne peut pas l’être. Lee doit être forte seule. Sans personne. Because when we die, we die alone. Nobody is going to save Lee. Nobody can save lee this time. Elle déglutit. Ses mains sortent de ses poches. Bjornson est anxieuse. Bjornson est impatiente. Son bras se relève dans sa direction. Il va bientôt filer entre ses doigts, s'éloigner sans la voir. Nous savons tous comment l'histoire va se passer. C'est devenu trop prévisible. Lee va s'accrocher à lui. Lee va le retenir comme toujours. Et puis Lee va le forcer à s'éloigner à nouveau parce que s'il reste trop prêt, il va se brûler les ailes ou laisser la noirceur l'ensevelir. Soudain, il détourne la tête. Son regard croise le sien. Peut-être a-t-il senti son regard ou a-t-il regarder dans sa direction par pur hasard. Lee se relève. La petite rousse fait quelques pas dans sa direction puis s'arrête. « Hey. » , lance-t-elle avec un léger sourire au coin des lèvres. Son sourire est presque timide. Il ne sait pas trop s'il devrait être là et pourquoi il est là. Il reste là, son sourire. Embarrassé et confus. « Je suis désolée qu'on ait pas pu vraiment parler l'autre fois au pub avec Zéphyr. C'était vraiment la folie. » , s'excuse-t-elle finalement. Lee est faible. Lee est faible quand il s'agit de Noam. Son visage pourtant ne tarde pas à retrouver une expression neutre.    


Dernière édition par Lee Bjørnsøn le Mar 17 Fév - 14:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ⚜ she looks up at him like he's the world. {noam}    ⚜ she looks up at him like he's the world. {noam}  EmptySam 7 Fév - 12:10


le froid lui mord les joues. elles picotent. rougissent. pourtant, noam aime la sensation que cette claque revigorante lui procure. il le réveille, ce froid. comme pour le sortir de sa torpeur. lui remettre les idées en place. faire le point sur les quelques jours qui viennent de défiler. trop vite. et trop lentement, à la fois. il respire, noam, enfin. comme si toute cette semaine, il s'était obstiné à retenir son souffle dans l'attente d'une nouvelle. d'un geste. d'un sourire. mais noam respire, à présent. et dieu, que cela fait du bien. les mains dans les poches, il regarde avec un sourire amusé toby, son golden retriver gambadé quelques mètres plus loin. à quand remonte leur dernière balade? noam ne pourrait le dire. il a passé le plus clair de son temps derrière l'écran de son ordinateur, jusqu'au petit matin, mobilisant le moteur de recherche sans relâche. les mots dansaient devant ses yeux : cancer, guérison, chimiothérapie. danse macabre qui le hantait lorsque, vaincu, noam refermait son pc, les yeux injectés de sang. il était si las. si désespéré face à cette situation. lessivé par tant d'injustice. et puis, ce matin, son regard a croisé celui de son compagnon, la tête posée sur ses deux pattes ne le quittant des yeux. il a alors relevé la tête. sa queue s'est instinctivement agitée tel un essuie-glace sur le sol. noam est resté un moment à l'observer, silencieux. et ce qu'il y a lu, dans ce regard, l'a déstabilisé. de la compréhension. de la compassion. une promesse, celle d'être à jamais à ses côtés, lui son fidèle compagnon. toby s'est relevé sur ses quatre pattes et s'est avancé. il a posé sa tête sur ses genoux. et il a attendu. que son maître se décide. de le suivre. d'arrêter de se prendre la tête. de vivre ces choses simples. c'est dingue, comme ces animaux peuvent être si intelligents. si humains, à leur manière.

