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 (terminé) there's no escape ⚜ noam

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MessageSujet: (terminé) there's no escape ⚜ noam   (terminé) there's no escape ⚜ noam EmptyLun 24 Nov - 22:52


 
You've been flying like a bird with no wings  ( )
Sa tête repose sur ses mains croisées sur le comptoir, ses deux bras suivent également le mouvement. Son regard est posé sur le verre à ses côtés. Il est vide pourtant quelques secondes auparavant ce n’était pas le cas. Son cœur s’emballe. Ses pensées sont brouillées. Le bar n’a pas encore ouvert ses portes. Ses deux employés ne sont pas arrivés. La lumière n’est même pas allumée. Seul des faibles rayons s’échappent au travers des fenêtres fermées. Il est presque une heure de l’après-midi. Lee a un goût métallique dans la bouche et du sang sur les mains. Elle se sent étourdie et épuisée. La demoiselle pousse un profond soupir. Foutu corps. Foutu maladie.  Ses jambes tremblent sous son poids. Elle se redresse calmement et tire un tabouret sous elle. Rapidement, la rouquine retrouve sa position initiale. Une statue qui laisse les minutes passer. Jack Daniels, l’appelle, un autre verre lui dit-il. Mais il est bien trop tôt ou trop tard pour en prendre un autre. Ses pensées s’imaginent ce que dirait son époux… s’il était encore présent. Mais il n’est plus là. Son verre s’écrase contre le mur. Son corps s’est exprimé sans son autorisation. Cette perte de contrôle l’exaspère, l’insupporte. Lee pousse un juron avant de se relever pour se réassoir. L’abandon, ignorer le problème, ignorer les éclats de verre sur le sol, c’est tellement plus facile. Lee ne l’a pas entendu entrer. Comment est-il entré d’ailleurs ? N’a-t-elle pas verrouillé la porte d’entrée. Son regard plonge dans le sien. Un léger sourire se dessine au coin de ses lèvres.  Elle finit par se redresser, réarranger un petit peu ses cheveux et se tenir plus droite sur sa chaise.  Lee est le genre de personne qui n’attache pas véritablement d’importance à son apparence. Mais Lee a un secret. Un secret que le reste du monde ignore à une exception près. Et son langage corporel, son apparence ne peuvent pas la trahir. Pas maintenant. Lee n’est pas prête à l’avouer, à se l’avouer. Son regard n’a jamais quitté le sien. Lee inspire et expire avant de prendre la parole : « J’ai encore laissé la porte ouverte ? » Ignorer l’éléphant dans la pièce. Ignorer qu’il voit clair dans son jeu. Ignorer qu’il se doute que quelque chose ne va pas. Ignorer qu’il la connaît trop bien pour ça. Son estomac est noué.  Son cœur s’emballe. Et s’il réussit à le lire sur son visage ? Et s’il réussit à comprendre les pensées qui lui traversent l’esprit ? La jeune femme est chancelante l’espace d’un instant alors qu’elle s’éloigne du comptoir pour prendre un balais et une pelle.  Il lui faut se souvenir que la vie ne s’est pas arrêtée et que les débris sont toujours sur le sol.  Ils se connaissent depuis l’école primaire. Ils ont mal tourné ensemble. Ils ont commencé un jeu dangereux ensemble. Ensemble, ils ont dépassé des limites. Ensemble, ils ont défié et regardé la vie droit dans les yeux. Ses mains tremblent alors qu’accroupie, elle dépose les bouts de verre dans la pelle.  Son pouce saigne. La jeune femme jure. Lee est en colère. En colère contre le monde et son injustice. En colère contre sa mal chance éternelle. En colère contre lui. Parce qu’il est encore là après tout ce temps malgré sa dernière tentative visant à l’éloigner d’elle. Et que peut-être Lee sera forcée de l’abandonner. Lee a l’impression que l’univers s’acharne sur son âme.


Dernière édition par Lee Bjørnsøn le Mar 6 Jan - 20:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (terminé) there's no escape ⚜ noam   (terminé) there's no escape ⚜ noam EmptyMer 26 Nov - 23:05

parfois, noam, il se demande comment ils en sont arrivés là. parfois, noam, il songe à ces temps où tout était plus simple. où son rire résonnait comme une musique apaisante. où son sourire teintait chacune de ses phrases de cette malice irrésistible. où sa tête venait se nicher dans le creux de son cou, comme à la recherche de cet abri qui la protégeait de l'extérieur. ces temps sont loin. ces temps font mal. parfois, noam, il aimerait retourner en arrière. il aimerait rayer ses erreurs. gommer les fautes. et tout reprendre depuis le début. maintenant qu'il sait, détenteur du savoir précieux du futur, il aimerait retourner dans le passé. et murmurer à sa propre personne les pas à suivre. les choix à faire. pour qu'elle ne souffre plus, lee. pour que son rire continue à résonner comme une musique apaisante. pour que son rire continue à teinter chacune de ses phrases de cette malice irrésistible. pour que sa tête continue à se nicher dans son cou. et que jamais, les maux ne l'atteignent.

mais ce serait trop beau. ce serait trop simple. madame la vie, elle s'amuse là-haut. elle se joue de nous, pauvres humains. nous ne sommes que de simples marionnettes. que des pions insignifiants. alors noam, il essaie de comprendre comment il pourrait faire pour arranger les choses. pour qu'elle arrête de le regarder avec ce regard assassin. cette lueur insupportable dans les yeux qui lui crie que tout est de sa faute. qu'il n'est que l'auteur de son propre malheur.

noam, il arpente les rues. les mains dans les poches. le col de son manteau relevé jusqu'aux oreilles. il en mordille la tirette. il regarde pas les passants, noam. il est bien trop concentré sur ses pas qui le mènent instinctivement vers ce bar. il n'est qu'une heure de l'après-midi. aucun signe de vie. les lumières sont éteintes. les stores sont baissés. et pourtant, il sait qu'elle est là. que dans ce repère, elle se cache aux yeux de tous. mais noam, noam, il n'en peut plus. il ne veut plus qu'elle l'évite. il ne veut plus qu'elle soit seule. alors noam, il ouvre la porte.

lee, elle est là. assise au comptoir. le regard rivé sur les cadavres d'un malheureux verre. noam, il déglutit devant cette image. elle a l'air si seule. si fragile. si éteinte. cette vision l'insupporte. il serre les poings, noam. elle détourne enfin son regard pour le poser sur son ami. un sourire se dessine sur ses lèvres. noam ne le lui rend pas. parce qu'il sait que c'est faux. lee, elle a plus envie de sourire. j’ai encore laissé la porte ouverte ? noam hausse les épaules. comme si une porte verrouillée pouvait m'arrêter. c'est mal me connaître. il rit légèrement. son rire emplit la salle si calme mais il retombe platement. il n'en trouve pas d'écho chez sa partenaire. noam, il la suit du regard quand elle se dirige vers les débris de verre, armée de son balais et de la ramassette. noam, il l'observe, accroupie, balayer les morceaux du passé. tremblante. noam, il fronce les sourcils. noam, il s'approche. et quand une goutte de sang vient perler au sommet de son pouce, noam s'accroupit et lui prend ses armes des mains. laisse-moi faire. il plonge son regard dans le sien. il reste un instant comme ça. le souffle court. les yeux dans les yeux. ils n'ont pas besoin de plus pour se comprendre. laisse-moi faire. laisse-moi prendre soin de toi. laisse-moi venir à toi lee. qu'il lui crie noam. mais lee. lee dans son regard, noam il ne voit que de la colère. alors noam, il baisse les yeux. et balaie les cadavres d'un geste brusque. il se relève et dépose le tout sur le comptoir. il pousse un long soupir. et se lance. tu n'es pas obligée de faire ça. il se retourne et fait face à lee. il se rapproche. lentement. redoutant sa réaction. tu n'es pas seule lee. je suis là. et il sourit. légèrement. comme un enfant cherchant à se faire pardonner.
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MessageSujet: Re: (terminé) there's no escape ⚜ noam   (terminé) there's no escape ⚜ noam EmptyVen 28 Nov - 19:18


