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 Dating never looked so us # Elizaniel

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Anonymous
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MessageSujet: Dating never looked so us # Elizaniel   Dating never looked so us # Elizaniel EmptyJeu 14 Mai - 19:22

Elizabeth ∞ Nathaniel
Dating never looked so us.
Mon appartement était un champ de bataille. Hier, les gars étaient restés tard. On avait joué à la console jusqu’à plus de cinq heures du matin, avant de décider sur un coup de tête d’entrer illégalement dans la piscine municipale pour nous réveiller un peu par une baignade. Cela avait été l’éclate. Jusqu’au moment où on s’était fait courser par le mec de la sécurité. Enfin… même ça, ça avait été marrant. Jack tirait un peu la gueule alors que je passais devant lui tout en m’affairant. Je m’arrêtais, aussi blasé que lui et m’adressait tranquillement à lui alors qu’il était posé sur le canapé « T’inquiète mon gars, je vais te donner à bouffer. Il faut juste que je range tout ça avant. » un jappement tranquille me répondit et je haussais les épaules en disparaissant de la pièce. Depuis ma dernière soirée en boite avec Elizabeth, j’avais un chien. Jack. C’était mon colocataire, et étrangement tout s’était superbement bien passé. Bien que jeune, il était sevré et plutôt obéissant. Surtout maintenant qu’on avait été aux leçons de dressage. Il était mon plus fidèle allié. Et si le fait qu’il soit encore tout petit m’empêche de le trimballer constamment avec moi, ma concierge l’adorait. Alors que les animaux n’étaient pas censés être admis dans l’immeuble. Mettant mes draps dans la machine à laver, car on avait renversé de la bouffe dessus et que ça devait probablement contribuer à embaumer la pièce, je me retournais et sursautais en voyant Jack me fixer avec son air de chiot battu. Levant les yeux au ciel, je mettais la machine à tourner en râlant tandis que je le contournais. « Tu peux être pénible, tu sais ? Pire qu’une femme mon gars ! » m’exclamais-je alors que j’allais lui remplir sa gamelle de croquettes hors de prix. Bien sûr, lorsqu’on avait été chez le vétérinaire j’avais été tellement emballé quand il m’avait dit qu’il n’avait pas de puce et que personne ne viendrait probablement le cherchait. Cela signifiait que je pouvais le regarder. Avec la fatigue, la soirée bizarre, et la journée bizarre la veille, cela m’avait rendu tellement heureux que j’avais acheté un tas de trucs hors de prix. Et bien sûr, après deux semaines à bouffer ça, Jack ne voulait plus bouffer autre chose. Ouais. Pas drôle de se nourrir de quelque chose d’abordable, Monsieur réclamait des croquettes de qualités. Haussant les épaules, je rangeais le paquet dans la partie du placard où j’avais mis toutes ses affaires. En peu de temps, l’animal avait remplis ma vie sans que je ne m’en rende compte presque. C’était plutôt affolant de voir comment s’occuper d’un être vivant était demandeur en temps et en énergie. Malgré tout, il me le rendait bien. Toujours affectueux il s’installait à côté de moi lorsque j’écrivais, jouais à la console, ou dormait. Bien que le dresseur et moi avons passé un temps fou à tenter de le faire dormir dans son panier – que j’avais payé un bras – monsieur refusait la plupart du temps.

Je finis par laver le sol alors que Jack me regardait depuis le balcon posant ses pattes sur la baie vitrée que j’avais lavé dix minutes avant. Terminant, je secouais la tête patientant pour que l’appartement sèche dans le balcon avec lui. Une cigarette dans la bouche, le caressant d’une main, je vérifiais mon portable. L’heure approchait tranquillement. Bizarrement, je me sentais tendu. Pourtant, je ne comprenais pas pourquoi. Ou plutôt, je ne voulais pas comprendre. Secouant la tête, je terminais ma cigarette avant de la laisser tomber depuis le balcon admirant la danse du mégot jusqu’à son inévitable rencontre avec le macadam. Une fois le sol sec, nous regagnions l’appartement et j’intimais à Jack d’être sympa et de ne pas foutre le bordel. Tranquille, il se logea dans son panier pour une petite sieste probablement bien méritée. Le pauvre, avait eu une nuit agitée entre les gars qui ne cessaient de le solliciter et notre bruit alors qu’il tentait de dormir. Secouant la tête, je me mettais au travail. Tout était propre, il était temps de sortir ce qu’il fallait pour l’apéro et commencer à préparer la bouffe. Je sortais la viande que je coupais en morceau et que je disposais dans une casserole avec de l’huile d’olive et un mélange d’épices méditerranéennes. C’était peut-être bizarre, mais j’adorais ces épices. Ne supportant que sporadiquement les autres. Quelque part, je me demandais si ce n’était pas car mes origines étaient orientales. Refoulant cette pensée, je reprenais le court de ma recette laissant tout ce qu’il fallait mariner. Et découpais rapidement quelques pommes de terre que je laissais dans un saladier au frais, histoire d’avoir quelques frites pour agrémenter le tout. Surtout si ma recette n’était pas appréciée. Une fois toutes mes préparations lancées et ma maison propre. J’entrepris de me doucher, négligeant de regarder l’heure comme bien souvent.