l'animal de compagnie revient fièrement vers son maître, tenant dans sa gueule un bâton, son trophée. il le dépose au pied de noam qui s'accroupit et lui caresse la tête. il prend le morceau de bois et d'un geste vif, le lance quelques mètres plus loin. le chien détale à toute vitesse. et noam, il rit face à ce spectacle. un rire léger. sincère. noam expire. bordel, ce que ça fait du bien. il ne saurait dire pourquoi. pourquoi à ce moment précis. pourquoi dans cette direction. parfois, il y a ces choses qui ne s'expliquent pas. qui relèvent peut-être de quelque chose d'infiniment plus grand et imperceptible. ces choses qui doivent se passer. ainsi, et pas autrement. ces choses qui doivent être écrites quelque part, dans le dénouement de notre histoire. quoiqu'il en soit, noam tourne la tête. à cet instant. et, c'est comme si tout s'arrêtait. comme s'il n'y avait qu'elle. il en oublie toby et son bâton. il en oublie le froid qui lui mordille les oreilles. il en oublie ses insomnies passées derrière son ordinateur. il en oublie tout. il n'y a qu'elle. elle le salue d'un signe bref de la main. et s'approche de lui. un sourire, timide se dessine sur ses lèvres. noam le lui rend, aussi confus que le sien. de l'extérieur, on dirait presque des adolescents épris qui ne savent pas quoi se dire, gênés, intimidés par la présence de l'autre. à côté de leurs pompes. je suis désolée qu'on ait pas pu vraiment parler l'autre fois au pub avec zéphyr. c'était vraiment la folie. noam hausse les épaules. t'inquiète pas. c'était pas vraiment malin de venir pendant ton service aussi. noam tourne la tête et cherche son chien du regard. il suit la course effrénée de son chien. pour éviter le regard de la rousse peut-être, si neutre. si froid. si distant. le chien revient, sa queue fouettant l'air. rythmant le pas. il dépose, à nouveau le bâton sur le sol. à la vue de la nouvelle venue, il vient lui renifler ses chaussures. jouet, il aboie, comme pour lui souhaiter la bienvenue. visiblement, je ne suis pas le seul à être content d'être tombé sur toi. il agrémente ses paroles d'un rire doux, balayé très vite par ce vent qui lui mord les joues.
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MessageSujet: Re: ⚜ she looks up at him like he's the world. {noam}    ⚜ she looks up at him like he's the world. {noam}  EmptyMar 17 Fév - 15:10


 
Did we ever look at each other a little too long
to be 'just friends' or was it just a feeling?
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Noam hausse les épaules. «  t'inquiète pas. c'était pas vraiment malin de venir pendant ton service aussi. » Lee baisse le regard instant et replace une de ses mèches de cheveux derrière son oreille.  Bientôt son regard se pose sur le chien. Son chien qui renifle ses chaussures et aboie. Lee se penche pour le caresser. Il lui lèche les doigts. Lee se demande si caresser un chien est dangereux. Si un cancer est contagieux pour les chiens. Une idée stupide et futile. Très rapidement et peut-être trop brusquement, la demoiselle se redresse. C’est insensé. C’est injuste. « Visiblement, je ne suis pas le seul à être content d'être tombé sur toi. » , commente le brun avant de laisser échapper un éclat de rire. Le vent pousse encore ses cheveux contre son visage. Le froid brûle ses mains. Lee les glisse dans la poche de sa veste. Son regard s’ose enfin à se poser de nouveau sur lui. Pour la première fois depuis qu’ils se connaissent, Lee ne sait pas quoi répondre. Enfin, si, elle sait ce qu’elle aimerait répondre. Cependant, la belle sait qu’elle ne doit pas répondre. Elle ne doit pas lui dire qu’alors qu’elle inspire une grosse bouffée d’air, son cœur s’emporte dans sa poitrine. Lee ne doit pas lui dire que depuis ce fameux jour,  depuis cette fameuse décision, la rousse a mal au coeur. La belle a cette douleur. Cette sensation de vide. Ce mal indéfinissable. Ce vertige. Cette résolution. Lee ne peut pas lui dire que maintenant qu’il est là, il lui semble qu’elle respire véritablement pour la première fois depuis des jours. Il a trop d’importance. Il ne doit pas avoir autant d’importance. C’est injuste. C’est insensé. Alors, Lee hoche la tête distraitement avec un léger sourire au coin des lèvres. Ce même sourire qui s’était invité au coin de ses lèvres précédemment. Ce traitre qui se dessine sans permission. Un instant, il lui semble qu’elle devrait lui demander ce qu’il y a de neuf dans sa vie. Ce qu’il a fait… sans elle. Seulement, Lee ne veut pas savoir qu’il va bien sans elle. Lee ne veut pas non plus qu’il aille mal sans elle. Voyez donc le dilemme.  Lee ne sera peut-être pas toujours là. Alors, il faut qu’il ne soit pas le centre de son monde. Il ne faut pas qu’elle soit le centre du sien. Et pourtant, elle ne veut pas qu’il l’oublie. Lee veut se blottir dans ses bras. Le monde ne tourne pas autour de Lee. Alors son regard se pose sur le sol. « Tu devrais jouer avec lui. Il semble si content d’être dehors avec toi. » , déclare-t-elle. Laisser le passé dans le passé n’est-ce pas ce qu’elle s’est promise ? Les excuses ont été prononcées. Il a avoué à demi-mots qu’il est content de la voir. C’est réciproque. Sa remarque semble pourtant loin d’être neutre. C’est plus fort qu’elle certainement, son côté bossy qui n’est jamais bien loin. Lee fait deux pas en avant. Il y a tellement de choses qu’elle aimerait lui dire. Son regard se dépose sur ses pieds boueux. Son pied se tortille. « Je… J’ai commencé le traitement mais je ne ferais pas la chimio. Je trouve que le cocktail est déjà assez… Pour le moment. Le docteur semble assez optimiste. » Autant adresser l’éléphant dans la pièce rapidement. Reculer pour mieux sauter lui semble plus vraiment adéquate. Après tout, Lee pourrait très bien mourir. Peut-être que dans le fond, cette histoire fait ressortir du bon. Des papillons dans le ventre. Des putains de papillons. Ça l’énerve. C’est stupide. C’est insensé. La rouquine a envie de lui dire qu’il lui a manqué. Un peu trop. C’est injuste. Ses sourcils se froncent. « Toby est toujours aussi craquant. » , commente-t-elle en observant le labrador. Et voilà, cette nausée qui revient. Son doigt caresse la clé dans sa poche. Le vent balance ses cheveux dans tous les sens brouillant sa vision un instant. Elle inspire et expire. Elle attrape ses cheveux d’une main et les coince dans sa capuche de l’autre. Why does it have to be so complicated ? Ça pourrait être bien pire pourtant. Bjornson pourrait aussi survivre et être heureuse à nouveau.  