 
You've been flying like a bird with no wings  ( )
C’est plus facile de prétendre que tout va bien. C’est plus facile de prétendre que rien n’a changé.  C’est plus simple de se dire que ce n’est rien. Que tout cela n’est qu’un cauchemar qui va se terminer bientôt. «  comme si une porte verrouillée pouvait m'arrêter. c'est mal me connaître. », l’entend-t-elle lui répondre. Lee le sait très bien, un peu trop bien même. La belle a envie de le corriger, de lui dire qu'elle le connaît encore mieux qu’elle-même. Pourtant, Lee ne répond pas. Elle préfère se concentrer sur les débris sur le sol. Elle s’active, s’entête malgré cette fatigue qui lui pèse sur les épaules. Ses tremblements la trahissent. Le verre la coupe. Un juron s’échappe de ses lèvres. Noam s’est accroupi à côté d’elle. Son regard retrouve le sien. Des papillons s’éveillent dans son ventre comme bien souvent. Sa respiration s’est coupé un instant sans qu’elle ne le désire. « laisse-moi faire.  », dit-il. La jeune femme regarde son pouce meurtri et abandonne. Le balai et la pelle se retrouvent dans les mains de Noam. Lee se relève et retourne près du comptoir. Elle passe son doigt sous l’eau froide qui coule par le robinet. Un frisson la traverse. Noam soupire derrière elle. Un bruit sourd et un regard lui confirme qu’il a terminé. Il a été beaucoup plus rapide que Lee ne l’aurait été. Ça l’agace. Sa propre incapacité à fonctionner correctement l’exaspère. Elle s’emporte dans son esprit. Elle s’en veut terriblement. Comment fait-elle pour être aussi peu agile ? Elle attrape la pelle et dépose les débris dans la poubelle. Ses yeux restent attachés quelques instants à ces débris. Ces débris d’une colère qui ne demande qu’à éclater. Noam soupire. Lee déteste la situation, cette tension qui s’installe toujours davantage. «  tu n'es pas obligée de faire ça. », déclare-t-il. Son cœur ratte un battement. Est-il au courant ? Son visage se ferme. Non, il ne peut pas être au courant. La rouquine se force à respirer doucement. Prenant une respiration. Il se retourne. Il lui fait face. Son rythme cardiaque s’emballe. Respire, Lee. Respire. Respirer semble si facile qu’on en oublierait que c’est nécessaire. Il se rapproche. « tu n'es pas seule Lee. je suis là. », lui dit-il. Il faut toujours qu'il prononce les mots qu'elle aimerait entendre. Il faut toujours qu'il soit là, près d'elle quand elle a besoin de lui. C'est déroutant. Seulement, Lee ne peut pas. Lee ne veut pas reposer ce poids sur ses épaules. Les siennes ont déjà du mal à le supporter. Lee a bien souvent l’impression d’être un poids pour Noam. Quelqu’un qui l’entraine vers le bas, qui l’entraine dans ses misères. À la mort de son époux, il s’est assuré qu’elle ne fasse pas de bêtises. Il est même passé presque tous les soirs pour s’assurer qu’elle mangeait, qu’elle n’abandonnait pas. Il l’a vu dans ses pires moments comme dans ses meilleurs. Mais les meilleurs moments, il lui semble bien trop loin. Ils ne sont qu’un distant mirage qui s’est niché dans son esprit. Comme un rêve lointain qui a cessé d’exister. Sa gorge est nouée. Son cœur est serré. S’il lui restait des larmes peut-être qu’elles se manifesteraient. Mais à la place, sa voix est froide. Un peu trop malgré elle.  « Mais je veux être seule.  », lui répond-t-elle. C’est sa douleur qui parle. C’est cette douleur qui l’empêche de voir le reste du monde et qui l’enferme sur elle-même. Cette douleur et cette peur inlassable qui lui murmurent que sa vie ne tient qu’à un fils. La rousse ment. Elle ne veut pas être seule. Elle veut se cramponner à lui de toutes ses forces. Elle veut le serrer dans ses bras aussi fort que possible. Elle veut qu'il lui dise que tout va bien se passer, qu'il ne l'abandonnera pas. Lee ne veut pas le lâcher. Lee ne veut pas lâcher prise et le perdre. Lee a peur qu’il finisse par abandonner lui aussi. Lee a peur de l’entrainer avec elle dans les profondeurs de son désespoir. La rousse tient bien trop à lui pour le laisser faire. « Tu ferais mieux de partir. » Son regard s’abaisse sur le sol. Ses mains tremblent alors elle les glisse dans ses poches. Sa volonté fléchie, son cœur s'emporte et parle à sa place. « Tu as tort. Je suis obligée de faire ça, Noam. Parce que je peux pas te laisser tomber avec moi. », lâche-t-elle à mi-voix finalement sans oser vérifier s’il l’a entendu.
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MessageSujet: Re: (terminé) there's no escape ⚜ noam   (terminé) there's no escape ⚜ noam EmptySam 29 Nov - 21:46

et ils courent.
main dans la main.
les joues rosées par l'effort. mais un sourire aux lèvres. lee est heureuse comme jamais. riant aux éclats. lee regarde droit devant. lee est triomphante. lee est invincible. comme pour prouver à elle. aux autres qu'elle n'est pas aussi fragile. qu'elle est forte. prête à affronter l'avenir. capable de surmonter les obstacles. noam, il soupçonne de défier l'avenir. de chercher le destin. car lee, elle n'attend qu'une chose : se confronter à l'inconnu. aventurière intrépide. mais noam, il serre un peu sa main. juste comme ça. juste au cas où elle trébucherait. pour mieux la relever.
et continuer à courir.
sans s'arrêter.

mais aujourd'hui, ils ne courent plus. c'est fini. lee s'écroule. le regard rivé au sol, elle ne défie plus l'avenir avec tant d'assurance. lee, elle a tendance à se cramponner au passé. lee, elle avance à reculons. alors, noam, noam la tire. de toutes ses forces. avance lee lui crie-t-il. mais lee, elle veut plus. elle veut pas. lee veut juste qu'il lâche sa main. et que chacun puisse prendre des directions opposées. mais noam, il serre sa main de toute ses forces. tellement que ses phalanges blanchissent. tellement que lee réprime un cri de douleur. mais noam s'en fout. noam, il ne veut pas la lâcher. noam veut juste la relever.
pour qu'ils puissent continuer à courir. sans s'arrêter.

et qu'ensemble, ils franchissent la ligne d'arrivée. mais je veux être seule. sa voix est si froide. si dure. ça fait mal quelque part. là. au coeur. là. au ventre. alors noam, il croise les bras sur sa poitrine. comme pour panser la douleur. tu mens lee. tu ne veux pas être seule. je le sais. je le sens. tu mens lee. mais noam ne dit rien. la laissant continuer. tu ferais mieux de partir. et elle baisse les yeux. comme si le regarder dans les yeux être trop dur. comme si elle ne pensait un traître mot de ce qu'elle venait de dire. alors noam, ça lui redonne l'espoir. que tout peut encore s'arranger. qu'entre les lignes, elle lui lance un appel à l'aide. alors noam. il bouge pas. tu as tort. je suis obligée de faire ça, Noam. parce que je peux pas te laisser tomber avec moi. sa voix se brise. la dernière phrase, murmurée. marquée par le désespoir. dans cette pièce où seuls leurs souffles viennent rompre ce calme plombant, noam n'en perd pas une miette. et noam, il fronce les sourcils. il comprend pas. il comprend plus. lee, elle parle de choses qui le dépasse. comme un message codé dont il ne connaît pas la clé de lecture. il se sent à part. mis à l'écart. et ça le mine. et ça le met en colère. parce qu'elle met une barrière entre eux. parce qu'elle ne veut plus de lui. alors qu'elle en a atrocement besoin. tu crois sincèrement que je vais me casser? tu crois sincèrement que je vais te laisser seule, à péter des verres pour extérioriser je-ne-sais-quoi? tu te trompes lee. il balaye la salle du regard. les lumières éteintes. les perles de sang sur le sol. les débris de verre. ce scénario lui donne des frissons. il prend conscience de l'abîme dans laquelle son amie tombe en chute en libre. il secoue la tête, cherchant à se débarrasser de cette image. je comprends pas lee. je comprends pas pourquoi tu t'acharnes tant à me mettre sur la touche. ça me mine de te voir dans cet état et de pas savoir pourquoi. il s'approche. lentement. rompant la distance qui les sépare. il se poste là. juste devant elle. il baisse les yeux. délicatement, il encadre son visage de ses mains. et il l'incite à lever les yeux sur son visage. regarde lee. regarde ce que tu me fais. regarde comme je suis sincère. regarde. je suis là. je veux simplement t'aider. sa voix est douce. comme une caresse. sonne comme une supplication désespérée.
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MessageSujet: Re: (terminé) there's no escape ⚜ noam   (terminé) there's no escape ⚜ noam EmptySam 29 Nov - 23:41


