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 I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel

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MessageSujet: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptyJeu 8 Jan - 20:56

I have a Blank Space, Baby.

   
La fumée artificielle rendait l’endroit si brumeux que l’on ne pouvait pas y voir à plus de trois mètres. Cela ne semblait déranger personne. Les gens dansaient collés-serrés, buvaient, riaient à des blagues qu’ils entendaient à moitié, et s’embrassaient bien trop alcoolisés pour être totalement maitres d’eux-mêmes. Un sourire furtif traversa mon visage. J’avais probablement mon compte d’alcool moi aussi. Je ne savais même plus combien de shooters et autres verres je m'étais laissé offrir par des jeunes femmes qui manifestement attendaient quelque chose en retour. Dommage pour elles, ce soir, je n’étais pas d’humeur. Je m’éloignais de l’agitation et me dirigeais vers un petit escalier étroit que peu connaissaient. Seuls les habitués avaient le privilège de ce savoir et c’était tant mieux.

Je trouvais la véranda vide pour mon plus grand plaisir et extirpais mon paquet de cigarettes de la poche arrière de mon jeans et récupérais mon briquet dans la poche de la chemise que je portais avant d’ouvrir la baie vitrée et de me rendre sur le balcon. Immédiatement, le froid aurait dû me faire claquer des dents, au lieu de ça j’avais juste la chair de poule. Mon corps me signalait qu’il gelait, mais l’alcool dans mes veines me protégeait de toute sensation désagréable. J’aimais cet effet de l’alcool. Ne plus ressentir la température extérieure de façon réelle. J’allumais la cigarette avec laquelle je jouais depuis quelques secondes et m’accoudais à la balustrade pour fumer, observant les lumières de la ville qui à cette heure-ci aurait dû être endormie. Tirant sur la cigarette, je sentis mon portable vibrer et le sort de ma poche pour constater qu’il s’agissait de Max. Le type dont j’écoule le plus de marchandises. Surtout du multimédia, télévisions, tablettes et tout ce genre de trucs. Je fais la moue dépité qu’il ose m’appeler aussi tard. A contre cœur, je me forçais à décrocher, sait-on jamais que ce soit l’affaire du siècle. « Ouais ? » je détestais me présenter au téléphone, et l’habituel ‘Allô’ était rébarbatif au possible d’après mon avis, pas si humble que ça. « Nath’ c’est Max. » je levais les yeux au ciel. Bordel ce que je détestais quand on me disait des trucs pareils. « Je sais, comme toujours ton numéro s’affiche… » je répondis blasé, et totalement prolixe à cause de l’alcool. « Que veux-tu Max ? » demandais-je ayant hâte d’en finir avec cette conversation pour me retrouver un peu tranquille. « Il y a une livraison demain en début de soirée, ou au milieu de la nuit. J’ai besoin de gars pour récupérer la marchandise, je voulais savoir si… » commença-t-il avant que je ne le coupe « Tu sais bien que je marche pas dans ces plans Max. Je te l’ai dit au moins une putain de centaines de fois. Qu’est-ce que tu ne parviens pas à intégrer mec ? » m’agaçais-je franchement, probablement un peu trop désinhibé par l’alcool. Tant pis. J’en avais ras le bol qu’il tente de me faire déroger à ma règle encore et encore. « C’est bon mec, pas la peine de t’énerver à cause de ton code plus que louche. Tu es dans l’illégalité mais tu refuses de voler, je te comprendrais jamais. » répondait-il tentant de calmer le jeu. Je soupirais, et regardais la circulation qui se faisait un peu plus rare à cette heure de la nuit, puis me décidait finalement à répondre « T’es pas le seul, t’en fais pas. Tu me rappelles quand tu as des trucs pour moi. Salut. » ajoutais-je avant de raccrocher et de ranger mon portable dans ma poche.


Finissant ma cigarette, je la laissais tomber par terre avec un hochement d’épaule. Ouais, il y avait des tas de cendriers autour de moi. Mais le fait de voir ce mégot dévaler les quelques mètres jusqu’à la chaussée, c’était presque poétique. J’adorais ça, même si on m’avait plusieurs fois repris. Cela ne m’importait pas. A vrai dire, peu nombreuses sont les choses qui ont un minimum d’importance à mes yeux. Enfin. Cela dépend. Je n’accepte pas d’aller voler avec des armes dans les mains comme Max aimerait que je le fasse, même si un gros tas de billet m’attendrait au final. Je préfère me contenter de ce que je fais, au moins je n’ai pas les mains couvertes de sang ou l’obligation de tenir une arme susceptible de tuer quelqu’un par mégarde ou peur.

J’entends le bruit de talons aiguilles se rapprocher et je soupire. Je n’ai jamais été de ceux qui se contentent de soupirer mentalement. Ce que je pense, je me fiche que les autres le sachent, même quand ce n’est pas totalement agréable. Au fond, ce n’est que la vérité. Alors autant qu’ils l’acceptent. Je me demande qui est la personne venant troubler ma quiétude, mais ne me retourne pas. Trop flemmard pour me retourner. Soudain, je sentis que l’on me prenait quelque chose de ma poche arrière, mes clopes. Rares étaient ceux connaissant ma cachette. En fait, presque personne ne savait qu’en boite je les gardais constamment là. Intrigué, je surmontais ma fainéantise afin de découvrir une personne qui – j’en étais sûr – je connaissais.

Me retournant, je ne pus m’empêcher de sourire en coin. Bien sûr que je la connaissais, plus que bien même « Alors Baker, tu ne sais pas que voler c’est mal ? » je lui demandais conservant mon sourire. Elizabeth Baker était une habituée de l’endroit, tout comme moi. Nos vies étaient radicalement différentes, nous étions radicalement différents. Et elle était différente. J’avais souvent fréquenté des filles en soirées, et elles devenaient toutes collantes, chiantes, pénibles, avec l’envie tenace d’avoir une « vraie relation ». Elizabeth n’était pas prise de tête, cela la rendait plus intéressante que les autres, et forçait mon respect je devais me l’avouer – même si je ne lui avouerais probablement jamais. Elle était également une jeune femme sublime. Douce, drôle, probablement ignorante de la beauté adorable qu’elle dégageait. « A moins que ce ne soit une tentative pour commencer à me déshabiller ! » m’exclamais-je en ne pouvant m’empêcher de rire. J’aimais la taquiner, aussi après lui avoir donné une pichenette sur le nez je me tournais de nouveau vers la ville et m’appuyait au balcon reprenant ma place originelle.

   
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptyVen 9 Jan - 0:34



   
   Nathaniel & Elizabeth.
    I have a Blank Space, Baby.

