AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
BIENVENUE SUR UPSIDE DOWN
Nous sommes heureux de vous accueillir et espérons que vous vous plairez à Brisbane.
En cas de question ou de problème n'hésitez pas à contacter Mitch & uc. Elles se feront un plaisir de vous répondre!♥
FUN SUR FUN FUN
Chez nous, la règle numéro une, c'est l'amusement et le respect.Vendez-nous du rêve avec des personnages haut en couleur. Amusez-vous !!♥
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez
 

  (★) we all fear how we feel inside {téo}

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

WELCOME TO BRISBANE ৩

Anonymous
Invité
Invité

MessageSujet: (★) we all fear how we feel inside {téo}     (★) we all fear how we feel inside {téo}  EmptyVen 13 Fév - 9:41


 
we all fear how we feel inside
téo & brinley ( )
 
Je laisse ma main courir contre le coton froid. Mes yeux sont clos. Je peux entendre mon coeur battre contre ma poitrine. Cela fait bien une demi heure que je me tourne et me retourne dans mon lit. Je ne semble pas trouver une position confortable. Ce n'est pas première fois. Je n'arrive toujours pas à dépasser cette ligne imaginaire qui délimitait son côté du mien. Je soupire. Je m'exaspère. Je m'enroule dans la couverture. Je sors du lit mon cousin à la main. Je laisse tomber le coussin sur le canapé. Je m'allonge sur le canapé. La couverture m'enroule toujours. Le feu crépite encore dans la cheminée. Little James dort paisiblement dans sa chambre. Les heures défilent lentement jusqu'à mon réveil. Je décide de préparer un petit déjeuner complet. Je prépare une omelette, du bacon et des pancakes. Je sors du lait que je dépose dans un tasse et du café dans une autre tasse. Deux verres de jus d'orange les rejoignent rapidement. Le comptoir est bien rapidement submergé. Je tire deux tabourets devant chaque assiette. Je me dirige vers la chambre de mon fils. Je le réveille doucement. Une fois notre déjeuner terminé, je l'emmène à l'école maternelle. Il a commencé en septembre. Je finis par rejoindre l'hôpital. Alors que je n'ai pas encore enfilé ma blouse, je vois que mon premier patient est déjà là. Son fauteuil est prêt des chaises dans le couloir devant mon bureau. Je lui fais un signe de la tête pour lui signifier que je l'ai vu et vais le recevoir rapidement. J'enfile ma blouse. Je décale les dossiers qui sont sur mon bureau pour tirer le sien. Je le parcours rapidement. Je finis par quitter ma chaise pour lui ouvrir la porte et lui faire signer d'entrer. Je rejoins mon fauteuil. Je croise mes jambes alors que mon regard se dépose sur lui. « Bonjour monsieur Halstead. Comment vous sentez-vous aujourd'hui ? Des progrès avec votre kinésithérapie ?  », lui demandais-je doucement avec un sourire encourageant. Je joins mes mains sur le sommet de mon genou. Mon regard est toujours posé sur lui. J'attends patiemment qu'il se décide à répondre. Sa situation est loin d'être facile. Il a définitivement de nombreux squelettes dans son placard... Entre la guerre, sa famille et son immobilité, sa vie n'est très certainement pas une partie de plaisir. Nous sommes là pour essayer de trier et de trouver des solutions à son ressenti et son attitude avec ses proches. À sa place, je serais sûrement dévastée. Je lui adresse un second léger sourire. Mon calepin et mon crayon de papier sont posés à côté de moi sur la petite table près de mon fauteuil.
Revenir en haut Aller en bas

WELCOME TO BRISBANE ৩

Anonymous
Invité
Invité

MessageSujet: Re: (★) we all fear how we feel inside {téo}     (★) we all fear how we feel inside {téo}  EmptyDim 22 Fév - 20:05