C’est ainsi, alors que j’étais au milieu de ma douche que j’entendis quelqu’un sonner à la porte. Et Jack japper tout de suite après. Merde ! pensais-je en m’activant. Croisant mon visage dans le miroir tandis que j’attrapais une serviette histoire de me couvrir un minimum, je m’aperçus que je n’étais pas rasé, et que mes cheveux avaient décidé d’établir un régime totalement anarchique sur le dessus de mon crâne. Comme rarement dans ma vie, j’étais en proie à un moment de panique. Puis, un fait s’imposa à moi. Passant la main dans mes cheveux pour leur donné un aspect coiffé, je nouais une serviette autour de ma taille et intimais au chiot de se calmer, cependant que je me dirigeais vers la porte plus confiant qu’auparavant. En effet, je pouvais être sûr de moi. La personne se tenant de l’autre côté de la porte me connaissait assez bien pour ne pas prendre en compte mon retard. D’ailleurs, le fait d’être à moitié à poil et légèrement négligé serait probablement de bon augure pour moi. Souriant en pensant à cela, j’ouvrais la porte en me hâtant affichant un léger sourire en coin. « Salut ! Entres… » intimais-je à la blonde savamment préparée face à moi. Refermant derrière elle, une fois qu’elle se fut remise de ma tenue légèrement incongrue, je continuais de sourire me disant que ce n’était pas plus mal d’avoir été en retard. « Tu vas bien ? » demandais-je avant de me dire qu’il faudrait peut-être que j’aille m’habiller « J’ai pas vu le temps passer. On a joué à la console avec les gars la nuit dernière, du coup ça m’a tout décalé. Tu veux que je te serve quelque chose ? Promis j’irais m’habiller après. » ajoutais-je me trouvant légèrement logorrhéique. Cela faisait vraiment longtemps que nous n’avions pas passé de temps ensemble. Et jamais je n’aurais pensé à l’inviter à manger chez moi un jour. Toutefois, l’autre jour au parc. Le coup de la bombe. L’idée de l’avoir perdue dans la foule et de ne pas être en mesure de la retrouver alors qu’elle pouvait être en danger. Cette pensée me nouait l’estomac une fois de plus. Aussi je la refoulais, tandis que Jack se levait en vitesse pour aller se nicher contre elle. Oui, détail de taille. Le chien avait une mémoire incroyable, et se rappelait probablement d’elle.



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MessageSujet: Re: Dating never looked so us # Elizaniel   Dating never looked so us # Elizaniel EmptyJeu 14 Mai - 22:56

Dating never looks so us.
It's funny because at times it feels like us against the world, they treat you like a criminal but, I'll still be your girl, I'd ride or die with you, walk the line if you asked me to. So, tell me, tell me you won't break my heart, you won't tear my world apart, that you'll be there when I need because I wanna tell them..