C
'est au milieu de la piste que j'avais passé une bonne partie de la soirée. A danser avec untel ou untel, je connaissais ni leur noms, ni leur âge et j'en avais rien a faire a vrai dire. Et ils le savaient, et c'est aussi ce qu'ils attendaient de moi. Ça je le savais au nombre de verres qu'ils m'avaient tous payer les uns après les autres. Mon taux d'alcool était surement très élevé mais comme j'avais l'habitude -mauvaise habitude d'ailleurs-, j'arrivais encore a marcher ou a retirer des mains baladeuse qui descendaient un peu trop a mon goût. Il faut avouer que ma robe noir avait fait son petit effet, elle était surement un peu courte mais vu la façon dont elle allait finir pour si peu de tissus ce n'était pas si grave.
On sait tous comment ma soirée va finir, surtout les deux garçons qui dansent autour de moi pour marquer leur territoire l'un après l'autre. Ça m'a amusée un temps mais ils ne sont pas a mon goût ni l'un ni l'autre par contre celui que j'aperçois au loin est beaucoup plus a mon gout. Si Ireland m'entendais parler elle m'étranglerais surement, mais tant pis je suis seule alors autant profiter de ma soirée jusqu'au bout. Donc je fais ma petite curieuse en suivant celui que je viens de voir se faufiler dans la foule et prit pour qu'il soit parti fumer une cigarette car j'en ais très envie là. Je me rappelle de l'odeur de sa cigarette qui était restée dans l'appart lorsqu'il était parti je me rappelle aussi de la réaction de ma copine qui, quand elle était rentrée avait vu rouge. Personnellement l'odeur de son parfum mélangé à sa cigarette ne me déranger pas du tout, loin de la mais Ireland avait désinfecter tout ça en me passant un savon. Ce souvenir me fait sourire alors que j'essaie de marchander avec les marches. Finalement je me demande si je n'ai pas plus d'alcool dans le sang que ce que je pensais... Pourquoi un escalier est-il si long a monter, alors qu'il y avait si peu de marches au début ? «Peut-être parce que tes talons sont plus haut que la normal ?» Hum Tu as surement raison conscience, merci.
Quand j'arrive enfin en haut, je l'entend parler avec un certain Max. Je ne connais pas. En fait, je dois avouer que je ne connais pas grand chose de lui, à part son prénom. Pour une fois. Je fronce les sourcils en entendant le reste de la conversation «ces plans» ? Mais qu'est ce qu'il raconte ? En tout cas, ça a l'air de l'énerver, je ne sais pas ce que l'autre a répondu mais je l'entend soupirer et lui dire de le rappeler si il avait des trucs pour lui avant de raccrocher. Mes sourcils se froncent un peu plus ne comprenant pas vraiment de quoi il en retourne. Mais j'ai comme l'impression que tout ça n'est pas vraiment très... Légal comme dirait l'autre, serait-il dealer ? Ce serait bien ma veine tiens. Je finis par sortir de ma cachette et le rejoins car je ne sais pas si je serais capable de descendre comme il faut cet escalier seule. Je l'entend soupirer a l'entente de mes talons claquant sur le sol, ce qui m'arrache un sourire. M'approchant de lui je fouille dans la poche arrière de son jean pour en tirer son paquet de cigarettes, il se tourne enfin vers moi avec son sourire en coin craquant a souhait accroché à ses lèvres. « Ça dépend, tu comptes me punir pour ça ? » répliquais-je allumeuse. C'est fou comme je suis différente avec un peu d'alcool dans le sang. Même si il ne doit pas voir la différence puisqu'il ne me connait qu'ainsi. J'apporte la cigarette a mes lèvres et va par réflexe chercher le briquet dans mes poches. Que je n'ai pas. Forcément dans une robe, je roule des yeux blasée par ma propre bêtise. Un sourire en coin s'installe aussi sur mes lèvres après sa remarque. Je le regarde rire et grimace par réflexe après sa pichenette sur le nez avant de sourire a nouveau. « Oh non. Tu sais bien que je l'aurais clairement fait si c'était le cas. » Je rangeais son paquet la ou je l'avais trouver avant de claquer ses fesses qu'il tendait vers moi malgré lui, penché comme il l'était. Bon, vu que j'ai pas de briquet il va falloir que je lui pique le sien et comme on dit : on est jamais mieux servis que par sois même. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le briquet dans les mains je peux enfin allumer ma cigarette, je lui sourit en recrachant la fumée. « Merci. » dis-je en glissant ma main a nouveau pour ranger le briquet dans la poche de sa chemise. Je déboutonne le premier bouton de sa chemise avant de prendre ma clope entre mes doigts après avoir tirer dessus. « Tu vois ? Un peu dans ce style la. » lui expliquais-je sans perdre mon sourire.
WILDBIRD
 
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptyVen 9 Jan - 18:33

I have a Blank Space, Baby.

   
Très tôt, les filles m’ont intéressée. De par leurs longs cheveux que le vent faisait virevolter ou l’espièglerie dans leurs yeux. J’aimais jouer avec elle à l’orphelinat. Ces petites pestes me tiraient les cheveux, plus fort que je n’osais le faire. Mais je m’amusais bien en leur compagnie. Elles jouaient au foot en pleurant toujours dès qu’elle tombait, et j’aimais me moquer. Bien sûr, elles me poussaient en guise de représailles, mais ça en valait la peine. Avec le temps, mes rires et mon attitude légèrement provocatrice eu d’autres résultats. Elles commencèrent à en redemander, puis à réclamer d’autres choses. Des baisers d’abord. Au départ, j’avais trouvé ça bizarre. A présent, la plupart n’avaient pas de saveur. Je savais ce que je voulais, j’allais droit au but, manquant sans doute de cette tendresse qu’elles réclamaient et dont je ne connaissais strictement rien.

C’est sans doute pour cela que l’approche frontale d’Elizabeth était si plaisante, ce soir. J’aimais les jeux, sans détours, sans fausses gênes. Je ris brièvement lorsqu’elle me demandait si je comptais la punir pour son crime. Elle m’allumait, et j’aimais ça. Je ne prenais même pas la peine de le cacher. Alors que les jeunes femmes m’avaient ennuyé toute la soirée, elle trouvait le moyen de pimenter cette soirée qui s’annonçait monotone et morne après l’appel pénible de Max. Je la regardais en penchant la tête, mon sourire en coin toujours fiché sur mon visage. Et la laissait se servir de mon briquet après qu’elle ait ôté une cigarette du paquet. Lorsqu’elle se rapprocha de moi, je sentis les effluves de l’alcool et mon sourire s’accentua un instant. Elle n’était pas plus sobre que moi, tant mieux. Enfin je crois, je ne l’ai jamais vu sans qu’elle n’ait au moins prit quelques verres alors j’ignore comment elle est sobre. Je me demande si elle est toujours si joviale, si prompte à allumer les autres, ou pas. La cigarette incandescente attire mon attention pendant une seconde et je reporte mon attention sur la rue après avoir hoché la tête comme pour lui dire « de rien ». La lumière, c’est fou ce que c’est attirant comme truc. J’ai toujours aimé cela, enfin, le fait que j’aie longtemps été effrayé par le noir pousse sans doute cette passion par la lumière à son paroxysme. Le fait qu’elle me mette une claque sur le derrière me fait lever les yeux au ciel, décidément elle a dû boire plus que moi. Je ris en sentant ses mains fraiches contre ma peau et la laisse ôter le premier bouton de ma chemise en secouant la tête. « Je vois parfaitement, mademoiselle l’allumeuse. Tu passais une bonne soirée, ou tu avais une violente envie de fuir pour monter te réfugier ici ? » demandais-je sur le ton de la conversation, alors que j’étais vraiment intéressé.

D’ailleurs cet intérêt me perturbait. Je n’aimais pas m’en faire pour les autres. Cela me perturbait car c’était une faiblesse, un moyen de pression qu’on pouvait avoir sur moi et je n’aimais pas ça. Etre solitaire, indépendant, avec peu de liens très forts, c’était moi, je n’avais jamais vécu autrement que comme ça. « J’aime beaucoup regarder d’ici, c’est… apaisant, j’crois. » je lui avoue légèrement gêné de cette confession. Je sais que l’alcool me fait parler et qu’habituellement je me serais contenté de rester statique à fixer l’horizon tout en pensant calmement. Mais là, sa présence m’empêche d’être calme, j’en suis bien conscient. Alors que je n’étais pas du tout d’humeur à des choses sexuelles plus tôt, elle m’a comme réveillé au niveau sensoriel et je la maudits autant que je lui en suis reconnaissant.