 
You've been flying like a bird with no wings  ( )
Lee est désespérée. Lee s’attarde sur le passé. Encore plus alors que le présent lui échappe. La rousse déteste lorsque quelque chose s’échappe de son contrôle. Lorsque sa vie s’échappe de son contrôle. « tu crois sincèrement que je vais me casser? tu crois sincèrement que je vais te laisser seule, à péter des verres pour extérioriser je-ne-sais-quoi? tu te trompes lee. » , lui réplique Noam. Il devrait pourtant. Décidément, il est aussi têtu qu’elle. C’est peut-être grâce à ça qu’ils sont toujours amis. Contrairement à bien d’autres alors que Lee le repousse, il ne la laisse pas faire. Lee soupire. Elle soupire parce qu’il a raison. Parce qu’elle prend un mauvais chemin. Mais de toute façon, elle n’a jamais su s’y prendre. Il faut toujours qu’elle prenne les choses à l’envers. C’est une habitude chez elle d’agir toujours dans la précipitation. Face à un mur, la belle fonce dedans à coup de poing au lieu de trouver un moyen pour l’éviter, le contourner. Lee, elle court, toujours et sans relâche après son passé, sa vie. Elle s’emporte, elle s’envole, elle s’écrase sur le sol. Et là, ça l’exaspère son incapacité à se maitriser. La demoiselle n’a pas répondu. Il semble comprendre puisqu’il continue à parler. De toute manière, Lee n’est jamais très bavarde. « je comprends pas lee. je comprends pas pourquoi tu t'acharnes tant à me mettre sur la touche. ça me mine de te voir dans cet état et de pas savoir pourquoi. » , poursuit le brun. Il s’approche lentement. Son cœur s’emballe de nouveau. Comme pour lui rappeler qu’il existe encore caché sous toute cette colère, cette peur et cette tristesse. Lee s’imagine trop souvent le pire pour oublier le bon. Pourtant, Lee a conscience de la chance qu’elle a de l’avoir. Sans lui, Lee ne serait probablement pas là. Noam baisse les yeux. Délicatement, il encadre son visage de ses mains. Son cœur rate un battement. Respire Lee. Respire. « je veux simplement t'aider. » , s’explique-t-il. Le ton de sa voix la fait tressaillir. Lee se sent coupable. Terriblement. Et cela ne lui arrive pas souvent pour ne pas dire jamais. Lee a fait un nombre incalculable de choses dont elle devrait avoir honte ou ressentir de la culpabilité mais pourtant ce n’est pas le cas. Il a le droit de savoir lui crie sa conscience mais son cœur s’y oppose. Il refuse de lui annoncer ça. Il refuse de le faire traverser ça avec elle. « Tu ne peux pas m’aider. », répond la jeune femme doucement. Une once d’hésitation pourtant trahit son ton neutre. Il ne peut pas, n’est-ce pas ? Lui dire n’aura que des conséquences négatives ? Il voudra être là pour elle. Et bientôt, il sera attristé pour elle. Et peut-être qu’il la verra dépérir, mourir. Pire, il voudra sûrement qu’elle se fasse soigner, qu’elle vive. Son regard plonge dans le sien. Dans ce regard déroutant, rassurant et profond. Lee lui demande pardon, elle lui demande de l’excuser pour ce qu’elle va lui dire. Lee le supplie de la pardonner. L’irlandaise a la tête qui tourne et la gorge sèche. « J’ai… Je suis malade. Pas le genre de maladie qui guéri au bout d’une semaine. Pas le genre de maladie pour laquelle il suffit de prendre des médicaments pendant une semaine pour aller mieux… Je voulais t’épargner tout ça… en ne disant rien. Et c’est encore le cas, tu peux encore partir, je ne t’en voudrais pas. Tu n’as pas à rester. Personne ne t’oblige pas à être là, Noam. Tu as déjà fait bien plus que n’importe qui pour moi. C’est déjà assez… et même beaucoup trop. Alors je ne vais pas te demander de rester, je ne vais pas te demander d’être là. Je vais te demander de partir. Je vais te demander de partir une dernière fois. »
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MessageSujet: Re: (terminé) there's no escape ⚜ noam   (terminé) there's no escape ⚜ noam EmptyJeu 4 Déc - 17:36


j’ai… je suis malade. pas le genre de maladie qui guéri au bout d’une semaine. pas le genre de maladie pour laquelle il suffit de prendre des médicaments pendant une semaine pour aller mieux… je voulais t’épargner tout ça… en ne disant rien. et c’est encore le cas, tu peux encore partir, je ne t’en voudrais pas. tu n’as pas à rester. personne ne t’oblige pas à être là, Noam. tu as déjà fait bien plus que n’importe qui pour moi. c’est déjà assez… et même beaucoup trop. alors je ne vais pas te demander de rester, je ne vais pas te demander d’être là. je vais te demander de partir. je vais te demander de partir une dernière fois.

noam, il a le coeur qui s'arrête.
noam, il a l'impression que le sol s'écroule sous ses pieds.
et qu'il tombe.
en chute libre.

dans ce tunnel noir et infini. les racines l'écorchent. la terre l'asphyxie. mais dis-moi alice, quand est-ce qu'on arrive? quand est-ce que ta putain de porte montre le bout de son nez? quand est-ce que le pays des Merveilles daigne enfin se montrer? est-ce qu'on va devoir encore en baver longtemps avant de pouvoir goûter à tes champignons magiques et se défoncer avec ta chenille bleue? tu n'es qu'une menteuse alice. au bout du compte, y a que la vie. la vie et son putain trou de merde dans lequel chaque être humain tombe inévitablement. que chaque être humain creuse soi-même.

les mains de noam retombent. lentement. comme si la lenteur de son geste lui permettait de mieux assimiler l'horrible nouvelle. lee est malade. lee souffre. et lui, le con, il a rien vu venir. il s'en veut tellement. de pas l'avoir protégée comme il le devait. il se l'était promis, pourtant. dès ce jour où, de façon irrémédiable, ils étaient liés. lorsqu'il fallait porter le chapeau dans une affaire qui avait mal tourné, noam s'avançait un sourire arrogant sur le bout des lèvres. lee était hors de danger, c'était le principal. et quand, remontée, elle venait le réprimander de l'avoir ainsi défendue. de s'être vendu à sa place. noam se contentait d'hausser les épaules. d'un geste de la main lui signifier que ce n'était rien. noam se considérait comme cet ami-bouclier. celui qui, vaillamment, s'élançait devant elle pour prendre le coup. au début, ça fonctionnait bien. au début, ils étaient heureux ainsi. au début, lee ne faisait que sourire. et puis, il est parti. l'amour de sa vie. et noam, il a rien su faire. et noam, il a failli. noam, il se souviendra à jamais de son regard éteint. de la tristesse qui se dégageait dans sa voix. et comme un sombre cauchemar, cette image venait le hanter la nuit, lui rappelant ô combien, il n'était pas invincibles. ô combien, ils ne l'étaient pas. alors noam, il s'est promis. je ne ferai plus la même erreur.

mais le sort en a encore décidé autrement. le sort, il s'acharne sur le pauvre corps de lee. de l'intérieur, il la ronge. comme si elle n'avait pas encore assez souffert. alors que noam, là, à côté. grand gaillard, débordant d'une énergie intarissable. la vie semble lui sourire. pourtant, il a bien envie de lui dire à cette putain de vie qu'il mérite plus d'être le bouc-émissaire que sa pauvre amie. mais la vie, la vie elle fait la sourde oreille. et la vie, elle s'acharne sur les plus faibles. salope.

noam, il regarde lee. elle semble être désolée. pardon peut-il lire dans son regard. et ça, ça lui fait mal. parce que ce n'est pas à elle de l'être. parce qu'elle, elle n'a rien demandé de tout cela. alors noam, il ferme les yeux. il se passe la main sur le visage. comme pour essuyer la nouvelle. comme pour panser ses maux. noam, il a envie d'ouvrir les yeux. et découvrir que tout cela n'était qu'une funeste blague. un horrible cauchemar. mais noam, quand il ouvre les yeux. il n'y a que lee. lee et son regard. lee et sa putain de maladie, assise sur son épaule. narguant noam. lui tirant la langue comme un enfant.

tu veux vraiment que je parte lee? c'est vraiment ce que tu désires? cette question lui écorche la bouche. non, elle n'a pas envie. mais la connaissant, elle niera tout en bloc. elle lui demandera de prendre la porte et de la laisser seule. alors noam, il insiste du regard. dis la vérité lee. reconnaître qu'on a besoin de quelqu'un n'est pas synonyme de faiblesse. mais plutôt d'une grande sagesse. ne joue plus à l'intrépide, lee. pas aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: (terminé) there's no escape ⚜ noam   (terminé) there's no escape ⚜ noam EmptyVen 5 Déc - 19:26