La semaine dernière j'ai reçu un sms chelou. Mais genre vraiment chelou, surtout connaissant le destinataire en fait. Parce que des invitations comme celles-ci j'en avais déjà eu bien sûr, j'avais toujours réussi à dire non. Et là comme une idiote j'avais dit oui. De toute façon dès qu'il s'agit de lui, je deviens une vraie débile alors. J'étais avec Kyla ce jour-là ça ne m'avait sûrement pas du tout aidé. On était dans on salon à discuter autour d'un verre, je fumais plus que de raison, je fais toujours ça quand je discute et que je suis bien posée va savoir pourquoi. Mais bon, jusque là rien d'anormal au fond. Donc on discutait, j'évitais justement de parler de lui parce que depuis l'histoire de la bombe ma meilleure amie avait que ce prénom à la bouche on dirait. « Il est si beau, si gentil et puis t'as vu ? Tellement inquiet pour toi ! » blablabla. L'homme parfait si on l'écoutait. Enfin parfait pour moi, célibataire endurcie. C'était toujours la même rengaine, je finissais par lever les yeux au ciel et ne plus réellement l'écouter enfin si, je l'écoutais justement et c'était bien ça le problème. Elle voulait tellement que l'on tombe amoureux, pour elle c'était une fin inévitable mais elle me connaissait et savait qu'il en était de même pour lui, donc elle espérait. L'espoir est un putain de connard quand il s'y mettait. Bref, mon téléphone a sonner alors qu'elle était enfin parti sur autre chose et j'en étais bien contente. J'avais mon verre et ma clope à la main du coup elle a été bien plus vite que moi pour récupérer mon portable qui traînait sur la table, je posais mon verre histoire de pouvoir le récupérer mais elle esquive mon geste. J'esquisse un sourire amusée quand elle me demande de deviner qui est-ce que ça pouvait bien être. Bin comment veux-tu que je le sache puisque c'est toi qui à ce satané portable. Elle entreprit alors de lire mon texto à voix haute, gé-nial.  « Salut ! La dernière fois qu'on s'est vus on avait parlés de diner ensemble un de ces soirs. Que dirais-tu de samedi prochain ? Tu manques à Jack en plus. » Mon cœur rate un battement au prénom de son chien. Et merde. Je sais qui c'est. « C'est qui ce Jack ?! » demanda-t-elle réellement surprise, la moue sur son visage était trop mignonne. « Son chien, idiote. » dis-je en riant. Je lève les yeux quand elle parait rassurée. Nan mais l'autre, on dirait que rien qu'à l'entente d'un autre prénom masculin entre nous deux on gâchait son conte de fée t'sais. Alors que je me moquais gentiment de ma copine, celle-ci entreprit de lui répondre. Nan mais elle est sérieuse la ? Une deuxième fois j'essaie de lui arracher mon téléphone des mains, mais elle s'y attendais sûrement et recule au bon moment à nouveau, cette fille m'exaspère, je soupire. « J'en serais très heureuse mon chéri d'amour. Mais avoue que c'est à toi que je manque. Aller dit le et on ferra des bébés après s'être mariés. » Je la regardait en hésitant entre le rire et le meurtre alors qu'elle riait comme une baleine en se jetant en arrière sur mon canapé et se tenant le ventre. Boooon, j'avoue j'ai ris aussi, rien que d'imaginer sa tête recevant ça déjà, et puis enfin je sais pas c'est quoi ce message aussi ? Bref, je finis par enfin récupérer mon précieux et supprimé ce qu'elle venait d'écrire pour ne pas l'envoyer par mégarde, il ne manquerait plus que ça putain. Je regardais le message moi-même histoire de savoir si elle ne m'avait pas raconté n'importe quoi, mais non c'était ça exactement ses mots. Putain. C'est vrai qu'on avait dit ça, mais qui est sérieux quand on balance ça dans une conversation ! Personne !! Enfin à part lui apparemment. Triple idiot. Je commence à rédiger ma réponse avec la ferme intention de répondre merci, mais non merci. Non mais c'est vrai vous nous voyez tout les deux en tête à tête ? Non mais la grosse blague quoi ! Quand elle se calme enfin et qu'elle me voit la tête baissé à pianoter sur l'écran tactile que j'ai entre les doigts elle me demande ce que je lui répond vraiment finalement. Je hausse les épaules « Et bien non. Qu'est ce que tu veux que je réponde d'autres de toute façon ?! » Elle se lève d'un coup, me faisant sursauter, mais je crois que c'est le fait qu'elle ait crié qui m'a le plus surprise. Putain, mais elle est folle ou quoi ? « Elizabeth. Je t'interdis de dire non. Tu vas lui dire oui, et tu vas aller à ce putain de rencard.  » Je grimaçais à l'entente de mon prénom entier, elle savait pertinemment que j'avais horreur de ça, et je savais très bien que lorsqu'on l'utilisais c'était mauvais pour moi la plupart du temps. « Ça va pas toi ! Tu sais ce que ça veut dire un rencard. Non, non non et non Ky' c'est mort, je n'irais pas. » « Si tu vas y aller. Sinon... » « Sinon quoi ?! » « Je vais le dire à Ethan. » Ouaah. Comment j'flippe trop. Oups vu son regard vaut mieux que je flippe. « Putain mais tu fais chier. Tu sais que j'aime pas tout ces trucs la. C'est pas pour moi, les rencards et toute ces merdes. » « Merci, je suis au courant. Mais tu peux quand même essayer, et puis tu l'aimes bien non ? » Non. Non, non, non, non. Je me suis interdit de bien l'aimer depuis que je le connais. Depuis la première fois où j'ai finis dans son lit. Sauf qu'il a réussi à faire sa marque la où il ne fallait pas. Alors que lui aussi n'aime pas tout ça, qu'est ce qui lui prend aussi ! « Rappelle toi dans quel état t'étais avec l'alerte à la bombe à ne pas savoir où il était. » Je fais la moue. « Non, c'était pour toi ça. » Elle me fixe l'air sévère et je finis par soupirer. « Bon bon, d'accord. » Je finis donc par répondre par l'affirmative. Bon peut-être que ça me répugne pas autant que je le laisse entendre, j'en avais envie aussi bien sûr. Enfin de le voir, parce que ça fait longtemps quand même. Même en sachant très bien que tout ça c'est mal, je finis quand même par le voir. Je le croisait en soirée, finissait dans son lit, aller manger chez lui. Pff Liz' c'est plus ce que c'était ! Va falloir remédier à tout ça.
Donc voilà l'histoire, et c'est pour ça que j'étais devant sa porte à l'heure (pour une fois.) habillée d'un slim bleue électrique, d'un haut noir, d'une petite veste et des talons de la même couleur. Je m'étais maquillée un minimum, bref j'étais presque potable quoi. C'était Kyla qui avait choisit ma tenue, elle m'avait conseillé de mettre un pantalon pour une fois, c'est vrai qu'habituellement je suis en robe ou en jupe, assez courte qui plus est. Elle avait tenu à être la pour m'aider et à immortaliser le moment, j'avais soupiré toute l'après-midi alors qu'elle n'arrêtais pas de dire combien elle était contente que j'ai ENFIN un vrai rendez vous. Cette fille est folle je vous dit, et dire que c'est ma meilleure amie ! Ça fait cinq minutes que je suis devant cette foutue porte déjà et j'ai le cœur qui bat à cent à l'heure, je part en courant au pire ? « Vous êtes la petite amie du jeune homme du troisième ? » Je me retourne en sursautant et regarde la petite vieille surprise. « Ça fait plusieurs fois que je vous vois, je me posais la question, excusez ma curiosité mademoiselle. » « Non, vous inquiétez pas... Je ne suis... » « Vous avez de la chance de l'avoir ma petite dame, il est toujours agréable et souriant. Gardez le précieusement. » « Non mais c'est... » « Ah je sais ! C'est la sonnette qui ne fonctionne pas ? Elle fait encore des siennes c'est ça ? Faut vraiment que je fasse quelque chose pour ça. » Et je la regarde impuissante appuyé sur le bouton qui fait retentir la sonnette de son appartement, je lui sourit, un petit sourire timide, putain elle a fait rater mon invasion la vieille. « Aller, bonne soirée à vous deux les enfants ! » avec un petit clin d'œil. Haaaaaan je suis choquée !! Les vieux d'aujourd'hui c'est vraiment plus ce que c'était !! Je la regarde disparaître dans les escaliers. Je me tourne vers la porte lorsque j'entend Jack aboyer, j'en souris d'avance. Les clefs tournent dans la serrure, allez inspiration-expiration Liz'. La porte s'ouvre et sourire. Euh... What ?! On en parle de la serviette ou pas ? « Salut Monsieur le retardataire ! » Pour une fois que je peux la placer, j'en profite.  Sinon, j'ai un problème. J'arrive pas à détourner mon regard de cette putain de serviette qui cache la meilleure partie de son corps. J'ai vraiment penser ça ?! Putain. Rougit pas, rougit pas, rougit pas, rougit pas. YES UN CHIEN. Je rentre et me baisse pour caresser Jack avec un grand sourire. « Ohhhh bébé d'amour. T'es toujours aussi mignon !! Alors, il parait que je t'ai manqué ?? » lui demandais-je. Comme si il allait te répondre t'sais. « Ça va et toi ? » Depuis le temps ! Ferme ta gueule Liz', ferme la, c'était pas trop long sans, tu as réussi a vivre non ? Et puis il ne t'a pas manqué tant que ça. Menteuse. Pff. « C'est pas grave, d'habitude c'est moi alors. Oh bin, tu peux rester comme ça c'est pas moi que ca va déranger ! » Je lève la tête du chiot pour lui sourire. Loiiiiiiin de la même. Bon, après c'est sûr que l'on va pas manger de suite c'est clair mais bon. Non. On finit dans le même lit que quand on est bourrés Liz' pas avant. Mais... Il me nargue la aussi, j'uis sûre qu'il a fait exprès pour que je lui saute dessus même ! Tant pis pour toi, tu te retiens. Ouah, putain de soirée en perspective.