   
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptyDim 11 Jan - 16:32



   
   Nathaniel & Elizabeth.
    I have a Blank Space, Baby.

J
e tire sur la cigarette et regarde la fumée que je crache monter vers le ciel doucement, mais surement. Appuyée a ses côtés contre la rambarde mes yeux sont de suite attirés par la rue en face de nous, j'observe le peu de personnes encore dehors à cette heure tardive passer au loin. Je me mordille la lèvre en me disant que même alcoolisée je ne me comporterais pas comme ça avec tout le monde, ou peut-être pas. En fait c'est surtout que je sais que Nath' ne me ferra rien que je ne voudrais pas, et ça ce n'est pas le cas de tout le monde. Je pense alors aux mecs de tout à l'heure, ils auraient été capable eux j'en suis sûre. «Et ce serait de ta faut, tu as vu comment tu te conduis avec les garçons ?» Ouais d'accord, ferme la tu veux ?!
Je souris au surnom qu'il me donne, au moins il est pas trop bourré pour avoir compris, c'est déjà ça. Je dis ça, mais je suis persuadée d'être pire que lui, je suis vraiment dans un sale état. Je tire une dernière fois sur ma cigarette en réfléchissant à sa question et jetant ma cigarette voler par dessus le bord. Je souris est-ce que je passais une bonne soirée ? Hum loin de la en réalité, j'essayais juste d'oublier un peu le quotidien en dansant et en buvant plus que permis.  « Je me suis réfugiée, j'avoue. En bas ils pensait plus au moment ou ils pourraient enfin me sauter qu'à la danse qu'on était en train de faire. » lui expliquais-je un peu surprise de me confier. C'est vrai ça, pourquoi je lui raconte ? «Il s'en fout tu sais.» Oui, bon ça va, il a poser la question quand même. «C'était de la pure politesse t'étais pas obligée de t'étaler idiote.» je lève les yeux intérieurement contre ma conscience qui commence a me les casser. « Et toi ? Tu t'es éloigné pour passer ton coup de fil ? Ou tu en avais marre aussi ? » Oups ? Pourquoi je me suis balancée toute seule.  «Idiote.» que dire de plus ? Elle a tout dit. Je me retiens de soupirer et puis merde ! Au final j'étais pas obligée d'avoir écoutée touuute sa conversation, j'ai pu arriver a la fin et le voir raccrocher donc de savoir qu'il a eu une conversation téléphonique. Ouaah la réfléxion de malade. Des fois je m'impression quand même, c'est fou, même avec un surplus impressionnant d'alcool dans le sang j'arrive a nous sortir... Non en fait c'est d'la merde. Je tourne les yeux vers la rue et souris a ma conscience avec une grande banane, genre jusqu'aux oreilles. Ahah tu vois, lui aussi se confie et pourtant j'ai rien demander moi ! Et la.. Le calme complet, elle trouve rien a redire.  « Je suis d'accord. Tu ne trouves pas qu'on se sent puissant d'un coup en hauteur de cette façon ? »
WILDBIRD
 


Dernière édition par Elizabeth Baker le Lun 12 Jan - 13:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptyDim 11 Jan - 19:25

I have a Blank Space, Baby.

   
En rencontrant Elizabeth, jamais je n’aurais pensé finir avec elle sur le balcon de la boite la plus branchée de la ville en train de fumer une cigarette tout en flirtant discrètement nos yeux à tous deux bien trop brillants pour être sobres.
Il y a quelques mois, c’est dans ce même endroit que nous nous étions croisés. Je ne sais pas comment, mais nous nous étions retrouvés tous les deux accoudés au bar, blasé par les verres offerts par les personnes du sexe opposé – et pas que, un mec certainement charmant m’avait payé un verre ce soir-là – et on avait fini par discuter. Du mec qui m’avait payé un verre d’ailleurs, car il lui en avait payé un aussi. Nous avions d’abord rit du culot du gars qui draguait n’importe qui en même temps et l’avions envoyé paitre en même temps lui mettant la honte devant le reste des personnes qu’il essayait de mettre dans son lit. Bien trop soûls nous avions ris de cette histoire pendant bien trop de temps, si vous voulez mon avis. Et au final, à force de rires, de danses endiablées collées-serrées, et de verres enchainés à raconter des trucs sur ma vie comme je ne le faisais jamais, je m’étais retrouvé réveillé par des cheveux blonds s’égarant sur mon visage.
Avec une gueule de bois monstrueuse, mais mes souvenirs toujours intacts. Et manifestement aucun de nous n’avait été déçu. Comme elle n’avait pas eu du tout l’air d’être une fille désespérément en manque d’affection j’avais offert un café à Elizabeth. Puis nous avions dû aller travailler tous les deux et nous nous étions quittés comme ça. Sans aucun autre au revoir plus particulier en dépit de notre soirée.
Quelques semaines plus tard, nous nous étions de nouveau croisés dans le même endroit, et les choses avaient fini dans mon lit une fois de plus. Cette fois-ci, nous avions échangés nos numéros, et d’autres informations pendant que nous étions bourrés. Étrangement, cela ne me dérangeait pas. De révéler de petites part de ce que j’étais et que je suis à cette inconnue au visage poupin. Car elle donnait autant d’informations que moi. De petites choses de ci, de là. Et au fond, notre… relation était basée sur ce genre d’éléments. Je me demandais tout de même ce que ça donnerait de se voir sans avoir un grammage d’alcool élevé. Serions-nous toujours aussi prompts à discuter ? J’avais envie de le découvrir, mais trop peur. De plusieurs choses. D’être déçu, car nous serions peut-être trop inhibés, d’être choqué par le fait qu’en fait elle est une fille comme les autres qui cherche à rendre un mec qui ne veut pas se poser, un parfait gentleman. Ou bien serais-je trop coincé pour oser parler d’autres choses que de la pluie et du beau temps ?

Je secouais la tête chassant toutes ces pensées de gars trop bourré pour réfléchir clairement. Non, pas de rendez-vous sobre. C’était sans doute mieux comme ça, oui, on dira ça. Mieux comme ça. Je n’allais pas m’attacher non plus, hein. Quoi que… ne l’étais-je pas déjà ? Je posais ces questions qui paraissaient être de la politesse, mais au fond la réponse m’intéressait. C’était sans doute… Oh et puis je m’en fichais, je pourrais prétendre n’en avoir rien à foutre demain et dire que c’était à cause de l’alcool.
Sa répartie me fait rire, je penche la tête et la regarde m’avouer tout cela sans pouvoir m’empêcher d’être amusé par la situation. Le fait qu’elle ait pu entendre mon coup de fil ne m’inquiète pas plus que ça, je n’ai rien dis d’extrêmement compromettant, et elle n’est pas flic. « Non, je n’attendais pas d’appel. Je me suis enfui aussi. A vrai dire, avant de te voir je pensais que la soirée serait forcément d’un mortel ennui ! » avouais-je flatteur en lui souriant totalement enjôleur et ne m’en cachant pas. Après tout, elle avait bien commencé à jouer à ce petit jeu-là non ?