You've been flying like a bird with no wings ( )
Lee ne se souvient plus de rien. Elle ne veut plus se souvenir. Elle ne veut plus se rappeler de comment c’était avant. De combien c’était plus facile avant tout ça. Non parce que ça voudrait dire se rappeler de tout le reste, se souvenir que parfois ça devient bien la vie. Non, Lee veut se souvenir que la vie est une pute et qu’elle en a après elle. Ça lui donne l’impression d’être concentrée. De garder ses yeux sur la balle. Lee a arrêté pourtant de jouer. La rousse ne joue plus avec la vie. Elle évite son regard. Elle contourne la balle sans la lâcher des yeux. Elle ne l’attrape pas mais ne l’oublie pas. La vie lui rappelle souvent que la partie n’est pas terminée. Comme ce fameux jour où Lee s’est décidée à donner son sang. Ce malheureux jour qui a tout changé. La demoiselle n’a rien demandé. Elle veut juste vivre en silence, souffrir en silence. Elle veut continuer à vivre dans le passé en laissant le présent intact. Et le futur s’est embrouillé. Le futur fait son difficile. Le futur est sûrement jaloux de l’attention du passé. Le futur cherche à se faire remarquer. Le futur lui démontre qu’il n’est pas si acquis. Non, le futur il veut se mériter, se faire désirer. Alors il se montre incertain, presque improbable. Et il lui fait peur. Il la paralyse, la terrorise. L’incertitude lui donne envie de crier, de pleurer, de taper contre les murs, de casser quelque chose. L’injustice lui saisit le cœur. Les lèvres sont tremblantes un instant avant de se figer. Les yeux sont lourds et fatigués d’avoir trop pleurer. Lee n’est plus énervée à présent. Prononcer à voix haute la vérité déguisée lui donne mal au ventre et mal au cœur. Lee se dit indépendante. Lee crie qu’elle n’a peur de rien ni personne. Lee s’emporte souvent trop facilement. Lee ne demande jamais rien ça l’a tue un peu trop à l’intérieur de se sentir incapable de faire quelque chose. « tu veux vraiment que je parte lee? c'est vraiment ce que tu désires? » , lui dit Noam. Non pas du tout. Pas une seule partie de son être, pas un seul battement de cœur n’a envie qu’il disparaisse de sa vie pour toujours. Pourtant, Lee va lui répondre que oui, qu’elle veut qu’il parte, qu’elle veut qu’il s’en aille pour toujours. Pourquoi ? Parce que c’est la bonne chose à faire. Et que Lee, avec Noam, elle fait les choses bien, du moins elle essaie toujours de son mieux. Parce que Noam n’est pas n’importe qui. Parce que Lee sans Noam, ce n’est plus vraiment Lee. Et ça c’est difficile à comprendre… et encore plus difficile à admettre. Lee n’a besoin de personne. Et pourtant, si, elle a besoin de Noam. Noam, il lui permet d’exister au lieu de simplement vivre. Cependant, Lee sent sa vie lui échapper. S’enfuir à chaque respiration. Alors, Lee a envie de retenir sa respiration et de la garder à l’intérieur pour que Noam ne la voie pas s’échapper sous ses yeux. Sa main se pose sur son bras. Son regard n’a pas quitté le sien. Elle se sent étourdie. Sa voix est assurée et ferme. Presque définitive avec ce ton autoritaire qui la caractérise. « Non. Non, je ne veux pas que tu partes. Mais ce n’est pas important ça, ce que je veux. Je ne veux pas être égoïste… Pas avec toi. Je ne vais pas te laisser me regarder… partir. Je préfère être celle qui te regardera partir en sachant que tu t’en remettras que tu pourras oublier plus facilement. Pour une fois dans ma vie, Noam, je veux faire les choses comme il faut. Je ne veux pas être le boulet accroché à tes chevilles. Je ne veux pas être cette fille qui t’empêche d’avoir la tête légère et les pensées claires. Je ne veux pas te voir t’inquiéter ou te désespérer. Tu t’es déjà bien trop inquiété pour moi. Je ne veux pas t’embarquer encore avec moi dans ce tunnel, dans ce putain de trou noir. Ne me suis pas, Noam. Ça ne te fera aucun bien. Il n’y a qu’une fin pour moi et tu n’es pas obligé de me tenir la main alors que je glisse dans ce trou noir. Tu peux encore courir, tourner le dos et oublier. Je ne vais pas choisir d’essayer d’aller mieux et ça fera mal. Tu peux encore être sauvé, toi. » Sa main glisse pour trouver la sienne. Lee se rapproche doucement de lui. Une larme glisse sur sa joue. Elle s’en veut. Elle a mal de le laisser lui filer entre les doigts. Mais elle a l’impression que c’est la chose à faire. Qu’elle ne peut pas lui demander de rester… C’est trop beaucoup trop. Comment pourrait-elle lui demander de l’épauler vers l’échec ? Ou peut-être qu’elle ne veut pas finalement. Parce qu’elle sait qu’il voudra qu’elle vive. Et Lee a abandonné. Lee s’est fait une raison. Ça va faire mal, ça va être long mais après ce sera fini. Fini pour de bon. Il n’y aura plus rien. Plus de douleur, plus de culpabilité. « L’instant où tu t’es décidé à me laisser entrer dans ta vie. C’était probablement ta pire décision. T’as couru vers l’autodestruction. Je suis toxique, Noam. Je ne suis que mauvais augure. Je suis tellement désolée. Ça m’insupporte. Ça m’énerve de te forcer la main. J’ai tellement envie de te dire de te rester mais ça serait tellement mal. Et j’ai déjà trop mal pour me sentir coupable. Je préfère perdre une partie de moi que de te laisser avoir aussi mal que moi. »
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MessageSujet: Re: (terminé) there's no escape ⚜ noam   (terminé) there's no escape ⚜ noam EmptySam 13 Déc - 22:31


noam l'écoute. mais ne la comprend pas. un peu comme si elle parlait une langue étrangère. les mots le traversent mais ils sont dépourvus de tous leurs sens. elle parle. sans s'arrêter. et lui. lui rassemble tous ses efforts pour décoder le message qu'elle lui délivre. seul quelques mots lui semblent familiers : égoïste, boulet, trou noir, partir. ils l'assomment, ces mots. à mesure que les phrases s'enchaînent, noam fronce de plus en plus les sourcils. dubitatif. ou peut-être ne veut-il pas comprendre. peut-être qu'il n'a pas envie de se rendre à l'évidence qu'elle est partie. que sa lee, son alliée dans chacun de ses coups, s'est éteinte. d'une manière ou d'une autre. il n'y a que la vérité qui blesse dit-on si bien. mais noam, il ne peut s'y résoudre. noam, il ne peut accepter. noam, il garde le silence. et noam, il continue à espérer. que cachée sous cette façade, sa lee soit toujours là.

sa main vient chercher la sienne. ce simple geste. ce simple contact. sentir la chaleur de lee contre sa peau. et noam se sent comme libéré d'un poids. c'est le pouvoir de lee, ça. elle a toujours eu cet effet libérateur. parce qu'en sa compagnie, tout était plus simple. avec elle, il pouvait souffler. et vivre. elle relève la tête. elle roule sur sa joue. lentement. elle s'écrase sur le sol. comme le verre il y a de cela quelques instants. l’instant où tu t’es décidé à me laisser entrer dans ta vie. c’était probablement ta pire décision. t’as couru vers l’autodestruction. je suis toxique, Noam. je ne suis que mauvais augure. je suis tellement désolée. ça m’insupporte. ça m’énerve de te forcer la main. j’ai tellement envie de te dire de te rester mais ça serait tellement mal. et j’ai déjà trop mal pour me sentir coupable. je préfère perdre une partie de moi que de te laisser avoir aussi mal que moi. noam soupire. parce que lee se prend la tête alors que tout est pourtant si simple. si clair.

noam, c'est le genre de gars qui ne s'épanche pas. il garde son ressenti au plus profond de lui. et il se contente de sourire. noam n'est pas doué avec les mots. il ne l'a jamais été. il a toujours privilégié l'action dont le poids est bien plus important que n'importe quel discours. pourtant aujourd'hui, il sent que le moment est venu de parler. arrête. tais-toi. tu dis que des conneries. merde lee, depuis quand est-ce que le fait d'être devenu ami avec toi est la pire connerie que j'ai faite? j'ai besoin de toi lee. autant que tu as besoin de moi. de sa main, il l'attire un peu plus vers lui. et puis je pense avoir été toxique à ma manière moi aussi. peut-être que tu n'aurais pas été la délinquante que tu as été si on ne s'était pas rencontrés. il sourit légèrement, les souvenirs refaisant surface. cela fait du bien autant que cela fait mal. nostalgie quand tu nous tiens. il entoure son corps frêle de ses bras, la protégeant de son emprise. reste là lee. et tout ira bien. je te le promets. tu sais, un ami n'en est pas un si, dès la première difficulté rencontrée, il déserte comme un lâche. je ne te laisserai pas tomber. je serai là pour toi. comme tu l'aurais été pour moi. il resserre un peu plus son emprise. mais promets-moi une chose lee. il plonge sa tête dans sa chevelure, profitant au passage de l'effluve douce qu'elle dégage. elle aussi, souvenir du passé. lui assurant que malgré ses paroles défaitistes, c'est toujours bien à lee qu'il a à faire. et d'une certaine façon, il s'accroche à cet infime détail. ce mince espoir. comme le naufragé s'accroche désespérément à la bouée. n'abandonne pas.
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MessageSujet: Re: (terminé) there's no escape ⚜ noam   (terminé) there's no escape ⚜ noam EmptyDim 14 Déc - 19:34