crackle bones
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MessageSujet: Re: Dating never looked so us # Elizaniel   Dating never looked so us # Elizaniel EmptyVen 15 Mai - 0:31

Elizabeth ∞ Nathaniel
Dating never looked so us.
Il est étrange de voir à quel point certaines choses peuvent s’ancrer en vous. Cela ne faisait pas deux minutes qu’elle était là, pourtant j’avais l’impression que notre dernière rencontre datait d’hier. « Salut Monsieur le retardataire ! » annonça-t-elle tranquillement me faisant sourire. Bien sûr, le fait que je ne sois pas prêt à l’heure était le moyen pour elle de se rattraper de la dernière fois. Quand j’avais passé tellement de temps à l’attendre que j’avais fini par accepter de boire un verre avec une fille. Alyssa, Alyson, Lisa ? Je ne me souvenais pas du tout de son prénom. Son visage, à peine mieux. En vérité, elle m’avait permis de ne pas perdre totalement la tête en attendant Elizabeth. Me souvenir de ce soir-là n’était pas forcément positif au niveau de mes sentiments. Enfin, j’avais tout de même trouvé Jack ce jour-là. Alors tout n’était pas que négatif. Néanmoins, j’avais eu quelques vérités qui avaient finies par s’imposer à moi alors que je tenais le bar avec la brunette. J’étais vexé qu’elle ne soit pas à l’heure, mais aussi et surtout inquiet qu’elle ne vienne jamais. Ce n’était pas bon. J’en étais pleinement conscient, du moins, avant mon cinquième verre j’en était pleinement conscient. Après je n’avais plus voulu penser. Alors j’avais été danser comme un damné m’amusant d’un rien, faisant mon maximum pour ne plus avoir à penser. Car penser n’était que délétère et ça, Elizabeth l’avait compris aussi vite que moi. Rapidement elle et Jack allèrent à l’encontre de l’autre ce qui me fit sourire « Ohhhh bébé d'amour. T'es toujours aussi mignon !! Alors, il parait que je t'ai manqué ?? » lui demandait-elle cependant que je refermais la porte derrière elle. Oui, en bon lâche j’avais prétexté qu’elle manquait à Jack aussi. C’était surtout à moi que sa présence manquait. Mais je ne voulais pas l’avouer. D’ailleurs, si je l’avais fait elle ne serait certainement pas là. Envoyant mon message après une soirée bien arrosée poussé par mes collègues il y a quelques jours de cela, j’avais le lendemain cru rêvé lorsqu’elle m’avait répondu positivement. Je m’étais déjà préparé à lui envoyer un message expliquant que j’avais trop bu en écrivant. Face à sa réponse, je m’étais bien gardé d’un tel détail de la situation. Puis, il était vrai que je voulais la revoir depuis l’incident au parc. C’est fou. De voir à quel point quelqu’un peut compter pour vous sans que vous vous en rendiez vraiment compte. Jamais je n’avais ressenti une angoisse pareille auparavant. Aussi, lorsque je la voyais avec Jack, en sécurité j’étais pleinement soulagé. Ne pas avoir de nouvelles était stressant depuis l’alerte à la bombe. Toutefois, je n’avais rien dit à personne. A qui pourrais-je le dire d’ailleurs ? Mes potes finiraient par me dire que j’avais choppé le virus que bon nombre d’entre eux avaient « l’amour ». Buarf. Elizabeth et moi ne pouvions tomber dans un piège aussi simple, non ? « Et ouais, ça va. Merci. » répondis-je brièvement, vrillant mon regard sur le chiot et elle. Sa répartie quant à mon manque de vêtements me fit sourire. Voyant qu’elle ne demandait pas à boire, je gagnais rapidement ma chambre histoire d’enfiler un jean noir et un t-shirt propre et repassé. En regagnant le salon, je fis plus attention à sa tenue et souris en constatant qu’elle n’était ni en robe, ni en jupe. « Bon, maintenant que je suis un minimum présentable. Je te sers quoi ? » demandais-je en gagnant la cuisine histoire de sortir des verres. La soirée s’annonçait bizarre, j’en étais pleinement conscient. Alors on se devait bien de boire un peu pour supporter ça non ? Un moment, je me blâmais d’avoir poussé à cette rencontre, avant de croiser son regard et de repenser à cette fichue alerte à la bombe et de me dire que ce n’était pas si mal. Au moins, ce soir, je serais que rien ne lui arriverait. Cependant que je nous servais à boire une question m’intrigua et je me lançais « Au fait, ton cambrioleur ça a donné quoi ? » m’enquis-je sincèrement inquiet à ce propos.

