Pour bien commencer le week-end, Ivy se rendit au café où elle avait l’habitude d’aller commander ordinairement. Sa journée de la veille l'avait assommée et la jeune femme avait bien besoin de se changer les idées n'ayant pas pour habitude de s'enfermer chez elle pour se reposer. Elle s'était habillée pour l'occasion d'une élégante robe jaune à col claudine blanc, ayant remarqué dans chaque boutique que cette couleur revenait à la mode. Ses cheveux attachés en une haute queue de cheval, laissaient ressortir ses yeux qui étaient maquillés légèrement comme à son habitude. Elle passait son temps seule en tant que célibataire attitrée depuis des années et ces derniers temps rentrer chez elle pour se retrouver sur le canapé du salon lui pesait. C'est pourquoi elle s'était rendue au centre ville à l'aide des transports en communs qu'elle adorait prendre pour se mêler à la foule. Le beau temps était au rendez-vous aujourd’hui mais toutefois elle savait très bien qu’elle avait besoin de sa dose de caféine du matin pour partir du bon pied. Un cappuccino lui suffirait ou bien un latte machiatto. Elle se contentait toujours de la simplicité dans ses goûts de tous les jours. Lorsqu’elle entra au Campos, elle fut rapidement surprise de voir la foule qui attendait aux caisses et il n’y avait pas moins de monde assis à siroter tranquillement leurs boissons. La brune compris rapidement qu’elle allait passer plus de temps à attendre qu’à pouvoir profiter de son moment de tranquillité. Elle continuait d'observer les lieux en se demandant si elle arriverait à se trouver une place, chaque table étant déjà surchargée autant par les jeunes, yeux rivés sur leurs portables, que par les accrocs de caféine. Malgré tout elle se rangea dans la file, sortant son portable de sa poche pour le consulter en attendant patiemment de pouvoir passer commande. Au comptoir les serveuses se pressaient comme jamais n'ayant pas une minute pour respirer. Durant son attente, elle tapotait doucement du pied au son de la musique qui résonnait dans le café. Il s'agissait du dernier tube à la mode dont elle avait horreur qui passait à la radio mais pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de connaître les paroles par cœur. A croire qu’elle les avaient retenues à force de l’entendre à chaque coin de rue. Un quart d'heure plus tard elle put aller s'installer à une table qui venait de se libérer, café en main. La chance semblait être de son côté aujourd'hui.