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Lee se sent lâcher prise. Lee a l’impression de frapper sa tête contre le mur. Ça lui donne la migraine. Ça lui fait mal au crâne. Lee a mal tout simplement. Son cœur brule dans sa poitrine. Il se consume, il se tort. Sa main dans la sienne. Son cœur qui bat à nouveau correctement alors qu’il suit le sien. Sa respiration qui s’accorde à la sienne. Ça fait si longtemps que ce n’est pas arrivé. Trop longtemps même. Lee s’accroche à ce sentiment. Celui de le retrouver un petit peu. Pourtant, elle ne l’a pas perdu… pas encore. Mais dernièrement, il a eut tellement de disputes, tellement de cris, d’amertume et de regrets. C’est compliqué la vie. La douleur aussi c’est un drôle d’animal. Elle revient dans les moments de faiblesse. Elle revient dès que la belle est seule, dès qu’elle se laisse penser, exister ou respirer. Elle l’attend. Elle guette ce moment de faiblesse. Alors Lee se cache. Elle se cache derrière ce masque. Ce masque qui la force à être forte, à bomber son torse, se tenir droite, ravaler ses larmes et masquer ses tremblements. « arrête. tais-toi. tu dis que des conneries. merde lee, depuis quand est-ce que le fait d'être devenu ami avec toi est la pire connerie que j'ai faite? j'ai besoin de toi lee. autant que tu as besoin de moi. », lui dit-il. Une chaleur qui l’enveloppe. Encore son cœur qui bat, qui s’éveille. Non, rendors toi, petit cœur. Il l’attire un peu plus contre lui de sa main. Son cœur chavire. Son cœur cesse de battre une seconde. Ses papillons qui reviennent. Sa tête n’a cessé de tourner. « et puis je pense avoir été toxique à ma manière moi aussi. peut-être que tu n'aurais pas été la délinquante que tu as été si on ne s'était pas rencontrés. », poursuit-il. Lee ne peut s’empêcher de laisser échapper un sourire au coin de ses lèvres. Un sourire parce que les souvenirs lui reviennent en mémoire. Leur première bêtise, leur premier pas ensemble. Ce moment où Lee a décidé qu’il valait le coup, que ça valait le coup de s’attacher à quelqu’un. Ce moment où ils ont dépassé légèrement la limite. Sa main, ses doigts caressent doucement sa main brûlante. Comme pour tenter d’apaiser, de rassurer son ami. Il n’y a qu’avec Noam que Lee est ainsi. Il n’y a qu’avec lui qu’elle autorise cette proximité. Qu’elle s’autorise cette intimité. Il n’y a plus de bar. Il n’y a plus que Noam. Il a resserré son emprise. « tu sais, un ami n'en est pas un si, dès la première difficulté rencontrée, il déserte comme un lâche. je ne te laisserai pas tomber. je serai là pour toi. comme tu l'aurais été pour moi. mais promets-moi une chose lee. » Ce traitre. Il va lui dire. Il va lui dire ce qu’elle ne veut pas entendre. Lee songe à se boucher les oreilles de toutes ses forces. Mais la rousse ne veut pas lâcher sa main. Il fait taire le bordel dans sa tête. Même si ce n’est que pour un instant c’est reposant. Il l’apaise. Sa main libre glisse dans son dos pour partager cette étreinte. « n'abandonne pas. », finit-il par lâcher. Il le fait. Il lui demande de rester. Il lui demande de résister. Et soudain, des sanglots s’échappent de ses lèvres. C’est comme si quelque chose s’est débloquée. Une barrière s’est abaissée. La vérité s’abat sur elle. Il est possible que sa vie s’arrête. Il est possible que ce moment s’arrête. Il est possible que tout s’arrête. C’est possible. C’est réel. Ce n’est pas un cauchemar, une illusion de la vie. Ça peut ressembler à cela, en prendre la forme, sembler trop grotesque pour être vrai. Mais c’est le cas. C’est un fait. Un fait établit. Il n’y a rien de pire qu’un fait établi. Ça vous frappe directement dans le ventre, dans les tripes. Ça vous ébranle. Ça vous bouscule jusqu’à vous faire tomber à terre. Ses jambes tanguent sous le poids de la vérité. « Tu es le meilleur des amis, Noam. Je ne sais pas ce que j’ai bien pu faire pour mériter quelqu’un comme toi… », finit-elle par lâcher alors que sa respiration se calme enfin. Elle enfouie sa tête contre son torse. Elle veut de la force. La force d’aller de l’avant. La force de se battre. Peut-être qu’elle l’a trouvé. Elle se tient près d’elle, sa force. « Je peux simplement te promettre d’essayer, Noam. Pour toi… Je veux bien essayer…. Ne t’avise pas de laisser ce que je viens de dire te monter à la tête. », ajoute la rouquine en cherchant son regard. Parce que c’est Noam. Parce que Noam est sa force. Son bouclier. Sa moitié. Parce que Lee sans Noam et Noam sans Lee, c’est une formule dénuée de logique et de sens. Ils sont un tandem. Un duo inséparable qui malgré toutes ses années tient encore debout l’un côté de l’autre. Lee ne peut être vulnérable qu’avec lui. Elle a confiance en lui. « J’ai peur. », murmure-t-elle.
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MessageSujet: Re: (terminé) there's no escape ⚜ noam   (terminé) there's no escape ⚜ noam EmptyLun 15 Déc - 18:38


noam n'a jamais cru en dieu. il n'en a jamais compris l'intérêt. pourquoi s'obstiner à prier une force invisible, qui malgré de nombreuses plaintes, ne semble pas disposé à répondre? noam n'a jamais eu foi en une religion quelconque. noam est trop terre-à-terre que pour laisser son esprit tomber dans ses élucubrations sans fonds. noam a besoin de concret. l'abstrait le dépasse. l'inquiète, d'une certaine manière. alors que la réalité, elle le rassure. parce qu'il peut la toucher. l'évaluer. s'y accrocher. pourtant, lorsque dans ses bras, lee se met à sangloter, noam se met à invoquer il-ne-sait-quoi. un dieu, une force supérieure, le destin? il ne sait même pas comme nommer cette chose. mais il s'adresse à elle. comme tout autre croyant, les genoux à terre, le regard rivé vers les cieux comme pour y chercher la vision de son destinataire. comme tout autre suppliant cherchant cette chose sur laquelle il pourrait se reposer. comme tout autre perdu espérant y trouver l'espoir. noam la prie de les aider. de l'aider. les mots viennent si naturellement qu'il en est déconcerté. il est si facile de demander de l'aide à une chose qui n'est pas. si facile de se laisser porter par cette douce croyance que quelque part, une personne nous regarde affectueusement. qu'au gré des prières, elle se penche vers ces êtres blessés. et pour, du bout des doigts, toucher ce point. là. où se cachent les maux. et comme par enchantement, ils disparaissent. c'est si simple. trop simple. mais noam espère. si fort. qu'il pourrait presque finir par y croire.

tu es le meilleur des amis, Noam. je ne sais pas ce que j’ai bien pu faire pour mériter quelqu'un comme toi… noam claque sa langue d'un coup sec, signe de désapprobation. lee a toujours eu cette tendance à sous-estimer sa vraie valeur alors qu'au fond, noam a toujours considéré qu'elle valait de l'or. bien plus que n'importe qui. n'a-t-elle pas plutôt inversé les rôles en posant sa question? depuis quand est-ce qu'on a besoin de mériter une amitié? il n'est jamais été question de mérite entre nous, et ne le sera jamais tu sais. je me suis toujours dit que notre amitié, c'était plutôt une évidence. noam la revoit, enfant. elle et son sourire candide. elle et sa témérité sans faille. elle et sa douceur réconfortante. noam ne s'est jamais posé de questions. noam n'a jamais considéré qu'elle devait gagner son amitié. parce que dès l'instant où ses yeux se sont posés sur sa silhouette frêle, il a trouvé en elle ce qu'il n'avait jamais trouvé chez quelqu'un d'autre. un allié. cette pièce qui manquait à son coeur pour enclencher l'engrenage. celle qui d'un sourire en coin suffirait à mettre en route la mécanique de son coeur. je peux simplement te promettre d’essayer, Noam. pour toi… je veux bien essayer…. instinctivement, un sourire triomphant fend le visage de son ami. ne t’avise pas de laisser ce que je viens de dire te monter à la tête. elle cherche son regard mais noam ne peut le soutenir. il secoue la tête de droite à gauche. bref. il laisse son regard glissé plus loin derrière elle. il a bien trop peur qu'elle comprenne qu'il mente. parce que dès qu'il rentrera chez lui, il enfilera ses nikes et ira fouler les sentiers du parc, évacuant cette foule de sentiments contradictoires qui foutent un beau bordel dans sa tête. parce qu'après avoir pris une douche dans l'espoir que l'eau ruisselante sur son corps le lave de ses appréhensions, il ira sur google et s'informera sur le sujet. parce qu'à partir d'aujourd'hui, la principale obsession de noam sera de trouver un moyen qui la débarrassera de ce putain de cancer.

j’ai peur. noam avale difficilement sa salive. lui aussi, la peur le ronge. lui aussi, l'idée que lee puisse lui glisser des doigts le hante. lui aussi, imaginer son corps s'estomper pour ne laisser place qu'aux souvenirs le fait frémir. mais il ne lui dit pas. et il ne le lui dira jamais. parce que même à lui, il ne peut se l'avouer. noam sent. noam le sait à cette façon qu'elle a de venir chercher réconfort entre ses bras. à cette force avec laquelle elle tient sa main. qu'il constitue sa force. qu'il est le pilier. et qu'elle se repose sur lui pour avancer. noam ne peut se résoudre à lui laisser entre-apercevoir qu'il est effrayé. alors noam lui sourit. de ce sourire qui se veut réconfortant. de ce sourire qui en vient à faire oublier tous ses tracas. c'est normal. il lui caresse le dos de sa main de son pouce. inconsciemment. mais tu es plus forte qu'elle, je le sais. tu la braveras comme tu as osé t'affronter au marchand de bonbon autrefois. t'es plus rusée qu'elle. tu n'as aucune raison de t'inquiéter. fais-lui un énorme fuck à ce cancer de merde. il lui fait un clin d'oeil. doucement, il lui lâche la main. il s'approche du bar et dans un mouvement souple, passe par-dessus. s'armant de deux verres, il se dirige vers le fût et les remplit de cette bière irlandaise, Guinness. il en tend un à lee. on va pas se laisser démonter. peu m'importe que tu sois malade, tu restes ma lee. il tend son propre verre en direction de la belle. comme on le ferait après un speech. il en boit une gorgée et s'empresse d'ajouter. ne dis rien à andy pour les bières hein. s'il l'apprend, il me tuera. et il rit. légèrement. être normal. agir normalement. c'est tout ce dont elle a besoin pour l'instant.
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MessageSujet: Re: (terminé) there's no escape ⚜ noam   (terminé) there's no escape ⚜ noam EmptyLun 15 Déc - 21:40