Je manque clairement de vie, en réalité. Je le réalise en me rendant à ma séance chez le psychologue. Cela peut sembler fou, mais je me rends parfois compte que le monde ne tourne pas rond. Il faut que je me reprenne, il faut que je voie la vérité en face, que cela soit simple ou non. Je sais que ces personnes sont là pour me filer un coup de main, et je sais que ça n’a rien d’évident. Mais que cela soit mis en place pour moi ou non, je sais aussi que je n’ai pas vraiment la possibilité de faire autrement. Je suis supposée subir et me taire, parce qu’il n’y a aucune autre méthode. Je dois me taire, parce que c’est comme ça, parce que je n’ai rien d’autre à faire, aussi. La kiné me permet de me relever, de faire avec mes jambes hors service. Et le psy, il me pousse à croire que cela ne marquera pas la fin de ma vie. Non que je prenne vraiment le temps de me confier à chaque fois mais je ne peux pas nier que ce soit utile, pour moi. Quoique j’en dise, cela me fait du bien. Alors je continue à venir. De toute manière, c’est quelque chose que l’armée m’impose, autant y prendre un minimum de plaisir, j’imagine. C’est ça, ou je peux dire au revoir à l’argent que je touche chaque mois, sans rien faire. Non que je puisse faire quelque chose, en fait. Enfin bon, cela ne me fait pas vraiment de mal alors je ne refuse pas, je vais à chaque séance, ou j’annule, quand je ne me sens pas de parler bien longtemps. Je suis tout de même libre et j’imagine que c’est ce qui me plaît.

En train de jouer à un jeu sur mon téléphone, je n’aperçois pas tout de suite la nana sortir de son bureau. Mais j’entends sa voix et je la suis à l’intérieur. Je n’ai pas forcément de parler de comment je vais, par contre. Sa question m’énerve, pour une raison qui m’échappe doucement. Celle sur la kiné, encore plus. Elle sait, en plus, que je ne supporte pas de la voir, que je ne supporte pas de passer du temps avec cette femme. « Doit-on à chaque fois commencer de la même manière ? Et si aujourd’hui, on parlait de de la bague qui n’est plus à votre doigt, aujourd’hui ? ». Cette information m’échappe, pourtant, elle se suit d’un sourire en coin sur mes lèvres. Je n’arrive pas à le retenir. Cela ne me regarde pas, et se confier n’est pas son boulot. Pourtant, je trouve la situation amusante. Et si elle se confiait, pour une fois ? J’imagine que je tape là où cela fait mal. Je m’excuserais, plus tard.

Revenir en haut Aller en bas

WELCOME TO BRISBANE ৩

Anonymous
Invité
Invité

MessageSujet: Re: (★) we all fear how we feel inside {téo}     (★) we all fear how we feel inside {téo}  EmptyVen 27 Fév - 21:43


 
we all fear how we feel inside
téo & brinley ( )
 
J’ai posé mon calepin et mon crayon. Je ne compte prendre de notes just yet. Je suis bien placée pour savoir que tous mes clients ne sont pas livres ouverts. C’est sûrement dans la description de mon travail d’aider mes clients à s’ouvrir aux autres. Dans ce monde ce n’est pas vraiment une chose facile. Les sentiments sont très vites perçus comme une faiblesse. Et dans un monde comme celui-là, il est plus simple d’être intouchable. C’est moins risqué. Les risques sont déjà trop nombreux. Les facteurs difficiles à déterminer et à contrôler. Si peu de choses sont sous notre contrôle. Alors indéniablement, il est plus simple d’afficher un masque. De se montrer cruel plutôt que sentimental. La gentillesse attire rarement du bon.  Pourtant, toutes ces petites choses font que la vie est magnifique parfois. Ces sourires d’étrangers, ces éclats de rire naturels, ces petits gestes, ces gentilles attentions, ces compliments, ces mots délicatement choisis. Prendre le temps de s’arrêter, de les percevoir parmi toute la noirceur, c’est essentiel. « Doit-on à chaque fois commencer de la même manière ? Et si aujourd’hui, on parlait de de la bague qui n’est plus à votre doigt, aujourd’hui ? » , Réplique le jeune homme. Je sens mon sourire s’affaiblir et ma volonté fléchir. Ma question était anodine. Routinière. Un point de départ afin d’établir une conversation. Je ne m’étais pas attendue à établir une telle conversation. Je l’observe quelques secondes, cherchant mes mots. La surprise me quitte bientôt. Mes sourcils se froncent. Mon visage prend cette expression bien similaire à une maitresse d’école qui cherche à réprimander un enfant qui n’a pas agi correctement.  Mes lèvres se pincent. Mes yeux azurs se plissent.   « Vous apprécieriez cela n’est-ce pas ? De parler de ma vie personnelle afin d’éviter de parler de la votre et de vous voiler la face, encore une fois sur les problèmes que vous êtes ici pour régler. Je ne suis pas désolée de vous dire encore une fois que votre seul problème n’est pas d’avoir perdu vos jambes.  Agir comme un imbécile soulage peut-être cette colère que vous intériorisez mais c’est aussi celle qui vous poussera à finir seul et aigri. C'est une fin que je ne souhaite à personne. Vous avez perdu vos jambes, êtes parti à la guerre et c’est triste mais ce n’est pas une raison pour cesser de vivre. » , m’emportais-je peut-être un peu trop. Je referme mes lèvres, regrettant presque aussitôt les mots qui viennent de s’en échapper. Je passe la main dans mes cheveux blonds puis me saisit de mon calepin. Je dépose de nouveau mon regard perçant sur le jeune homme. « Parler de moi ne vous permettra pas d’avancer et encore moins de faire face à tout ce qui vous hante.  Alors, non, nous n’allons pas commencer la séance par une update sur ma vie sentimentale, monsieur halstead. »
Revenir en haut Aller en bas