Bien sûr, après coup je n’avais pas voulu jouer au lourd ou quoi que ce soir. Cela ne m’avait pas fait plaisir de la laisser repartir seule le lendemain matin. Ca allait contre tous mes réflexes archaïques qui prédisposaient les hommes à protéger les femmes. Néanmoins, en raison de notre relation, ou plutôt non-relation je n’avais pas eu de marge de manœuvre. Me contenter d’espérer que le mec ne revienne pas était la seule chose à faire. Cela avait été agaçant, mais j’avais demandé au journal si elle allait bien et on m’avait confirmé la chose. Ce qui avait fini par rassurer mon intérêt bizarre à ce propos. Une fois que nous fûmes tous deux servis, j’ouvris la baie vitrée avec ses traces de pattes et allumait une cigarette histoire de me détendre un peu. Le manque de nicotine se faisait encore plus ressentir en situation de stress. De plus, je n’avais pas pour habitude d’être excessivement loquasse. Alors ma pseudo-logorrhée ajoutée à mon anxiété n’était pas un bon mélange pour me mettre à l’aise. Mais je ne pouvais que prier pour que son côté bavard – naturel – revienne au galop dès lors qu’elle aurait passé le coup du « rendez-vous » car même si je ne l’avais pas étiqueté ainsi, je la connaissais assez pour savoir que c’était ce qu’elle comprendrait. Au fond, cela ne m’avait pas fondamentalement dérangé. A cause de cette fichue journée bizarre au journal, de cette soirée bizarre après, et de ma panique le jour de l’alerte. Secouant la tête doucement, je m’intimais au calme tentant de repousser tout ça. Tentant une fois de plus de nier l’évidence. Je m’en faisais. Et cela signifiait qu’elle avait de l’importance. C’était dangereux avec le boulot que je faisais et que j’aimais malgré tout. C’était dangereux car elle détestait lorsqu’il y avait un attachement quelconque, et que je ne tolérais pas trop de proximité car dès lors que l’on a quelque chose auquel on tient, cela signifie que l’on a quelque chose à perdre. Faisant ce constat, je m’aperçus une fois de plus que j’étais déjà cuit. Cramé même. Car je ne voulais pas perdre son contact, sa fraicheur ou sa présence. D’ailleurs, ne l’avais-je pas déjà à moitié confessé en l’invitant ici, parce qu’elle me manquait tout simplement. Ce qui n’était pas un motif valable, ni pour elle, ni pour moi.


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MessageSujet: Re: Dating never looked so us # Elizaniel   Dating never looked so us # Elizaniel EmptySam 23 Mai - 19:07

Dating never looks so us.
It's funny because at times it feels like us against the world, they treat you like a criminal but, I'll still be your girl, I'd ride or die with you, walk the line if you asked me to. So, tell me, tell me you won't break my heart, you won't tear my world apart, that you'll be there when I need because I wanna tell them..