 
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Lee croit au karma. Lee croit qu’en faisant le bien on peut récolter le bien. Lee croit qu’en ajoutant au mal, on devient le mal. Lee a fait pas mal de choix au cours de ses vingt-huit années d’existence. D’autres plus meilleurs que d’autres. Mais Lee n’a jamais regretté son choix d’avoir voler ces bonbons des années auparavant. Ce souvenir semble si loin et pourtant si proche. « depuis quand est-ce qu'on a besoin de mériter une amitié? il n'est jamais été question de mérite entre nous, et ne le sera jamais tu sais. je me suis toujours dit que notre amitié, c'était plutôt une évidence.  », réplique Noam. Décidément, il n’est pas prêt à lui laisser un peu répit. Lee n’en attendrait pas moins de toute manière. Une « évidence », ça lui plait ce terme. Ça la fait sourire. Noam et Lee c’est très certainement une évidence. C’est peut-être son déterminisme qui parle mais ça lui semble être écrit quelque part. Peut-être sur le parchemin de sa vie est inscrit en lettre doré : « Noam ». Noam, celui qui lui donne la force. Celui qui l’exaspère parfois à s’entêter autant qu’elle. Noam qui la fait aller de l’avant même lorsqu’elle n’en a pas envie. Lee lui avoue à demi-mots l’emprise qui l’a sur-elle. Et encore, il n’a probablement pas conscience de son immensité.  Il aurait pu lui demander de sauter d’une falaise qu’elle l’aurait fait sans réfléchir une seule seconde. Parfois, Lee s’interroge. Elle s’interroge sur pourquoi ou comment il a réussi à entrer et à rester, là, dans son cœur. Dans ce cœur de pierre conduit par une main de fer. Oui, parce que Lee c’est un tyran avec un cœur bien caché. « c'est normal. mais tu es plus forte qu'elle, je le sais. tu la braveras comme tu as osé t'affronter au marchand de bonbon autrefois. t'es plus rusée qu'elle. tu n'as aucune raison de t'inquiéter. fais-lui un énorme fuck à ce cancer de merde. » Elle frissonne sous ses papillons, sous sa peau qui picote sous sa caresse innocente. Finalement, ils ne sont pas si loin de ces enfants-là. De ces deux casse-cou  qui ne reculaient devant rien. Il veut qu’elle regarde la vie dans les yeux encore une fois. Il veut qu’elle reprenne cette balle qu’elle a laissée. Il veut qu’elle arrête de la regarder et qu’elle rentre de nouveau dans le jeu. Qu’elle enfile son maillot, son armure et qu’elle reprenne la partie en main. Lee est songeuse. Lee se perd dans ses pensées un instant. Est-elle capable de reprendre la partie ? Un pincement dans son cœur. Est-ce que cela ne serait pas une trahison ? Une trahison envers celui que la vie lui a retiré. Noam s’est éloigné. Il lui a fait un clin d’œil. Il a remplit deux verres de bière.  Lee ne devrait probablement pas boire. Elle a déjà bu ce soir. Puis, elle a un cancer, ce n’est sûrement pas recommandé. « on va pas se laisser démonter. peu m'importe que tu sois malade, tu restes ma lee. », Conclut le jeune homme. « on », il parle comme s’il était malade lui aussi.  Heureusement, ce n’est pas le cas. « sa lee », ça lui tire un sourire au coin des lèvres. La rousse s’approche du bar et attrape le deuxième verre. Elle prend une bonne gorgée avant de le reposer. Finalement, elle s’assoit sur un des tabourets. Ses deux pieds reposent sur la barre. De toute façon, Lee ne sait pas faire les « bons choix ». Et puis, elle sera toujours malade demain de toute façon. Demain sera un nouveau jour. Peut-être qu’elle sera plus sage demain. Enfin, c’est sûrement beaucoup trop espérer. «  ne dis rien à andy pour les bières hein. s'il l'apprend, il me tuera. », ajoute-t-il en riant. Lee sourit avant de grimacer. Ça lui rappelle sa dernière conversation avec son partenaire. C’était Noam tiens d’ailleurs. Noam et ses consommations. Elle reprend une gorgée. Un autre sourire nait au coin des lèvres. « Ne m’en parle pas. Je me suis encore fait jetée à cause de toi l’autre fois.  Il faut vraiment qu’il arrête de faire les comptes. Ça lui monte à la tête. En plus, je crois qu’il pense qu’on couche ensemble. », lui explique Bjornson.
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MessageSujet: Re: (terminé) there's no escape ⚜ noam   (terminé) there's no escape ⚜ noam EmptyDim 21 Déc - 0:22


Noam, il la regarde prendre le verre. Noam, il la regarde sourire. Noam, il la regarde s'installer sur un des tabourets. Et Noam, il se dit que la normalité n'est pas bien loin. Qu'elle est cachée, là, quelque part. Que la joueuse attend simplement qu'on vienne la démasquer. La normalité ne s'est pas volatilisée. Elle existe encore. Malgré la maladie. Ce cancer. Malgré l'épée Damoclès qui suit comme une ombre funeste lee. Elle est là. Si un client décidait de pousser la porte du bar, il considérerait Noam et Lee comme de bon vieux amis qui parlent de tout. De rien. Mais pas de maladie. Qui rient. Se remémorent le passé. Parlent du présent comme d'une évidence. Non pas d'un néant pour avenir. Noam, il pourrait se laisser leurrer également par la simplicité avec laquelle elle le couve du regard. Par le naturel qui emplit à nouveau la pièce, détendant cette atmosphère qui était suffocante il y a quelques secondes. à un tel point que noam en manquait d'air. Noam, il pourrait presque en oublier leur discussion. Elle pourrait presque se mêler aux autres sujets de conversations banales. Oui. Presque. Mais non. Trois. Deux. Un. Normalité. Banalité. Où te caches-tu ? Noam la sent. Elle est là. A côté de lui. Il se tourne. Regarde à droite. A gauche. Mais il ne voit rien. Elle est comme invisible. Il entend son rire. Il se laisse guider. Il courre. Il se perd. Elle le piège. Elle se joue de lui, la réalité. Elle a décidé de ne pas montrer son nez de sitôt, la banalité.

Ne m’en parle pas. Je me suis encore fait jetée à cause de toi l’autre fois.  Il faut vraiment qu’il arrête de faire les comptes. Ça lui monte à la tête. Noam ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel. Il ne comprend pas comment lee peut faire pour supporter ce gars. Il est si droit dans ses bottes. Si coincé. Si à cheval sur les règles. Tellement à l'opposé de sa chère amie. Noam, il s'est longtemps amusé à l'observer. Et il en est arrivé à la conclusion que ce gars a un réel problème : il ne sait pas s'amuser. Et encore moins se détendre. Enfin. Noam n'est pas non plus l'être le plus supportable au monde. Il doit bien l'avouer. Il a cette faculté à mettre les gens hors d'eux d'un simple sourire narquois. D'une simple réflexion qui déplaît. Et son comportement je m'en foutiste et sans gêne peut facilement insupporter. Ce qui est vraisemblablement le cas de ce malheureux andrew powell. Mais noam, il en rit tellement de cette situation qu'il ne peut s'empêcher de continuer. Ce mec est vraiment tendu comme un string. Je comprends vraiment pas comment tu fais pour bosser avec lui. Le menton posé sur sa main, il pince légèrement les lèvres. En plus, je crois qu’il pense qu’on couche ensemble. Il se relève brusquement. Quoi ? T'es pas sérieuse. Pourtant le regard de son amie laisse entendre qu'elle est bien sérieuse. Noam rit. D'un fou rire tonitruant qui lui en fait mal au bide. Lorsqu'il reprend son sérieux, bien difficilement, il finit par conclure. Ce mec a vraiment un problème. Il porte sa bière à ses lèvres. Coucher ensemble. Se répète-t-il plus pour lui-même que pour son amie. Comme s'il cherchait à se faire l'idée. A imaginer cette perspective. Son regard glisse vers son amie, accoudée au bar, le verre à la main. Personne n'y a cru, au début, à leur amitié. Beaucoup pariait qu'ils finiraient forcément ensemble. L'amitié entre fille et garçon n'existe pas. Pourtant, ils sont toujours là. A faire les frais de rumeurs complètement bidons qui leur invente une relation passionnelle entre les draps. Quelle idée. Enfin. Le sourire de noam retombe légèrement lorsque songeant à cette époque lointaine où adolescents, ils se voyaient nuits et jours, il s'est parfois surpris à penser à lee. Non pas comme une amie. Mais comme celle qui partagerait son coeur et ses nuits. Pourtant. Noam a beau se prétendre courageux, il n'a jamais rien tenté. Il n'a jamais dépassé ce stade. Trop de risques. Leur amitié était bien trop précieuse que pour risquer de la perdre pour une simple idylle. Le temps se faisant, ces pensées secrètes se sont estompées. Lentement. Pour ne plus être que les ruines d'une époque révolue. Je te parie tout ce que tu veux qu'il est juste jaloux. Il arque un sourcil, complice. Intérieurement, ce sentiment de satisfaction vient lui chatouiller délicieusement le ventre. Parce que savoir qu'on est envié par un paire, cela fait toujours plaisir à son ego personnel. Et ce, quelque soit le sexe.
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MessageSujet: Re: (terminé) there's no escape ⚜ noam   (terminé) there's no escape ⚜ noam EmptyVen 26 Déc - 16:34