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MessageSujet: Re: ⚜ she looks up at him like he's the world. {noam}    ⚜ she looks up at him like he's the world. {noam}  EmptyVen 3 Avr - 20:52


ah, toby. noam le regarde détaler au loin, sa queue fouettant l'air au rythme de sa course effrénée. revenir fier, le bâton emprisonné entre ses crocs. jouet, le déposer à nouveau et regarder ces deux nigauds, si mal à l'aise pour ils ne savent quelle raison. mais toby à ce pouvoir, cette faculté de faire abstraction de ces tensions, ces non-dits, ces silences pour les rassembler et leur faire oublier. les faire sourire, surtout. comme si de rien était. comme s'il n'y avait jamais rien eu. comme s'ils étaient toujours ceux qu'ils avaient été. alors noam, il couve son chien d'un regard empli de reconnaissance. merci, toby. le saisit-il seulement? noam aimerait croire que oui, comme il est certain que toby sentait, savait même, que son maître avait besoin de sortir. s'aérer l'esprit. et la retrouver, là, assise sur ce banc. tu devrais jouer avec lui. il semble si content d’être dehors avec toi. noam sourit, tout en s'emparant du jouet de fortune que s'est déniché l'animal de compagnie. il lance adroitement le morceau de bois d'une main à l'autre, faisant espérer à chaque instant toby d'un lancé imminent. impatient, ce dernier jappe, sommant son maître d'arrêter de jouer ainsi avec ses nerfs. noam prend son élan et lance enfin l'objet tant convoité. je ne sais pas lequel des deux avaient le plus besoin de sortir. lâche-t-il sur le ton de la légèreté, non sans adresser un sourire à son amie. la légèreté, oui. parce que noam, les situations graves, il ne sait comment les appréhender et y faire face. parce que noam n'a jamais su comment dire les choses. comment mettre des mots sur son ressenti. parce que noam n'a jamais eu ce tact. alors noam a fait de l'humour son bouclier, la légèreté son arme pour mieux braver l'ennemi qui lui fait face. mais désormais, les coups s'enchaînent. il ploie sous cette force insoutenable. une brèche fissure sa protection. et noam se rend compte que peut-être l'humour n'est pas le remède à tout. peut-être est-il temps d'affronter l'ennemi avec sérieux. non plus comme un soldat effronté mais comme un général, expérimenté et sage.