WELCOME TO BRISBANE ৩

Anonymous
Invité
Invité

MessageSujet: Re: (★) we all fear how we feel inside {téo}     (★) we all fear how we feel inside {téo}  EmptyVen 6 Mar - 15:24

Son sourire disparaît dès que la phrase franchit mes lèvres. Je regrette d’avoir dit ça, sa situation ne me regarde pas et en plus de ça, je me montre totalement désagréable à son égard, elle ne m’a rien fait, au contraire elle fait de son mieux pour m’aider. Qu’une bague manque sur sa main, soit, cela ne me regarde pas et il serait sans doute préférable que le sujet ne vienne pas sur le tapis. Pourtant, je me montre totalement détestable en lui posant la question de la fin. Pourquoi il n’y a plus rien. Elle peut l’avoir enlever pour la faire nettoyer ou une connerie de ce genre, pourquoi a-t-il fallu que je lui pose la question ? Le sujet ne me regarde pas. Pire encore, justement, je m’en moque, en plus. Mais non, il a fallu que j’abuse jusqu’au bout et en voyant son teint pâlir, je comprends avoir touché un sujet sensible, quelque chose qu’il n’aurait pas dû lâcher. Le pire, c’est qu’elle ne m’a rien fait, rien dit qui puisse entamer ma colère ou me faire parler de cette manière. Non, je me montre dégueulasse par pure envie et je n’ai pas pu m’en empêcher, je ne le peux jamais, de toute manière, et je suppose que cela se ressens, maintenant. La prochaine fois, sans doute vaudra-t-il mieux que je ferme ma grande gueule. Elle n’est pas contente et cela se voit tellement que je n’ose rien ajouter. Et c’est là qu’elle se décide à lâcher son venin. Je me retiens de répondre, je l’écoute, gardant les lèvres scellées et j’attends ma sentence. Donc ouais, j’agis comme un crétin, ce n’est pas faux. Je fais ça pour me cacher et jusqu’à présent, ça marche plutôt bien. Ma stupidité les pousse à me détester et à tourner la tête, oubliant la chaise, oubliant le handicap, puisqu’ils ne voient plus que l’abruti assis dessus. Mais malgré tout, elle frappe là où ça fait mal et je baisse les yeux, alors qu’elle continue de parler, et qu’elle me dit que je ne dois pas cesser de vivre. Je ne sais pas quoi lui dire parce que je sais qu’elle frappe au bon endroit, là où cela fait vraiment bien mal et je ne sais même pas quoi ajouter à tout ceci, espérant que cela va aller en s’arrangeant, ne serait-ce qu’un peu. Mais je sais que cela ne fonctionne pas de cette manière. Et qu’il faut que je me taise. Oui, c’est aussi de ça qu’il est question. Guérir n’est pas évident, mais c’est à moi, et à moi seul de choisir de le faire. C’est là, dans ma tête. Mais ça ne veut pas disparaître. La guerre m’a changé, j’ai perdu mes jambes mais j’ai aussi perdu le goût à la vie. J’avais bien des choses à régler là-bas, pour mon père, pour réussir à guérir ou ce genre de chose. Mais cela ne fonctionne pas de cette manière et c’est ce qui me brûle l’âme, sans doute, ce qui me rend aussi insupportable.. « C’est dommage, j’aurais aimé entendre les potins pourtant ». Parler de moi me rend mal à l’aise, surtout aujourd’hui, et je ne parviens même pas à savoir pourquoi. Il faut que je me calme, il faut que je me décide à reprendre le contrôle, au moins deux minutes. Je souffle un coup, lève alors les yeux vers elle et tente de sourire, alors qu’il n’y a là qu’une grimace. « Désolé ».