 
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À peine les mots ont-ils quitté ses lèvres que la jeune femme les regrette. Enfin, peut-être n’y lira-t-il pas plus que de simples mots. Il pourrait y lire une reproche. Penser que sa façon de se croire chez lui, dans son bar – dans leur bar à Andy & elle –  pourrait l’agacer. Ce n’est pas le cas. Ça lui semble naturel. Mais tout lui semble naturel avec le jeune homme.  « Ce mec est vraiment tendu comme un string. Je comprends vraiment pas comment tu fais pour bosser avec lui. » , répond-t-il. Un sourire s'éveille au coin des ses lèvres avant de disparaître. Ses sourcils se froncent. Leur collaboration n’est pas de tout repos. Mais étrangement, elle fonctionne plutôt bien. Lee n’aurait jamais pu parier là dessus mais c’est le cas. Ils forment une drôle d’équipe, mais une équipe qui gagne. Et sans, Andrew, Lee n’aurait pas pu garder le pub. Son regard se balade sur l’héritage familial. Même si elle ne l’avouera pas, Lee lui en reconnaissante. Elle n'aime pas avouer. Avouer qu'elle dépend de quelqu'un d'autre que d'elle-même. Alors à la place, la rousse répond : « Je me demande moi-même. Heureusement, je ne le vois pas tant que ça. » Son regard se repose de nouveau sur lui alors qu’elle s’aventure sans réfléchir sur un terrain sinueux. Quelques centimètres, le bout de sa chaussure s’avance sur cette ligne. Cette fine ligne qui n’a jamais été franchie. Cette remarque qui n’est pas la première. Celle qui ajoute une interrogation de plus. « Quoi ? T'es pas sérieuse. », l’interroge-t-il en se relevant brusquement. Lee est très sérieuse. Elle lui assure même d’un regard. Noam rit. Forcément son égo en prend un coup. L’idée est-elle véritablement aussi ridicule ? Elle se contente de repousser une de ses mèches de cheveux et de reprendre une gorgée. Blessée. Touchée. Et pourtant, son visage est toujours aussi dénué d'expressions que quelques secondes auparavant. «  Ce mec a vraiment un problème. Coucher ensemble. », Poursuit-il. Ses sourcils se froncent malgré elle. Elle sent l’irritation qui la saisie traitement. Pourtant, Lee n’attend pas vraiment à une réponse précise lorsqu’elle partage la remarque d’Andrew à leur sujet. Cependant, la demoiselle n’aurait pas pu deviner qu’il réagirait ainsi. Il semble qu’il trouve cette idée saugrenue. Il lui semble également qu’il enfonce un peu trop le couteau autour de la plaie. C’est sûrement cela qui l’agace le plus. Son insistance. Il serait chanceux si c’était le cas. S’ils n’étaient pas que des amis. Lee a déjà imaginé cette possibilité. Celle de Lee & Noam qui formerait une sorte différente de « nous ». Cela ne veut pas pour autant dire qu’elle en rêve nuit et jour, qu’elle l’espère ou que leur amitié ne lui convient pas et qu’elle veut bien plus. Seulement, cela ne lui semble pas aussi invraisemblable qu’il se prend à laisser paraître.  Leur façon de penser est probablement différente. Ce ne serait pas la première fois. Seulement, il lui semble que si son chemin n’avait pas croisé celui de son époux, ça aurait pu arriver. Ce n’est pas comme si Noam n’est pas attirant. Comme si son cœur ne rate pas un battement quand il la fixe un peu trop intensément. Elle n’est pas dupe. Cependant, ce n’est pas comme ça entre eux. Il l’a souligné lui-même. Ils sont amis rien de plus. Et ça n’irait jamais au delà, alors Lee s’est faite à cette idée quelque part. Ça lui convient. C’est plus rassurant. C’est moins risqué. « Je te parie tout ce que tu veux qu'il est juste jaloux. », lâche le brun en arquant un sourcil. Lee laisse échapper un léger rire. Jaloux ? Ça lui semble difficile à croire ça par contre. Jaloux de qui ? De Noam ou de Noam et Lee ? Dans les deux cas, ça lui semble bien trop impensable. Elle n’est même pas sûre que Andrew ne la déteste pas entièrement. À ses yeux, la seule raison pour laquelle, il a accepté de l’aider est pour énerver ses parents ou l’agacer elle-même. Ça ne va pas plus loin ça non plus. Enfin, penser à tout ça, lui fait oublier un petit peu son gros problème principal. Alors, Lee pousse un soupir. Un soupir de soulagement. Puis finalement, elle éclate de rire. Un rire qui sonne faux. Un rire de fou. Un rire nerveux. Le genre de rire qui vous échappe malgré vous. « Je ne vois pas de quoi il pourrait être jaloux.  », ajoute-t-elle enfin alors que son rire se calme. Elle finie son verre et s’éloigne pour ouvrir le petit frigo. Des petits restes de la veille traine encore. La rouquine sort la moitié de son sandwich. Elle en prend une bouchée avant de poursuivre : « Enfin, cessons de parler de Handy Andy. Ça lui donne trop d’importance. Qu’est-ce que tu me racontes de nouveau, Noam ? »



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MessageSujet: Re: (terminé) there's no escape ⚜ noam   (terminé) there's no escape ⚜ noam EmptyMar 6 Jan - 14:35


enfin, cessons de parler de Handy Andy. ça lui donne trop d’importance. qu’est-ce que tu me racontes de nouveau, Noam ? l'intéressé hausse les épaules. oh pas grand chose. et pourtant. pourtant, il y a elle. un fantôme du passé qui longtemps, avait occupé ses pensées. lui rappelant sans cesse que les garçons sont bien trop cons lorsqu'une fille entre dans l'équation. son image venait danser sous ses yeux. noam, il ne pouvait se contenter de la regarder. s'il s'approchait, elle s'éloignait, un rire enfantin résonnant à ses oreilles. il l'avait laissée filer. il avait tout gâcher. parce que comme tout garçon, il est trop con quand une fille entre dans l'équation. il ne pouvait expliquer pourquoi elle l’obnubilait tant. comment elle avait pu s'immiscer si profondément dans son esprit, si  durablement dans son coeur. noam a connu bien d'autres filles par la suite. bien d'autres histoires. d'un soir. d'un mois. mais aucune n'avait cette grâce. ce charme. ce pouvoir. sur lui. sur ses sentiments. il s'était fait à l'idée qu'elle resterait un simple fantôme. un souvenir mélancolique dans lequel il plongerait lorsque, dans l'obscurité de sa chambre, les regrets l'assailliront. et y a eu ce jour. où comme un mirage, elle est entrée dans la pièce. elle s'est installée sur le sofa. elle l'a sondé du regard. un sourire sournois sur les lèvres. et noam s'est perdu. noam est perdu. noam est peut-être un garçon, mais il n'est plus aussi con. il ne laissera pas passer sa chance. le destin lui a offert une deuxième chance. il n'hésitera pas à la saisir. à lui arracher des mains s'il le faut.

mais noam, il n'en parle pas. du moins pas maintenant. pas aujourd'hui. lee vient de lui annoncer cette terrible nouvelle. comment pourrait-il, après une telle annonce, faire l'étalage de son bonheur? il n'en est pas capable. ce ne serait pas juste. peut-être que plus tard, il le fera. quand il jugera le moment opportun. alors, il se contente de parler des banalités. la vie de sans emploi est pas trop dure à vivre. je passe le plus clair de mon temps avec avery. un sourire en coin se dessine sur ses lèvres en pensant à son ami qu'il a battu dernièrement à FIFA. avery a parlé d'une revanche imminente où il le battra à plate couture. noam a ri aux éclats et s'est bien payé sa tête. il a hâte de remettre ça. demain peut-être. après tout, ils n'ont que ça à foutre de leur journée, ces fainéants. d'ailleurs, il arrête pas de me causer de toi, d'un poste au bar et tout le tralala. je lui ai promis de t'en parler. donc pour me donner bonne conscience, il faut que je te demande si t'aurais la place pour le gaillard? il arbore un sourire étincelant. il sait à quel point avery tient à travailler dans le bar de lee. mais cette dernière lui refuse à chaque fois, prétextant ne plus avoir de place. avery a demandé dernièrement à ce que noam essaie de faire bouger les choses mais ce dernier ne s'implique pas vraiment. il sait combien c'est difficile de marchander avec lee. et puis, il faut l'avouer. il veut pas perdre son pote avec qui il s'amuse pendant que les autres travaillent.