Puis, je redeviens plus calme en lui parlant de la vue. Ce n’est pas pour flirter du tout que je lui raconte ça, juste parce que c’est quelque chose que je ressens à chaque fois. Et que je sais qu’elle ne se moquera pas et me donnera ses vrais sentiments sur le sujet. Sa remarque me fait réfléchir et je fais la moue malgré moi en pensant à ce qu’elle vient de me dire. Un sentiment de puissance ? Je n’ai jamais vu les choses de cette façon. Plutôt le fait que la vie continue en dépit du fait que nous prenions de la distance. C’est une perspective plutôt différente de la mienne, et définitivement intéressante. Je disais que cette fille était différente. Une fois sa cigarette ayant inévitablement touché le trottoir je m’approche d’elle sans craintes et me tourne vers elle alors qu’elle fait de même. Nos sourires sont autant de connivence que d’anticipation. « Shhht, je me sens plus fort avec d’autres choses, personnellement. » je déclare avant de poser une main sur sa hanche pour l’attirer contre moi avec fermeté et douceur.

Bien que détestant les mièvreries j’ai toujours eu en horreur les mecs brutaux avec les femmes. Elles ne sont que douceur et tendresse, et méritent d’être traitées ainsi. Enfin, tant qu’elles ne sont pas trop chiantes et supportables. Délicatement, afin de la faire languir, j’approche mon visage du sien et frôle ses lèvres. Nos haleines sont aussi alcoolisées l’une que l’autre, si bien que cela ne nous rebute pas. Au final, en ayant marre de patienter, je prends ses lèvres avec une fièvre entrainée par l’alcool et l’embrasse avec une habitude sereine et plutôt confortable.



   
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptyMar 13 Jan - 19:13



   
   Nathaniel & Elizabeth.
    I have a Blank Space, Baby.

I
l est vrai que lors de notre rencontre déjà nous étions bien rempli niveau alcool, mais on avait bien rigoler il faut l'avouer. Ce mec était un vrai tueur, il voulait quelqu'un dans son lit ce soir là et il était prêt à tout. Je crois qu'à peu près tout les célibataire de cette soirée avait eu un verre grâce à lui. Je ne sais pas avec qui il avait fini, mais pour ma part je n'avais pas eu à me plaindre. J'avoue que des fois j'ai peur de me retourner quand je sens des bras autour de moi le matin, surtout quand je ne suis pas dans ma chambre. Mais la Nath' avait été parfait, ni trop collant ni pas assez. Et j'avais même eu le droit a un café avant de partir, sans vraiment trop discuter vu la gueule de bois que nous avions tout les deux. Et comme c'était le week-end, je bossais juste après bien sûr, donc j'étais arrivée avec mes lunettes de soleil sur le nez -en retard pour changer un peu- et tout le monde avait compris ce que j'avais fait de ma soirée, une de mes collègues m'avait même préparer un autre café bien serrée et un doliprane. On s'étaient revu plusieurs fois ensuite, on avaient même échangés nos numéros, on se retrouvais après nos soirées, qu'on l'ait passe ensemble ou non, bien arrosés chez l'un ou chez l'autre. Mais aucun de nous deux n'avait demander plus, ni rendez vous sans alcool, ni appels désespéré un jour merdique, je n'arrive même pas a savoir si on est amis ? «Des amis ne couchent pas ensemble comme vous le faites.» Certes. Mais bon, bourrée ou non quand tu vois cette gueule de beau gosse en face de toi je suis sûre que tu sautes dessus directement, alors qui peut m'en vouloir de craquer à chaque fois ?
Je lève les yeux au ciel en souriant après sa réplique, bah bien sûr écoute le donc ce flatteur. Mais bon, au moins on est tout les deux sur la même longueur d'ondes notre soirée aurait merdique sans l'autre. « Il n'y avait pas assez de jeunes femmes pour toi en bas ? » demandais-je souriante amusée.
Je regarde en bas, je me sentais puissante car je prenais de la hauteur par rapport a ceux d'en bas. Sans doute car petite je m'imaginais mon père dans le ciel, bien plus puissant que nous d'en haut. Grâce à la hauteur je pouvais être plus près de lui que les autres. Mais ce n'était qu'un rêve de petite fille, bien sûr que ça ne changeais rien d'être en hauteur ou non, mon père n'était plus là et il ne reviendrais pas. La hauteur me donnait un sentiment de puissance maintenant car d'ici on pouvait voir bien plus de choses, je dominais le monde comme un roi pouvait dominer ses sujets.
Je le sens s'approcher de moi alors je sors de mes pensées pour me concentrer sur lui il se tourne pour me faire face, alors quoi de plus logique que de suivre son geste naturellement ? Sa phrase de dragueur m'arrache un sourire un coin et je le laisse me coller contre lui en posant sa main sur ma hanche pour plus de facilité. Ses gestes sont toujours doux et tendre envers moi, j'apprécie ça même si le bonhomme bien qu'il ne soit pas agressif non plus on se doute de suite qu'il ne veut pas de relation stable, de douceurs et de mamours dans tout les sens. Pourtant lorsqu'il me prend dans ses bras et se penche pour m'embrasser on ne dirait pas, on pourrait croire qu'il change de personnalité d'un coup, ma pensée me fait sourire. Mais mon sourire s'efface assez vite lorsque je remarque qu'il essai de me frustrer en frôlant nos lèvres sans me donner le baiser que nous attendons tout les deux. Au moment où je vais pour lui sauter littéralement dessus il met fin à mon calvaire en posant ses lèvres sur les miennes. «Enfin !» ah, en voilà une autre qui se réveille, ma déesse intérieur jubile toujours autant lorsqu'un beau garçon est aussi proche de moi. « Tu sais que tu n'as pas besoin de toute ces phrases de charme pour que je finisse dans ton lit, n'est ce pas ? » demandais-je malicieuse.
WILDBIRD
 
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptyJeu 15 Jan - 20:40

I have a Blank Space, Baby.

   
L’alcool embrume les sens, pourtant aux côtés d’Elizabeth je me sens parfaitement éveillé. Une part de moi est blasée par l’effet produit par la jeune femme. Car même si je ne lui avoue pas, le savoir m’embête. Le fait que quelqu’un puisse avoir une emprise sur moi me dérange. Probablement car personne n’a vraiment eu d’influence saine sur ma personne. Oui, c’est sûrement ça. Le vent c’est calmé depuis quelques minutes et c’est plus qu’agréable. De plus, je n’ai qu’un débardeur sous ma chemise, ma veste étant restée au vestiaire, et je ne vois pas proposer ma chemise à Elizabeth si jamais il se met à vraiment geler. Ou je risque de chopper une pneumonie et bien qu’il existe une part gentleman en moi, elle n’est pas développée au point de prendre une pneumopathie. Et ce, même pour une jolie fille avec laquelle il m’est agréable de passer du temps, et pas qu’au lit. Sa réflexion me fait sourire. Une pléthore de femmes se trouve en bas, et pourtant aucune n’avait retenu mon attention. J’ai peut être mal regardé, comme je ne l’avais pas vue elle avant qu’elle ne monte me rejoindre, toutefois, je doute d’avoir loupé la perle rare dans ce qui reste en bas. Je hausse les épaules « Je préfère la qualité à la quantité. » je réponds sobrement avant de passer à autre chose.