je… j’ai commencé le traitement mais je ne ferais pas la chimio. je trouve que le cocktail est déjà assez… pour le moment. le docteur semble assez optimiste. avec sérieux noam, agis comme un adulte. il se rapproche. un pas, un simple et misérable pas mais il rompt néanmoins la distance. noam en a lu des articles, des études, des enquêtes. noam s'est inscrit sur des forums, s'informe, questionne proches et patients en quête de réponse. d'espoir, surtout. à chaque découverte, son rythme cardiaque s'accélère comme s'il venait de courir un sprint. les mots dansent devant ses yeux à une telle vitesse qu'il en perd parfois le sens. ces mots étrangers, maintenant familiers. au terme de ces quelques jours, terré chez lui à éplucher chaque articles, noam se sent comme expérimenté. ces mots ont du sens, un poids. tu sais, la médecine a fait tellement de progrès que tu n'auras peut-être même pas besoin de faire de la chimio. j'ai lu quelque part que le traitement peut très bien se satisfaire en lui-même. et si ton médecin est optimiste, alors c'est une bonne nouvelle! oh que oui. bizarrement, noam se sent soulagé d'un poids. bien qu'il se soit si bien informé sur le sujet à en être calé, l'avis d'un expert est toujours plus décisif. et si ce spécialiste juge qu'elle est sur la bonne voie, c'est qu'elle y arrivera. elle guérira. oui. il meurt d'envie de la prendre dans ses bras mais il se retient. il la sent distante. comme si, obstinément, elle élevait des barrières entre elle et lui. ça le déconcerte. parce qu'au fond, il ne sait guère pourquoi elle agit ainsi. pourquoi elle préfère être seule, plutôt que d'être avec lui. ne sommes-nous pas plus forts à deux?

toby est toujours aussi craquant. alors ce chient lui vole la vedette? noam s'accroupit et caresse la tête de l'intéressé. tu sais bien ce qu'on dit, tel maître, tel chien. parole qu'il agrémente d'un sourire satisfait. noam se relève. il reste un moment à regarder lee ne sachant que faire et que dire. il ne peut se résigner à la quitter. il a tellement attendu ce moment où ils se retrouveraient. loin de tout. juste tous les deux. alors il s'empresse de lui demander tu veux venir te balader avec nous? noam glisse son regard sur son chien, la langue pendante, haletant. il revient ensuite sur lee. dis oui. ne met pas un terme à tout ça.

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MessageSujet: Re: ⚜ she looks up at him like he's the world. {noam}    ⚜ she looks up at him like he's the world. {noam}  EmptyDim 5 Avr - 18:27