dans un sursaut, il ajoute. oh et tu sais quoi? un sourire espiègle se dessine sur ses lèvres. jem revient souvent squatter. je crois que ça va pas fort avec sa copine, erin. bien malgré lui, il crache ce nom froidement. noam s'empare de son verre, se rendant compte qu'il n'a pas vraiment parler de lui mais plutôt des autres. subtilement, il a évité de donner une réponse claire. bien que le nom d'emrose lui brûle les lèvres. il porte le verre à ses lèvres, espérant noyer cette envie insoutenable de tout lui raconter.
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MessageSujet: Re: (terminé) there's no escape ⚜ noam   (terminé) there's no escape ⚜ noam EmptyMar 6 Jan - 19:03


 
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« oh pas grand chose. » , répond-t-il. Et sur ces mots, Lee s’en veut. Elle s’en veut d’avoir dévoilé son secret. Puisqu’alors qu’il prétend que ça ne change rien. Du moins, il semble chercher à lui faire croire en agissant comme si de rien était – ou presque. Lee n’est pas dupe. Noam n’a jamais « pas grand chose » en cours dans sa vie. Noam n’a pas ce genre de vie. Lee s’énerve. Lee s’en veut. Lee lui en veut de ne pas lui parler de sa vie. Lee pourtant doit reconnaître que c’est elle qui a déposé les banalités sur la table avec sa question. Une question qui avait cherché à combler un malaise, un silence. Le silence qui pèse entre eux depuis un moment. Ce malaise qui s’est installé depuis la mort de son mari Aaron. Ce prénom douloureux qui lui lacère le cœur dès qu’il croise ses pensées. Ce manque, ce vide qui lui brule le gosier. Alors Lee l’a enseveli dans les profondeurs de sa mémoire. Elle l’a banni de son vocabulaire. Interdit à ses oreilles, à ses lèvres, il est tenu à distance. Il est emprisonné dans son cœur. Ils disent que le temps guéri les blessures. Son cœur ne lui fait plus aussi mal. Pas autant qu’un an auparavant. Ça ne veut pas pour autant dire que la cicatrice a disparu. Elle s’est simplement refermée. Il y a sûrement des blessures qu’on n’oublie jamais vraiment, qui reste avec nous, qui nous accompagnent, pour nous aider à ne pas oublier d’être prudent.   « la vie de sans emploi est pas trop dure à vivre. je passe le plus clair de mon temps avec avery. d'ailleurs, il arrête pas de me causer de toi, d'un poste au bar et tout le tralala. je lui ai promis de t'en parler. donc pour me donner bonne conscience, il faut que je te demande si t'aurais la place pour le gaillard? » , poursuit-il. C’est à ce moment que Lee réalise qu’elle n’a pas répondu. Qu’il a continué quand même. Et qu’en plus, il lui parle de quelqu’un d’autre. Un soupir s’échappe de ses lèvres. La demoiselle engloutit le reste de son sandwich. Elle prend un verre qu’elle remplie d’eau. La rouquine le vide d’un trait. « Hum… Tant mieux pour toi.  Comme je lui ai dit probablement un milliard de fois, à présent, ma réponse est toujours « non ». Ce n’est pas l’usage de ses charmes ou une recommandation de ta part qui va changer ça. Le fait que tu m’en parles ne va pas changer ma décision. Ça ne fait que renforcer mon idée de ne jamais l’engager. » , rétorque-t-elle sèchement. Lee ne cache pas son agacement. Ce n’est pas vraiment dirigé contre lui. Et probablement pas totalement contre Avery. Mais ça lui donne l’impression qu’on ne lui fait pas confiance pour gérer ce pub. Ça lui donne l’impression qu’ils pensent qu’elle n’est pas à la hauteur. C’est stupide mais les sentiments sont stupides. Noam continue, commentant : « oh et tu sais quoi? jem revient souvent squatter. je crois que ça va pas fort avec sa copine, erin. » Son sourcil s’arque, interrogatif. Lee ne serait pas au courant. Jem et Lee n’ont pas vraiment parlé d’autre chose que du travail depuis très longtemps. Depuis un an et demi exactement. Penser à Jem c’est penser à Aaron. Parce que sans Jem, Lee n’aurait pas rencontré Aaron. Et penser à Aaron est risqué. Repasser le film de ses souvenirs, de ses délicieux moments qui lui ont filé entre les doigts. C’est risqué de défaire les points de suture à trop jouer avec. Mais c'est de sa faute pour avoir oublié que le banalités ne lui réussissent pas. Alors, Lee, distraite, répond finalement : « J’en serais rien. On ne parle plus vraiment. C’est bien si tu aies retrouvé ton ami… C'est important les amis. Bref, tu devrais filer. Je ne vais pas tarder à ouvrir le pub. » La vie continue. Le temps continue de tourner. Ses obligations n’ont pas disparu. Et en cet instant, aussi égoïste que ce soit Lee veut être seule. C’est l’aléa d’un retour vers le passé. Ça pousse pas vraiment à s’attacher au présent.
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MessageSujet: Re: (terminé) there's no escape ⚜ noam   (terminé) there's no escape ⚜ noam EmptyMar 6 Jan - 20:04


et il sent qu'elle lui échappe. elle se referme à nouveau. noam se hait. noam se maudit pour avoir été aussi. pour avoir manqué de tact. pour avoir feint la banalité, comme si de rien n'était. alors que merde. ce n'est pas rien. il a tenté de lui faire comprendre qu'il agirait avec elle comme il a toujours été. qu'il ne tomberait pas dans le mélodrame avec des phrases toutes mielleuses et empreinte de compassion. ce serait trop. même si cela aurait émané d'un sincère intérêt, cela n'en resterait pas moins une preuve que quelque chose a changé. alors noam, il a voulu faire le fort. celui qui dépasse tout ça. alors qu'au fond, ce n'est pas le cas. merde. putain. elle lui répond de manière évasive. distraite, plongée dans ses pensées que noam ne décèle pas. pour la première fois, certainement. pour une raison inexplicable, son coeur se met à battre plus vite. le risque est là. il est plane. ce risque de la perdre. encore une fois. noam, il ne peut le concevoir. pourtant, il avait cru à un retour à la normale lorsque blottie contre lui, il retrouvait sa lee d'antan. ses cheveux soyeux lui chatouillant le nez, le parfum de leurs enfances, le plongeant à nouveau dans les souvenirs. oui, noam y a sincèrement cru. peut-être trop. peut-être mal. parce qu'il a tout fait foiré. encore une fois.

bref, tu devrais filer. je ne vais pas tarder à ouvrir le pub. et ce risque se concrétise. il s'abat sur les épaules si fragiles en réalité de son ami. il reste quelques instants assis, là. se demandant si cela signifiait qu'il devait rester ou plutôt partir pour de bon cette fois-ci. il pèse le pour et le contre. et son regard ne quitte jamais celui de lee. il finit par déglutir difficilement et se lève, résigné. il fait le tour du bar et vient se poster en face de la rouquine. naturellement, il la serre dans ses bras. il vient nicher son nez dans la chevelure de la belle. s'imprégner de son odeur. de ses souvenirs. encore une fois. je suis désolé. finit-il par lâcher dans un murmure. sa voix se fait moins assurée qu'en temps normal. même son sourire s'est éteint pour laisser place à une expression grave, complètement inattendue chez cet être caractérisé par une telle jovialité. désolé. oui, il l'est. désolé d'être un con. désolé d'être si peu doué avec les mots. désolé de ne savoir réagir face à une telle situation. désolé d'avoir failli. trop de fois. et encore aujourd'hui. il se défait enfin de son étreinte. il enfile sa veste prestement. appelle-moi dès que tu en as besoin. un bref sourire se plaque sur ses lèvres. il retombe aussi vite qu'il est apparu. il marche vers la sortie. lentement. avec appréhension. il se retourne furtivement pour jeter un coup d'oeil à lee. elle est là. assise sur son tabouret. seule dans cette pièce si vide. ça lui fend le coeur à noam de la laisser là, dans cet état. mais il se dit qu'il vaut peut-être mieux pour eux qu'il parte et qu'il prenne le temps d'accuser le coup. pour éviter de faire des bourdes. comme il les a si bien accumulées aujourd'hui. c'est à contre coeur. les regrets plein la tête. l'appréhension au bout des doigts, qu'il ouvre la porte et sort du bar. à l'extérieur, la lumière l'éblouit. il resserre son col. et s'appuie contre le mur. il se passe les mains sur le visage. noam est fatigué. noam a peur. noam sent qu'il va craquer. putain. lâche-t-il.

et il se met en route. il retournera chez lui. enfilera ses baskets et se rendra au parc. là où les plaisirs de la course lui permettront d'extérioriser cette foule d'impressions contradictoires qui foutent un beau bordel dans sa tête. quand il reviendra à son appart, trempé de sueur et encore plus angoissé, il ira prendre sa douche. l'eau pourra-t-elle le laver de tous ces maux? il l'espère. mais ne se fait pas trop d'illusions. enfin, il se postera devant son ordinateur. et passera toute la soirée à s'informer sur ce salaud de cancer.
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