Le baiser que nous échangeons finalement est plus qu’agréable. Si je me laissais aller à des émotions plus féminines, je dirais même qu’elle est probablement la fille que j’ai le plus aimé embrassé. Certes, j’ai échangé un tas de baisers avec Adele, mais ils n’avaient pas la même saveur. Elle et moi ça a toujours été différent, je pense qu’on voulait être sûr que nous n’étions pas amoureux l’un de l’autre et que c’est pour ça qu’on est sortis ensemble sans que cela n’endommage notre relation. Pensant à mon amie la plus proche et la plus exceptionnelle je ne peux m’empêcher de sourire, puis les propos d’Elizabeth me font rire. « Bon sang, je n’ai même plus le droit de faire le lover à deux balles maintenant ! Tu vas finir par me violer un de ces jours, je porterais plainte si tu me fais des choses contre mon gré, méfies toi Baker. Je suis un homme sensible. » je hoche la tête faisant le type sérieux quelques secondes.

Je suis conscient de ne pas être totalement maitre de moi, et cela ne me dérange pas. C’est une sensation agréable. Pouvoir lâcher du lest, même si ce n’est qu’un tout petit peu, le pire ? Avec Elizabeth je sais que ma langue se délie plus facilement. Il lui suffirait de poser les bonnes questions pour qu’elle découvre ce que je m’efforce de cacher le reste du temps. J’ai sans doute de la chance qu’elle soit discrète également. Penser à ça me donne envie de tenter quelque chose. « On joue à un jeu ? » je lui propose avec un charmant sourire en coin destiné à la faire craquer. « On se pose des questions, et où on donne une réponse sincère, ou un baiser ! » j’explique hochant la tête aussi sérieux qu’un moine. Puis je souris de ma blague intérieure. Un moine bourré. Je n’avais jamais pensé à l’image d’un moine bourré. Je vois bien une bouteille de rouge sous la toge. Je retiens un rire, en me disant que je passerais pour un fou en lui racontant cette histoire et me concentre de nouveau sur ses iris bleues envoutantes qui me donnent envie de la regarder sans doute un peu trop.




   
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptyVen 16 Jan - 14:02



   
   Nathaniel & Elizabeth.
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J
e l'observe, je ne sais pas si je suis discrète ou non et je m'en fou en fait. La première fois qu'on le voit on se dit  «Putin quel canon !» Oui, voilà. Ensuite si on a de la chance de finir dans son lit ça devient «Quel bête de sexe !», je souris intérieurement oui c'est ça ! Mais au final, sa personnalité mystérieuse quand on s'amuse à creuser un peu, est intéressante. J'aime autant le Nath' sexy, que celui qui me comble au lit, mais encore plus celui qui se confie. C'est étrange car depuis mon père, je laisse très peu d'hommes entrée dans ma vie, trop peur de les perdre. Dans ma chambre oui, mais ma vie non c'est niet ! Bon, Félix as réussi mais je pense que c'est parce que c'était via l'ordinateur qu'on s'est rencontrés et puis je couche pas avec lui aussi hein ! Je lui sourit, amusée « Alors, si tu penses que je fais partie de la "quantité" c'est que tu dois avoir de bon goûts quand même ! »
Même après notre baiser, ses bras reste autour de ma taille, mes mains sont posés sur hanches, je les glisse d'ailleurs sous sa chemise car elles commencent à être froides, je souris en le sentant frémir du contraste de son corps chaud contre mes mains fraîches. Si quelqu'un monté à cet instant et nous voyaient ainsi on passerait pour un couple et j'avoue que cette idée me fait grimacer je n'ai pas envie de ça avec lui, ni avec un autre d'ailleurs. Aussi sexy soit-il je ne dois pas m'attacher. «Hum. T'es sérieuse la ?» je roule des yeux intérieurement, quoi encore ? Non, je ne suis pas attachée à lui, ma conscience n'a pas l'air tellement d'accord avec ça, me mentirais-je a moi même ? Non non ! On est pas amis, pas un couple ni rien. On est juste deux jeunes cons qui s'amusent ensemble ! Sa réplique me fait rire, c'est clair que c'était à deux balles, mais bon ! « Pff, même si j'voulais te violer ça n'en serait même pas un puisque tu en as autant envie que moi idiot ! » ricanais-je.
Je fait glisser mes mains jusqu'à la poche arrière de son jean voulant une nouvelle cigarette, j'attrape le paquet et en sort deux. Je lui en tend une et glisse l'autre entre mes lèvres, avant d'attraper son briquet. Je le fouille et le tripote autant que j'en ais envie c'est fou ! En plus il dit rien, cette pensée m'arrache un sourire, peut-être qu'il aime bien aussi ahah ! J'hausse un sourcil après sa question le briquet devant ma cigarette attendant la suite. Un jeu ? Qu'est ce qu'il a en tête cet idiot encore ? J'allume la clope pendant qu'il me répond, je recrache la cigarette avec un sourire en coin. « Ça me va ! » «QUOI ? Et c'est toi qui vient de dire que tu ne voulais te rapprocher de lui non ?!» Oh ça va, au pire je l'embrasse à chacune de ses question hein, t'excites pas non plus, c'est juste un jeu. Et puis vu comment on a bu on va pas se rappeler de la moitié de cette conversation demain. Combien de temps encore je vais passer à me mentir ?
WILDBIRD
 
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptyDim 18 Jan - 21:28

I have a Blank Space, Baby.

   
Je la regarde tranquille. Il est rare qu’une personne éteigne ma méfiance autant qu’elle peut le faire. Je ne dirais pas que j’ai une confiance aveugle en elle, je ne la connais qu’un peu et encore lorsqu’elle a bu. Alors je ne pourrais jamais être vraiment réaliste. Mais je sais que je peux m’abandonner à toutes sortes de substances illicites en sa compagnie sans risque aucun. Et c’est déjà un atout non négligeable dans le monde qu’est celui de la nuit. Puis, il y a le fait qu’elle ne soit décidément pas aussi chiante que les autres. Pas chiante du tout. Ce qui est pénible chez les autres, elle le rend plutôt drôle, à moins que ce ne soit parce que je suis rond comme un ballon la plupart des fois où je la fréquente. « Tu fais partie de la qualité Baker. Et bien sûr que tu dois penser que j’ai bon goût, comme tu es celle qui finit inéluctablement dans mon pieu, à chaque fois qu’on se croise. » je lui réponds en souriant.
A vrai dire, je n’y avais jamais prêté plus d’attention que cela. Mais c’est la vérité. Chaque fois que l’on se croise, je repars avec elle. Jamais avec une autre. J’imagine que c’est par habitude, par confort, et aussi parce que finir ma nuit en sa compagnie est quelque chose que j’apprécie. Ouais. On dira ça. Rien d’autre. Pas le fait que j’aime être avec elle. Non. Ça non.