Revenir en haut Aller en bas

WELCOME TO BRISBANE ৩

Anonymous
Invité
Invité

MessageSujet: Re: (★) we all fear how we feel inside {téo}     (★) we all fear how we feel inside {téo}  EmptyDim 8 Mar - 16:18


 
we all fear how we feel inside
téo & brinley ( )
 
J’ai été directe. J’y ai été un peu trop fort peut-être. Pourtant, les limites sont nécessaires. Particulièrement dans mon métier, c’est facile de reculer les lignes. Elles sont pourtant élémentaires. Sans ses lignes qui ne doivent pas être franchies, le chao peut se glisser. Cet environnement doit être sacré. Il doit être intime et personnel. Il doit être centré sur le patient. Il doit être son moment où il peut se pencher, refléter et analyser sa vie, ses erreurs, ses tracas du quotidien. Ce moment que nous partageons se doit d’être purement professionnel, médical et neutre. Pourtant, tout deux avons franchi une ligne. Il me laisse continuer, m’aventurer. Il ne dit rien. Pourtant, j’ai conscience d’avoir exprimé les mots qui ont un poids important. Le brun finit par laisser échapper un commentaire. « C’est dommage, j’aurais aimé entendre les potins pourtant » , me déclare-t-il . Je prends notes. Je documente notre échange pour son dossier, pour évaluation future. Mon stylo glisse rapidement sur la feuille alors que je réprimande un sourire. Il utilise l’humour. C’est rassurant et presque commun. Cependant, il se voile la face encore une fois. « Je n’en doute pas.  Ce n’est pas facile d’exister et encore moins d’aller de l’avant. Je comprend ne vous en faîtes pas. Est-ce que je peux vous appeler Téo ? » , me contentais-je de répondre. Alors que je relève le regard de mes notes, nos regards se croisent. « Désolé » , s’excuse-t-il en grimaçant. Il semble sincère. Et ça me semble être déjà un pas dans la bonne direction. Un large sourire illumine mon visage. « Ce n’est pas la peine de vous excuser. Et avec votre sœur, comment se passe les choses ?  Vos amis doivent être heureux de votre retour, j’imagine. » Et nous voilà de retour de l'autre côté de la ligne. Mon regard est toujours posé sur lui. Je ne suis pas prête à abandonner. Je suis certaine qu'il peut aller mieux. Il lui faut simplement réaliser qu'il en a le droit et qu'il en est capable. Je peux l'aider. S'il se décide à me laisser le faire. Si mes yeux pouvaient parler, il lui crierait sûrement qu'il n'est pas trop tard et qu'il peut se reposer sur moi. Je suis là pour ça.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

WELCOME TO BRISBANE ৩


Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: (★) we all fear how we feel inside {téo}     (★) we all fear how we feel inside {téo}  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(★) we all fear how we feel inside {téo}

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» #24 (+) 'Cause I feel like I'm walkin' on a tightrope feat Jessie
»  #24 (+) 'Cause I feel like I'm walkin' on a tightrope feat Jessie

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
upside down :: 
05 - a small escape
 :: Ashes & Dust :: ancient history
-