 
Did we ever look at each other a little too long
to be 'just friends' or was it just a feeling?
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Parfois, Lee aimerait que le monde orbite autour de sa petite personne. Que le temps s’arrête quand elle en a besoin. Que les choses se passent uniquement avec son accord préalable. Lee aimerait pouvoir contrôler ceux qui entrent et sortent de sa vie. Comme sa meilleure amie, Sage qui a disparu.  Douglas Kennedy traduit son état d’esprit avec les mots suivant : ‘ Loss makes you regard everything as tenuous, fragile, and you begin to distrust the nothing of happiness. If a good thing comes into your life, you know it’s only a matter of time before it will be taken away ‘.  Elle est partie pour une campagne de pub ou quelque chose du genre. Lee n’en sait trop rien. Ça l’agacerait presque si elle ne l’avait pas pressenti. Lee ne semble avoir que très rarement tort. À s’imaginer et attendre toujours le pire des autres, cela se matérialise toujours bien trop facilement. Et pourtant, le brun qui se tient devant elle, Noam Winslow est son erreur de jugement. Il est celui qui a fait douté son instinct. Son instinct infaillible qui croyait encore une fois qu’il passerait la porte assez tôt.  « je ne sais pas lequel des deux avaient le plus besoin de sortir. » , plaisante-t-il. Et au lieu d’attraper la perche qu’il lui tend, Lee la laisse tomber sur le sol. Elle l’ignore. Elle est bien trop concentrée sur l’éléphant dans la pièce. Ce nuage noir qui flotte au dessus de leurs têtes. Cette maladie qui lui donne envie de s’écrouler sur le sol, de se rouler en boule dans son lit et de pleurer jusqu’à ce que son ventre cesse de lui faire mal, jusqu’à ce que ses yeux n’aient plus de larmes. Cependant, Lee se tient là dans le vent, dans le fraicheur du soir. Debout sur ses deux jambes qui tanguent. Sa tête lui tourne mais elle en a presque l’habitude maintenant. Un des nombreux effets secondaires de son cocktail d’antidouleurs et d’anti-inflammatoires.  Ses traits sont marqués. Elle a l’impression parfois de n’être qu’une ombre, une silhouette errant de jour en jour. Perdue, solitaire et désespéré, un fantôme insignifiant oublié parmi tant d’autres. Lee lui explique alors que son docteur est optimiste. Ce n’est pas totalement vrai. Il a émis des réserves. Il lui a demandé de chercher un donneur de moelle épinière au cas où son cancer décide de reprendre la bataille. La rouquine est fatiguée et lasse comme bien souvent, comme toujours peut-être.  Noam s’emballe. Il semble presque soulagé. «  tu sais, la médecine a fait tellement de progrès que tu n'auras peut-être même pas besoin de faire de la chimio. j'ai lu quelque part que le traitement peut très bien se satisfaire en lui-même. et si ton médecin est optimiste, alors c'est une bonne nouvelle! » , déclare Noam. Lee déglutit sans répondre. Elle est mal à l’aise. Elle n’aime pas parler de ce sujet. C’est elle qui a lancé le sujet pourtant. Il fait partie d’elle maintenant, son cancer. Il est impossible à ignorer. Il est difficile de le regarder dans les yeux. « J’espère parce que je ne compte pas perdre autre chose de si tôt. » Ses mots s’envolent dans le vent. Ils s’écrasent contre ses joues. Ses mots sont embrouillés. Son esprit s’est embrumé. Lee s’empresse d’ajouter un commentaire sur son chien. Comme pour éloigner, balayer ces mots, les repousser loin de ses oreilles. Il n’a peut-être pas entendu. Il n’a peut-être pas fait attention. Il n’est peut-être pas trop tard pour les ignorer. Le jeune homme s’accroupit pour caresser la tête de son chien. « tu sais bien ce qu'on dit, tel maître, tel chien. » , répondit-il avec un sourire satisfait. Lee tressaillit. Les papillons sont de retour l’espace d’un instant. Elle inspire doucement puis expire. Ressaisis-toi qu’elle hurle à son cœur. Ce n’est pas le moment.   « Dans tes rêves, Noam. » , rétorque Lee. Elle laisse échapper un rire. Alors que son rire parvient à ses oreilles, la belle se rend compte qu’il lui semble trop nerveux, trop tendu. Il est crispé. Il est gêné… Son malaise ne l’a jamais quitté. Noam se relève. Ils se dévisagent un instant sans rien dire. Sans savoir quoi se dire ou quoi faire. Son cœur s’emporte encore. Ce traitre la malmène. Son regard glisse sur le sol. Un peu trop rapidement peut-être. Lee a peur de soutenir son regard un peu trop longtemps. Et s’il comprenait ? Et s’il lisait dans son regard quelque chose qu’elle ne peut pas admettre. Sa résolution revient dans son esprit pour la rappeler à l’ordre. Lee a appris à vivre seule, à exister seule. Il lui faut simplement se souvenir. La rousse doit se souvenir qu’il n’est pas son monde. Lee n’a pas besoin de lui pour exister. « tu veux venir te balader avec nous ? » , propose-t-il. Son regard passe de son chien à la jeune femme. Elle déglutit. Lee sent quelque chose en elle se briser, se tordre. Sa volonté a fléchi. Une inspiration. Deux Inspirations. Trois inspirations. Elle peut le faire. Lee n’a besoin de personne pour exister. Noam n’est que Noam, cet enquiquineur qui l’a entrainé dans ses bêtises alors qu’ils n’étaient que des gamins. Il n’est que celui qui a été présent dans sa vie pour le bon comme le mauvais. Il n’est que celui qui cherche toujours ses sourires et qui s’amuse à la titiller.  Lee ne peut pas. Lee ne peut pas lui demander ce dont elle a besoin. Elle ne peut pas avoir besoin de lui ainsi. C’est injuste. C’est insensé. C’est idiot. Et pourtant… « Je n’ai rien de mieux à faire de toute manière. Et comment résister à ce jolie frimousse … » , dit-elle en s’abaissant pour caresser le labrador. Un sourire passe sur ses lèvres. L’anxiété s’évapore un peu alors qu’elle entre en contact avec l’animal. Il semble satisfait lui aussi de la retrouver. Après tout, ils se connaissent depuis longtemps eux aussi. La jeune femme repose son regard émeraude sur Noam. « Je vous suis. » , confirme-t-elle. Ce n’est pas la première fois qu’elle le suit et surement pas la dernière. Peut-être est-ce l’une de ces choses qui sont destinées à se répéter encore et encore. Il lui semble qu’elle pourrait le suivre jusqu’au bout du monde s’il lui demandait. Tant qu’il tolère qu’elle soit à ses côtés, la destination l’importe peu. Lee a trop réfléchit. Qu’est-ce que ça peut bien faire ? Elle veut simplement retrouver son Noam. It will hurt but life hurts anyway.
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