Je reste près d’elle après notre baiser. Sa peau douce et ses formes semblent être parfaitement adaptées à ma morphologie et j’aime ce côté compatible chez nous. Aussi perdus l’un que l’autre, aussi éperdus durant nos ébats, et aussi peu prompts à l’attachement. C’est sans doute la pire configuration possible. Car cela nous rends plus compatible encore. Nous sommes si semblables sur certains points que cela peut être un risque pour nous deux. Le risque de se brûler les ailes si fort que je ne suis pas sûr qu’on puisse le supporter. Oui. Je suppose que si nous avons ces traits de caractères tous les deux, nos faiblesses associées sont également semblables. Je souris alors qu’elle passe ses mains sur ma peau me faisant frissonner sans gêne. Mon sourire en coin ne me quitte pas alors que je m’attarde à l’observer sans vergogne. J’aime cette audace qu’elle à, le fait qu’elle n’ait pas peur de me toucher, de m’attoucher. Certaines femmes sont hésitantes, car je suis « beau » selon les standards de beauté actuels. Je déteste ce terme. A l’orphelinat, c’était toujours le concours de celui qui serait le plus beau, car ça aidait inéluctablement à l’adoption. Forcément, par pur esprit de contradiction je tombais toujours le mauvais jour, revenait tout blessé et faisait des grimaces tout au long des visites. Je n’avais jamais voulu quitter mes amis et partir avec ces gens inconnus et potentiellement maltraitants. Je m’arrache à ces songes lorsqu’Elizabeth me réponds quant à ma réplique à deux balles. Puis, je souris devant ses arguments « Pas faux. Enfin, autant que toi je ne sais pas. Vu ta proportion à vouloir me déshabiller depuis tout à l’heure, je dirais que tu es pire que je ne peux l’être. » je rétorque avec un sourire triomphant.

Je souris, satisfait lorsqu’elle accepte mon petit jeu et me contente de hocher la tête. Elle tire une seconde fois sur la cigarette et je récupère une de mes mains pour lui voler la clope afin de tirer dessus à mon tour. Je souris en laissant la fumée imprégner mes poumons les tapissant de ses bienfaits incontestables. « La clope à le goût de tes lèvres, c’est dingue. » je laisse échapper, pris dans un élan de sincérité à cause de l’alcool. Puis je la lui rends avant de m’éloigner un peu rompant ainsi notre contact physique. « Tu veux commencer à poser une question ? » je lui propose tout de même un minimum gentleman.



   
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptyMar 20 Jan - 18:10



   
   Nathaniel & Elizabeth.
    I have a Blank Space, Baby.

I
l a raison, nous finissons ensemble a chacune de nos soirées. Hum. Mais ça ne veut rien dire de toute façon. C'est juste qu'on sait ce qu'on vaut, autant ne pas être déçus par la fin de notre soirée et finir avec un bon coup. Enfin pour ma part c'est un bon coup après lui je sais pas, même si j'ai ma petite idée puisqu'il revient à chaque fois !  « Si ça peut te rassurer, toi aussi. » je lui lâche. Ma conscience me fait des gros yeux, ouais je sais j'aurais pas dû, c'est sorti tout seul ! Je me retiens de soupirer face a mon idiotie.
Je me blase, je ne veux pas m'attacher mais je n'arrive pas  me contrôler de sortir ces bêtises. L'alcool ne m'aide pas vraiment, mais maintenant c'est trop tard pour regretter tout ces verres gratuits. «Eh oui, c'est ça agir avant de réfléchir. » Oh toi ça va hein, tu ferrais mieux de te ramener avant, au lieu de me faire la leçon maintenant idiote. C'est dans ces moments la que j'aimerais que mon père soit encore la, lui aurais eu de bons conseils. Bon je pense que si il avait été la, moi je n'en serais pas a ce point la car j'ai pris beaucoup de décisions dans ma vie qui tournait autour de lui. Ma grand mère ne cesse de me répéter que ma vie ne devrait pas tourner autour d'un mort, que certes c'est mon père et qu'il est normal qu'il me manque. Mais je devrais continuer à vivre sans que chaque décisions ne soit par rapport à lui, mais c'est devenu une habitude maintenant je n'arrive plus à faire autrement.
Il me pique ma cigarette alors que je viens de tirer a nouveau dessus, je profite de mes mains libre pour ranger son paquet a sa place, non sans lui avoir pincé les fesses par pure provocation, et aussi son briquet. Je lui souris le goût de mes lèvres hein ?! « Il est vrai que tu commences à connaître leur goût par cœur maintenant. » Je dois avouer que c'est bien le seul mec que j'ai rencontré en soirée et qui n'a pas encore disparu. D'ailleurs il faudrait pas que ça tarde trop tout ça parce que sinon il va réellement s'incruster, et ça, ça pue.
Oh, le petit mignon il est gentleman et me laisse commencer, je souris amusée. Gentleman quand tu veux ouais ! « Huum. » Je réfléchis un instant, enfin comme je pouvais vu que je suis alcoolisée au pas possible. Ah ça y est je sais, un grand sourire s'étale sur mon visage. « De quoi tu parlais avec ton copain Max ? Tu sais, vos plans, vos trucs ? C'est quoi ces histoires ?! » C'est pas mal comme idée ce jeu finalement, enfin sauf si d'ici deux secondes il se penche vers moi pour m'embrasser. Si on passe notre temps a s'embrasser après chaque questions autant finir au lit, parce que le jeu inutile merci quoi !
WILDBIRD
 
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptySam 24 Jan - 13:26

I have a Blank Space, Baby.

   
Je suis surpris quand elle me répond par rapport à la qualité de nos aventures nocturnes. Je me contente d’un sourire en coin en guise de réponse, et laisse les choses se passer. Parfois, je parviens à percevoir quand elle pense en avoir dit trop. Cela m’inquiète d’autant plus. En effet, c’est sûrement le cas inverse aussi. Elle doit comprendre quelles choses je ne souhaite pas dire et m’échappent tout de même en sa compagnie. C’est étrange. Cette sensation de comprendre quelqu’un, et de se savoir compris alors qu’on ne se connait pas vraiment. Rares sont les personnes à me saisir, pourtant la blonde en ma compagnie ne semble avoir aucune difficultés. Et se ficher de ce qu’elle ne comprend pas pour le moment. Sa spontanéité me ramollit sûrement et fait probablement que je suis un peu trop bavard en sa présence. Mais une fois le moment passé, ça ne me dérange pas tant que ça. Elle n’invoque pas ces détails pour m’embêter, semble les garder ou les oublier je ne sais pas. Mais elle ne fait pas comme si on était destinés à être ensemble juste parce que je lâche des informations, des parts de moi. Sans doute parce qu’elle n’est pas prompte à l’attachement. Et c’est probablement notre point de ressemblance le plus important. On ne veut pas de quelqu’un d’autre. Pas par égoïsme, mais pour des raisons qui nous appartiennent. Nous n’en avons jamais parlé, mais on l’a compris sans avoir besoin de mettre des mots dessus. J’aime ça chez nous.

Je la laisse me tripoter à sa guise, conservant mon sourire en coin qui semble être figé sur mon regard à force d’être avec elle et ne peut m’empêcher de rire lorsqu’elle finit par évoquer le goût de ses lèvres que je reconnaitrais par habitude. « Sans doute ouais. Ou alors j’ai une superbe mémoire. » je ne peux m’empêcher d’ajouter. Réflexe de défense totalement stupide. Besoin de se détacher probablement idiot. Nous ne sommes pas exclusif, pas ensemble, et peut-être même pas amis. Juste deux jeunes adultes en perdition ne sachant pas quoi faire a part profiter de la débauche qui leur est offerte et qui profitent de tout ce que peut leur proposer la vie et leurs apparences pas trop hideuses.