Je le laisse aller se changer sans rien rajouter, après tout vaut mieux pas qu'il sache ce que je ressens à ce moment précis. Parce qu'à part le violer sur place je n'ai pas d'autres idées en tête. En même temps, m'ouvrir la porte en serviette... On en parle ou pas ? Bref. Je suis toujours accroupis à jouer avec le chien qui me fait la fête. On dirait ça fait des mois qu'il ne m'a pas vu... Bon c'est surement pas à ce point là mais ça fait quand même un moment que je n'avais pas vu son maître, donc c'est la même pour lui. J'atterris sur les fesses quand, un peu trop enthousiaste il me saute dessus, je souris alors qu'il aboi en se reculant. Bin dit le que j'ai des grosses fesses !! Le chien qui flippe parce qu'il me fait tomber quoi, on aura tout vu. Je retend la main vers lui alors qu'il fonce sur moi. Il aurait du l'appeler Brutus sérieux, aucune douceur.  Pourtant je me rappelle que lorsqu'on l'a trouvé c'était pas le cas, je me rappelle du regard qu'il nous a lancé alors qu'on sortait le rejoindre, le moment de panique quand Nath s'est approché de lui et la reconnaissance dans ses yeux quand on lui a servit a manger. Bon certes c'était des pâtes et du poulet, mais on avait que ça sous la main ce soir la. Je ne sais pas depuis combien de temps ce petit chiot n'avait pas manger mais il s'était jeté dessus après l'avoir renifler quand Nathaniel lui a poser l'assiette au sol. On l'avait regarder manger comme des idiots attendris et on avait finit au lit, comme d'hab. Après, on avait fumer une clope tranquille, couché dans le lit j'observais, comme toujours, le plafond la tête calée contre lui enroulée dans ses draps puisque j'étais nue. Je prenais quasiment toute la place dans le lit étant en diagonal, mais ça n'a pas dérangé Jack parce que je l'ai senti sauter sur le lit pour s'installer confortablement sans demander son reste. On s'était regardés et on avait ris, ce chiot était juste énorme. Mais au final on l'avait laissé faire tellement il était mignon, enfin personnellement ça ne me dérangeait pas puisque c'pas avec moi qu'il dormirait le reste du temps, ahah ! Je me demande si du coup il dort toujours dans le lit, je le regarde en souriant, il a vraiment un tête trop mignonne, vous savez ce genre de tête ou quand vous le regardez vous êtes obligé de sourire comme un débile. Bin Jack c'est ça. Nath revient me demandant ce que je veux boire mais je décide de rester par terre jusqu'à ce que le chiot en ais marre et file se coucher dans son panier de lui-même. « Oh bah je sais pas, tu me proposes quoi ? » J'espère qu'il a quelque chose d'assez fort, pour que ça monte assez vite. Parce que pour l'instant l'ambiance n'était pas trop là. En même un rencard, il s'attendais à quoi lui aussi !! Mais bon, je suis tout de même contente d'être ici, de voir qu'il va bien. Parce que le stress de l'alerte à la bombe c'était quelque chose mon dieu. La peur de perdre deux personne qui me sont cher, c'était horrible a vivre et je ne le souhaite à personne.  J'avais déjà vécu ça avec mon père, sauf que la c'était multiplié parce que c'était d'un coup. Pour mon père j'avais eu le temps de m'habituer -on va dire- à sa maladie. Une fois qu'il rentré à l'hôpital je savais que j'allais le perdre. J'étais une petite fille à l'époque donc personne ne me l'avait dit clairement, mais j'avais entendue le médecin en parler avec ma mère dans un couloir, ils ne m'avaient pas vu et ma mère s'était mise à pleurer, j'avais moi étouffée mon chagrin. J'étais partie me cacher dans les toilettes, je devais être forte pour mère, mais surtout pour mon père. C'était lui qui partait il n'avait pas besoin d'avoir ses deux femmes en larmes. Ce jour-là quand  j'étais revenue dans la chambre, ma mère aussi faisait la forte devant mon père, je m'étais sentie grande d'avoir eu le même réflexe qu'elle. Mais mes yeux s'étaient posé sur mon père qui s'affaiblissait de jour en jour, les larmes m'étaient remontés aux yeux et il m'avait sourit. Il avait compris que je savais. Mon père était un magicien, il savait tout ce que je pensais. Il m'avait demander tendrement de venir le rejoindre dans le lit, ce que j'avais fait sans protester, je m'étais blottit contre mon père. Je m'étais endormie la alors qu'il me murmurer des mots doux. Il était comme ça mon père, un vrai tendre avec les femmes. J'étais sa princesse, c'est comme ça qu'il me surnommé. Aujourd'hui, lorsque je croise des garçons qui parlent à leur chéries, des pères avec leur filles et qui les surnomment aussi comme ça j'ai l'instinct de me retourner. Je les regardent un instant en me disant que plus personne ne m'appellera ainsi maintenant. J'ai une pointe au cœur et tourne les talons avant de passer pour une folle en pleurant au milieu de la rue. Nath' revient de la cuisine avec deux verres et me tend le mien, je lui sourit. « Merci... » je porte le verre à mes lèvres et sourit en sentant la vodka couler dans ma gorge. Putain, il me connait bien. Vodka coca. Bon en même temps c'est pas comme si je me soûlais à ça lorsqu'on étaient en boîte... Il est peut-être comme moi, à retenir à force de traîner avec les gens. A cause du Starbucks, ça reste les commandes qui sont toujours les mêmes. Déformation professionnel. Mais lui il est... Revendeur ? Je sais pas trop comment nommé son métier. Si on peut appeler ça un métier au fond. Et puis je me rappelle qu'il est écrivain. Ouais. Ça doit aider un peu quand même. Je me demande si il écrit des trucs grâce à tout ce qu'il vit. Je veux dire son "métier" ne doit pas être de tout repos, il doit bien vivre des trucs bon à écrire. Enfin je sais pas. J'aimerais lui demander si je peux lire ce qu'il écrit, mais comme la dernière fois il va me remballer en me répondant de lire ce qu'il donne au journal. Ce qui me réduira à lire ce que tout le monde peut lire. Bon, j'aurais l'avantage de savoir que c'est lui, mais tout de même. Je suis sûre qu'il écrit des trucs juste pour lui, qu'il n'ose montrer à personne. Il y a bien des photos que je ne montre à personne moi. D'ailleurs en ce moment, ce sont beaucoup de photos de lui... Faudrait que j'arrête en passant. Mais c'est tellement facile de le prendre sans qu'il s'en aperçoive, surtout quand on a toujours son appareil photo planqué dans son sac. Donc des photos où il dort, ça j'en ais. Beaucoup. Trop même.  Mais est-ce de ma faute si il est photogénique aussi ? Quand il dort il est si paisible, je ne lui dirais jamais mais c'est dans ces moments là que je le trouve le plus sexy. Et c'est même pas parce qu'il est nu à mes côtés. Je relève la tête pour le regarder, non mais c'est vrai qu'il est super beau, on va pas se mentir, mais pas que. Il a se petit truc qui fait que je suis faible dès qu'il s'agit de lui. Cambrioleur ? Ah oui. Pff, ces imbéciles de flics n'avait servis à rien sur ce coup la. Juste à faire un rapport pour l'assurance, au moins j'avais réussi à me faire rembourser tout ce qu'il avait cassé. Et croyez moi, il y avait pas été doucement ce con. « Ils l'ont pas retrouvés. Ils ont pris des photos, ils ont aussi essayé les empreintes, mais ce sont les miennes, celles de ma colloc' et de mes amis. Il portait des gants non ? » c'était le seul à l'avoir vu. Je ne l'avais pas  dit aux flics, connaissant son aversion pour eux. Et puis de toute façon c'est pas comme si ils allaient pouvoir le retrouver grâce à ça. Donc autant ne pas l'embêter avec tout ça. Je finis par me lever pour le rejoindre sur le balcon, passant par la case sac à main pour attraper mon paquet de cigarette. Je ne l'ai dit à personne mais je n'avais pas fait la maline le soir quand je me suis retrouvée seule dans l'appartement. Depuis ce cambriolage d'ailleurs j'avais du mal à dormir, j'entendais toutes sortes de bruits, dont je ne faisais pas attention avant. On peut le remarquer à mes cernes quand je ne suis pas maquillée. Ce qui n'est pas le cas ce soir, donc il ne le verra pas. Sauf si je finis dans son lit ce soir, puisque je me démaquille souvent avant d'aller me coucher, sinon le lendemain matin. J'ai toujours un petite trousse dans mon sac avec du démaquillant, brosse à dents, dentifrice, maquillage et sous-vêtements. Au cas où. Puisque je suis du genre à dormir chez des inconnus le soir, comme ça le matin, je peux avoir l'air présentable en partant, surtout si je vais au boulot où à l'école juste après. Bon le mec avec qui je dors le voit rarement parce que j'essaie toujours de partir avant. Mais ça c'est une autre histoire. Je le rejoins sur le balcon, et allume ma cigarette, j'en inspire une bouffée. Ah une mentholé. Il n'y a que ça de vrai. Peu de personne fume ça, mais moi j'adore.
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MessageSujet: Re: Dating never looked so us # Elizaniel   Dating never looked so us # Elizaniel EmptyMar 26 Mai - 19:09