Elle accepte mon jeu, et une part de moi me dit que j’étais bête de douter qu’elle soit d’accord. Elle est joueuse autant voir plus que moi, alors il n’y a pas de raison de dire non. Surtout qu’elle peut bien passer son temps à m’embrasser si elle ne veut pas répondre. Et je sais bien que ça ne la dérange pas. Sa question, ou plutôt son enchainement de questions me fait sourire. Pour quelqu’un de détaché, elle me semble bien curieuse pour le coup. Je penche la tête, et réponds sans perdre mon flegme « Ca fait plusieurs questions-là. Max c’est pas mon copain, mais mon grossiste. Il me revend des marchandises que j’écoule, c’est ça notre truc. Et en l’occurrence il voulait m’attirer dans un plan que je ne cautionne pas. » j’explique en haussant les épaules. J’ai seulement oublié sciemment de préciser que rien de tout ça n’était légal. Mais qu’est-ce que ça signifie ? Pas grand-chose. La légalité c’est juste une frontière. Et les frontières, je n’aime pas vraiment ça. Je souris en me rendant compte que c’est à mon tour. « A moi, alors. Pourquoi tu fais des études de photographie ? Je veux la vraie raison pas les conneries que tu dirais à un inconnu que tu viendrais de rencontrer. » je demande curieux à mon tour. Elle m’avait parlé de ses études sans jamais me dire pourquoi en détail, et là je veux savoir puisque j’en ai l’occasion.


   
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptyMar 27 Jan - 15:05



   
   Nathaniel & Elizabeth.
    I have a Blank Space, Baby.

I
l ne répond pas, tant mieux. A-t-il compris ma bourde ? Surement. Tant mieux ? Tant pis ? Je ne saurais le dire. Tout ce que je sais c'est que moi aussi ça m'arrive de le comprendre autant. Et ça non plus je ne sais pas si c'est une bonne chose. Je ne pense pas, mais que faire d'autre ? Arrêter de le voir ? «Enfin une bonne idée ! » je lève les yeux au ciel intérieurement, celle-ci commence a me chauffer les oreilles. Si c'était si simple ça ferrait longtemps que ce serait fait hein !
Je souris, une bonne mémoire. A mon tour de ne pas renchérir la dessus, j'vais pas enfoncer mon cas non plus ! Je sais, je ne suis plus a ça près certes mais bon pour une fois que je peux retenir ce que je dis autant en profiter ! Il répond a ma question à la place de m'embrasser comme je m'y attendais. Bien sûr sa réponse amène a d'autres questions. Le fait-il exprès ? Surement. Je continue de sourire, comme souvent lorsque je suis a ses côtés, car c'est aussi une de mes techniques la plupart du temps. Mais normalement la personne ne continue pas de questionner après ça passe pour de l'impolitesse. Sauf que la c'est le jeu, l'avait-il pris en compte ? Enfin, je vais pas me plaindre non plus.
Sa question me fait perdre le sourire, non ce sont les explications qui me font cet effet. Comment peut-il savoir que je sors une excuse a tout le monde, que personne ne sait vraiment la raison de mon amour pour la photographie ? Je me mordille la lèvre avant de prendre la cigarette entre mes lèvres pour me faire gagner du temps. Ce mec me fait peur, en plus de rester, il s’intéresse a moi. C'est pas comme ça que ça doit se passer !! Qu'est ce que je lui raconte, la fausse version ? Ou alors je l'embrasse ! Mais lui a répondu sincèrement... Arrg il m'énerve tiens !!  « J'ai commencer a aimer ça quand... Ma grand mère m'a acheter un appareil a mes quinze ans. Je n'arrêtais pas de l'embêter avec les photos de mon père. » Je déglutit en regardant a nouveau la rue, je parle rarement de lui a voix haute, pourtant il est toujours dans mes pensées. Je soupire, ça y est il a réussi à gratter pour savoir ce que je cache... C'est une sensation étrange. Jusqu'à ce que je me rende compte que c'est a mon tour de poser une question, changeons nous les idées ! « Okay, pas ton copain. Marchandises, trucs, plans. Ça fait pas très légal tout ça. Est-ce que c'est ton... Métier ? De revendre tout ça ? » Bon, j'avais parié sur la drogue, finalement j'étais peut-être à côté de la plaque. Je me re-concentre sur lui après avoir regarder à cigarette tomber au sol, va-t-il continuer sur mon père ? J'avoue que ses questions me font peur du coup. Heureusement, on a la solution du baiser.
WILDBIRD
 
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptySam 31 Jan - 16:08

I have a Blank Space, Baby.

   
Lorsque je pose ma question, une part de moi est totalement certaine de recevoir un baiser. Car je me force autant qu’elle à me révéler, je le sais. Cela fait partie des choses qui rendent Elizabeth un mystère tellement intéressant. Comment une blonde pleine de peps et de vie est-elle capable de cacher tant de secrets et de peines derrière ces jolis yeux bleus ? Je me pose souvent cette question lorsque sa mélancolie prend le pas sur sa naturelle joie de vivre. A la fois totalement différents, je me sens toutefois proche d’elle de biens des façons qui m’échappent toutes plus ou moins. J’ignore pourquoi je continuer de parler avec elle. Je ne comprends pas pourquoi ses réponses sont intéressantes quand je me fiche de celles du reste du monde. Ne vous méprenez pas, ce n’est pas que je me fous de tout et de tout le monde. Comme un être humain normal, il y a des personnes comptant pour moi. Plus ou moins, à différentes échelles, à différents niveaux. Mais Elizabeth, c’est juste bizarre. Baker est, comme une part de moi différente, s’accordant avec une part totalement similaire. J’ai parfois l’impression que nous sommes un puzzle lorsque l’on parle. Aussi secrets et ténébreux l’un que l’autre même si je le porte plus sur moi qu’elle ne se permet de le faire.
Deux jeunes gens perdus par la vie qui ne souhaitent pas se réparer. Je ne veux pas faire cesser mes « problèmes ». Cela ne m’intéresse pas. Je suis très bien comme je suis, et elle aussi. C’est probablement pour ça qu’on s’entend si bien, qu’on se ressemble autant. Elle est la seule à m’avoir dit qu’elle n’était pas là pour s’attacher avant qu’on ne s’envoie en l’air, et j’ai éclaté de rire car elle m’avait volé ma réplique, lorsqu’elle l’a compris on a pris un fou rire monumental. Je ne pensais pas avoir ce genre de lien avec une conquête. Conquête car faute de mot pour définir la pseudo-relation qui nous lie, si s’en est une. Le fait est que l’on se croise, que l’on passe du temps ensemble, que l’on plaisante, et que l’on finit par se raconter des choses que l’on ne dit à personnes. Chaque fois c’est comme si on s’échangeait des parts de nous. Oui, s’échangeait, pas donner. Car c’est toujours dans un sens et dans l’autre. Probablement tous deux trop méfiants et trop fragiles pour qu’il n’y ait qu’un aller sans retour.
Je l’écoute avec attention lorsqu’elle me tend une part d’elle en m’avouant ce qu’elle m’avoue. Je l’ai entendue raconter l’histoire de pourquoi elle étudie la photographie à des tas de mecs différents. Cela m’a toujours fait rire. Car cette bande d’abruti n’a jamais remarqué qu’elle leur sortait un bobard consistant mais manquant définitivement d’authenticité. Puis, il y avait toujours ce voile dans son regard lorsqu’elle en parlait. Témoignage physique qu’il y avait quelque chose derrière. Je hoche la tête quand elle parle de son père et remarque que sa voix n’est pas exactement la même. Chaque fois qu’elle doit évoquer son géniteur elle semble étrange. J’avais plusieurs suppositions au départ, et plus j’apprends à connaitre la personne qu’elle est, plus il est clair que quelque chose est arrivé à cet homme alors qu’elle l’avait en plus haute estime. Mon esprit est toujours intrigué, se questionnant par rapport à ce qu’elle a dit lorsqu’elle reprend la parole et que je penche la tête pour la regarder. L’évocation de la légalité plus ou moins présente de mon activité fait renaitre mon sourire en coin et je ne réponds rien à cela. L’ignorance empêche d’être traité comme un complice. Je ne veux que personne puisse plonger en ma compagnie si un jour, je me fais vraiment attraper. Le reste de sa question me parait tout à fait simple comme réponse et je souris la narguant. « Rho, on va jamais s’embrasser dit donc. Oui, c’est mon boulot. J’aime bien le commerce et ça, ça me permet de contrôler mes horaires et ma charge de boulot. Puis ça paye bien. » je réponds simplement m’approchant d’elle pour lui voler un baiser symbolique avant de sourire franchement et de regagner ma place. Si je ne l’allume pas un minimum le jeu perds toute sa teneur.