Elizabeth ∞ Nathaniel
Dating never looked so us.
Tandis que nous fumons tous les deux dans mon petit balcon, elle me raconta que cela n’avait rien donné. Automatiquement, lorsqu’elle m’interrogea pour les gants je revécu le moment. J’étais entré dans l’appartement, lui mettant Jack dans les bras histoire qu’elle n’ose pas trop avancer. Je savais qu’elle, seule, m’aurait suivie. Mais avec une vie dans les bras, elle n’avait pas trop rapidement bravé l’interdit que je lui avais donné, et ça n’avait pas été plus mal. Le mec, équipé d’un taser m’en avait foutu un coup. Ralentit à cause de ma consommation plus qu’outrancière d’alcool ce soir-là, je m’étais fait avoir. Et avait lamentablement terminé sur le parquais de sa chambre, minable. Revivant la scène image par image, je finis par hocher la tête. Ouais. Il avait des gants en cuir. De grande taille. En même temps, il était tout sauf petit l’enfoiré. « Oui, il en avait. » répondis-je doucement, pensant au fait que j’avais moi-même mené mon enquête. N’aimant pas particulièrement les forces de l’ordre car je baignais dans l’illégalité, j’avais tout de même mon propre réseau d’informateurs. Alors, j’avais téléphoné à mes potes et personne n’avait entendu parler d’un cambrioleur armé d’un taser. J’avais été frustré un moment, mais même si les flics ne pouvaient rien y faire je n’avais pas à avoir de regrets finalement. Me laissant aller à mes pensées, je terminais ma cigarette et buvais un coup. « J’espère que tu as faim. » lâchais-je avec un clin d’œil rentrant à l’intérieur pour me remettre à mes fourneaux quelques secondes histoires que tout soit chaud au bon moment. Car si je n’avais pas été en mesure d’être à l’heure c’était pour que toute la bouffe soit parfaite. A vivre, seul, au bout d’un moment les pizzas et les plats préparés deviennent agaçant. Alors, j’avais appris à cuisiner. C’était simple en fait, il suffisait de trouver une recette potable et d’en suivre les indications. Avec le temps j’avais appris à ne pas commettre certaines erreurs. Je faisais même des gâteaux, simples bien sûr car je n’avais définitivement pas l’âme d’un pâtissier, mais c’était sympa. Les gars se foutaient de ma gueule, n’empêche, ils adoraient manger à la maison, et pas seulement parce qu’on faisait ça devant la console. Elizabeth était la seule femme qui connaitrait ma cuisine à partir de ce soir. En effet, seuls mes potes avaient eu vent de mes talents culinaires, un jour où la pizzéria que l’on appelle tout le temps fut fermée. Je m’étais proposé pendant qu’ils se foutaient de ma gueule, et ils avaient fini par tous se la fermer au moment de déguster. Elizabeth termina sa clope et me rejoins, je souris en la regardant « Il va falloir que je te soûle pour que tu te détendes ? » lui demandais-je aussi taquin qu’à l’accoutumée. Il ne fallait pas que je la traite autrement, cela ne ferait que la stresser plus. M’occuper m’aidait à tromper mon stress. « Au fait, ton collègue de boulot est toujours amoureux de toi ? Je l’ai croisé l’autre jour, quand on faisait un foot avec Ethan ! » avouais-je en y repensant. Ce gars avait l’air plutôt sympa, et totalement à fond sur Elizabeth. Ethan l’avait d’ailleurs bien emmerdé à ce propos, mais ça je le tairais. Je ne voulais pas qu’Elizabeth s’en prenne à lui par ma faute, il serait capable de me les briser encore plus après. D’ailleurs, c’était en partie son idée tout ça. Il m’avait dit que ça ne coûtait rien d’inviter quelqu’un à bouffer quand on savait cuisiner comme moi. A moitié bourré, bien sûr, son idée m’avait semblé être la plus logique du monde. Maudit Ethan. Maudit pote qui finissait toujours par obtenir ce qu’il voulait. Car ça faisait quelques temps qu’il me tannait. Je n’avais pas remis les pieds au club depuis des lustres. J’allais dans la ville voisine, car les choses avaient été bizarres. Et je n’avais plus vraiment osé y aller. De peur de ma réaction aussi… surtout… si Elizabeth avait été là-bas avec d’autres mecs. Donc j’étais resté de mon côté. Et je n’avais pas aimé ça. Pour la première fois de ma vie, moi, Nathaniel, je n’avais pas apprécié la solitude et les filles esseulées souhaitant finir au lit avec moi. A vrai dire, à cause de la blonde juste à côté de moi, je n’avais pas trouvé vraiment d’intérêt à aucune fille depuis plusieurs mois. C’était d’ailleurs un peu effrayant, ce manque de libido pour les autres personnes qu’elle. Pendant que le repas réchauffait, je sortais assiettes et couverts, hésitant un instant à installer tout ça sur la table. « Tu préfères manger où ? Table de la salle à manger, ou salon ? » lui demandais-je histoire qu’elle puisse être le plus à l’aise.

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MessageSujet: Re: Dating never looked so us # Elizaniel   Dating never looked so us # Elizaniel EmptyVen 29 Mai - 11:40

Dating never looks so us.
It's funny because at times it feels like us against the world, they treat you like a criminal but, I'll still be your girl, I'd ride or die with you, walk the line if you asked me to. So, tell me, tell me you won't break my heart, you won't tear my world apart, that you'll be there when I need because I wanna tell them..


Il me répond par la positive, je m'en doutais. En même temps c'était obligé, les flics n'avaient rien trouvé. A par accuser mes potes un à un ils n'avaient servis a rien de toute façon.  Je me rappelle que ce connard avait un taser aussi, j'avais retrouvé Nath à terre dans ma chambre en l'ayant entendu tomber. Malheureusement je ne l'avais pas vu lui, il était passé par la fenêtre directement après avoir taser Nath', enfin j'imagine. Quoiqu'il soit quand je suis arrivée dans la chambre il était seul, la fenêtre ouverte. Le chien nous avait rejoins et avait léché le visage de Nath après que j'lui ais demander si ça allait. Du coup ça m'avait fait rire, ce petit chiot était déjà adorable avec ce qui n'était pas encore son maitre. Il termine sa cigarette et retourne dans la cuisine, espérant que j'ai faim. Putain me dites pas qu'il a fait lui-même à manger. Ah nan mais ça c'pas bien hein. Mal, mal, mal. Je tire une bouffée de ma cigarette. Ahhh putain. Il va me faire avoir une crise d'hyperventilation lui a force. On se met aux fourneaux que lorsque c'est sérieux non ? Dites moi que non. Une autre bouffée de nicotine. Mon dieu, comme si j'avais besoin de ça en plus. Je jette ma cigarette par dessus le balcon une fois que je l'ai terminer. Ca été vite, j'avais besoin de ce poison pour me calmer. Je le rejoins dans la cuisine. Bin si tiens il a fait à manger. Je souris tout de même en entrant dans la cuisine. Aller Liz' soit contente un mec te fait la cuisine. Je ne sais pas pourquoi je n'y arrive pas, peut-être parce que le seul homme à m'avoir fait la cuisine jusqu'ici c'est mon père. Ou alors juste parce qu'on fait ça que en couple. Pas quand l'on couche juste ensemble. Putain Nath' t'as oublié tout ça ou quoi ?! Et nos règles merde ! On a pas vraiment de fait de règles écrites, mais on s'étaient compris non ? Pas de rencards, pas de sentiments, pas tout ces trucs la. Je pensais qu'on étaient d'accord avec tout ça. «Comme d'hab non ?» demandais-je en souriant. Rappelle toi c'est comme ça que l'on fonctionne tout les deux. Je hausse un sourcil quand il me parle de Jim, merde. Il est pas sérieux ? Il me fait quoi là ? Un crise de jalousie ? Putain, je vais avoir le droit à tout ce soir. Ca va être de la folie. Attend, on se la refait. Ethan, Nath ET Jim en même temps ? Le meilleur ami, le plan cul et le collègue amoureux, quelle belle brochette. Putain la grosse merde quoi. En plus je suis sûre qu'Ethan a fait le con avec Jim... « Je vais tuer Ethan. Je sais qu'il a du chercher la merde avec Jim. Bon, je sais que tu ne vas rien me dire et que lui non plus. Mais Jim va me le dire lui  ! Je vais vous tuer tout les deux si vous l'avez fait chier. » Il me pose la question, mais je me doute qu'il sait déjà la réponse, Ethan sait pour Jim, parce qu'il le fait chier à chaque fois qu'il vient au Starbucks, donc au minimum une fois par jour.  Si ce n'est pas plus d'ailleurs. C'est pour ça que je suis sûre qu'il lui a dit quelque chose ce jour-là, surtout que je n'étais pas là pour le stopper donc ça devait être encore pire. « J'en sais rien. Je pense oui. Il ne m'en parle il sait que je n'aime pas ça. » retiens ça toi aussi. Si tu me parle de sentiments ce soir je te tue. « Ethan le fait toujours chier avec ça. Et moi aussi pour le coup. Il essai de nous mettre ensemble. » Comme si ça allait fonctionner tu sais. De toute façon dès que je plaît à un garçon Ethan essaie toujours de nous fourrer ensemble. Même si il sait très bien que j'ai horreur de ça. C'est encore pire puisque lui il sait le pourquoi du comment. Il doit être blasée de sa meilleure amie, mais je ne peux pas faire autrement je ne veux pas m'attacher. Je ne veux pas revivre ce que j'ai vécue avec mon père. Je regarde Nath' et me dis que quand même je suis bien dans la merde avec lui. Je hausse les épaules après sa question. « Comme tu veux. Le plus pratique pour toi. » je regarde autour de nous. « Peut-être que le salon est plus prêt de la cuisine ? » Je lui prend les couverts des mains pour mettre la table, histoire de pouvoir aider un minimum. Il revient avec des verres tranquillement, je lui souris. « Alors, tu nous as fait quoi de bon Monsieur le cuistot ? » C'est ce qu'il était après tout ce soir. D'ailleurs je ne le voyais pas du tout derrière les fourneaux, mais bon je ne le voyait pas du tout écrivain non plus alors. Comme quoi, on ne connaît jamais vraiment les gens, il y a toujours des surprises. Pas que je me vante de connaître Nathaniel sur le bout des doigts, mais bon je pensais le connaître un peu plus que ça. Finalement nous ne sommes pas si proche que je le pensais. Je suis soulagée pendant secondes avant d'avoir un pincement au cœur. Putain, c'est quoi encore cette merde.

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