   
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptyLun 2 Fév - 11:31



   
   Nathaniel & Elizabeth.
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I
l me surprend en me répondant et en m'embrassant aussi juste après. Bin... C'est pas ça le jeu. Et puis je comprend, il n'a pas répondu à toute mes questions mais même sans répondre j'ai compris seule. Je ne sais pas pourquoi il ne répond pas en sachant que je comprendrais quand même, mais je ne rajoute rien, autant ne pas rester sur le sujet si il ne veut pas en parler.
Il ne repose pas de questions ensuite. Bah quoi ? Le jeu est déjà finit ? En tout cas je profite de ce baiser qu'il m'offre et ça me fait penser à la première fois que nos lèvres se sont rencontrés. Non, je ne me rappelle pas de tout mes "premiers" avec tout les mecs que j'ai embrassé mais lui je m'en souviens parce que lorsqu'on parlaient juste avant je me disais que comme les autres ça n'aurait aucune saveur, que nos conversations étaient inutile et que le sexe était comme une habitude, sans vraiment d'envie. Mais non, il m'avait fait rire, je veux dire vraiment rire pas comme tout ces idiots avec des rires forcés et lorsqu'il m'avait embrassé je ne sais pas ce que j'avais ressenti mais ça avait été inoubliable. Et comme une droguée j'en redemandais, je comprenais comment toutes ces filles pouvait tomber amoureuse de lui. Et si je n'étais pas aussi handicapée sentimentalement, je dois avouer que je serais sûrement aussi tombée dans ses filets.
« Et sinon, a part ton boulot, les soirées trop arrosés et les cours comment occupes-tu ton temps ? » Ouais, c'est pas parce qu'il abandonne les questions que moi aussi j'ai finit avec ça. Je sais que ça ressemble à ces questions idiots de mecs qui veulent faire croire a toutes ces filles avec qui ils veulent couchés qu'ils s'intéressent à elles alors qu'une seule chose les intéressent, et ce n'est pas la réponse. Mais moi, c'est différent. Nous savons tout les deux que je n'ai pas besoin de ce genre de question débile pour le retrouver dans mon lit. Oh non, croyez moi loin de la d'ailleurs.
Malgré ça la réponse m'intéresse, c'est pour ça que j'ai posé la question au final. Je ne suis pas du genre à tourner autour du pot avec lui, si je veux quelque chose je l'obtiens et si je veux savoir un truc je pose la question sans passer par quatre chemins. Mais pas qu'avec lui en fait, avec tout le monde.
WILDBIRD
 
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptyMer 4 Fév - 18:47

I have a Blank Space, Baby.

   
Mon esprit est en proie à plusieurs choses ambivalentes. Tout d’abord, je sens l’alcool descendre parce que je commence à avoir froid. Ce qui est une chose totalement normale avec ce temps hivernal. Néanmoins, je suis toujours trop alcoolisé pour me rendre compte tout de suite que j’oublie de poser une question à Elizabeth à la suite de ma réponse. Préférant l’embrasser comme l’heureux ivrogne que je suis ce soir.

La part la plus sobre de ma personne examine attentivement la jolie blonde qui me fait face sans gêne aucune. Elle est pertinemment consciente que je ne dis pas tout. Je sais également qu’à force de me fréquenter, elle doit avoir une solide idée de ce que je fais pour vivre. Il est possible qu’elle se pose des questions, ou qu’elle s’en fiche totalement. J’aime le fait que ce soit si simple entre nous, j’aime le fait que nous soyons identiques sur les points les plus… complexes de nos personnalités. Hélas, cela rend les choses plus difficiles aussi. Parce que malgré tout, je sais bien que j’ai de l’affection pour elle, et sans doute plus de tendresse à son égard que pour toutes mes autres conquêtes. Parce qu’elle me fait penser à moi, peut-être. Ou juste parce qu’elle est différente. Je secoue légèrement la tête, tentant de me faire sortir ce genre de pensées de la tête. Hors de question de me poser trop de questions. Les questions mènent à des trucs débiles comme les sentiments. Or, ni elle ni moi ne sommes comme ça. On est pas prêts diraient les psychologues, et on ne le saura probablement jamais. Toutefois, cela ne nous pose aucun problème. J’aime me voir comme un électron libre. Je pense sincèrement qu’il en va de même pour elle.

Sentant un coup de fatigue s’emparer de mon être, je me laisse glisser le long de la rambarde, tournant le dos à la route, et je sens ma tête s’emplir d’une douleur assez lancinante typique de la gueule de bois que j’aurais demain. Je regarde Elizabeth qui m’a eue, la coquine, et soupire. « Tu m’as arnaqué, j’ai pas posé de question. A part mon boulot, et les soirées, je fais pas grand-chose. Un peu de sport, je traine chez moi. Fin rien d’exceptionnel. Faut se reposer des soirées après aussi. » je réponds en souriant. Elle se doutera probablement une fois de plus que j’ai des secrets. Hors de question de lui dire pour ma passion pour l’écriture. C’est mon secret, un truc personnel. Je n’en parle jamais, à personne. Sauf à Adele qui est au courant depuis le début, mais sinon c’est mon truc. Je n’aime pas en parler, ça fait mec sensible d’écrire, or je ne suis pas du tout ce genre de gars. J’aime écrire parce que ça m’aide à exprimer des choses que je ne pourrais jamais exprimer d’une autre façon.

Parce que je suis spécial. Différent. Je dis ça sans aucune prétention. Ce n’est que la vérité. Etre orphelin, cela fait de vous quelqu’un de différent dès le début de votre vie. Sans famille. Aucune. Rien. Totalement seul. L’homme est pourtant un être social. De plus, j’ai eu des tas de frères et sœurs. Ce qui fait que la fraternité est quelque chose de très important pour moi. J’aime retrouver mes frères et sœurs même ceux que je n’ai croisé que peu de temps. En dépit de mon côté plutôt taciturne, je me suis toujours trouvé des points communs avec tous ces autres enfants différents.
Avec le temps, je me suis complais dans la différence. Travailler dans quelque chose d’illégal. Un moyen de proclamer mon envie d’anarchie. Le système légal n’a pas été tendre avec moi pendant mon enfance et ma jeunesse. Je ne vois pas pourquoi je suivrais une justice qui a été horrible à mon égard. Je ne dois rien à personne. J’ignore quelles sont mes origines, mes valeurs. J’ignore d’où je viens, pourquoi je suis comme je suis. Au fond, je suis une crise identitaire insolvable. Je ne peux qu’être en marge de la loi, un écrivain anonyme, un fêtard invétéré. Car je ne serais jamais adapté à la normalité. Pourtant, j’aurais pu être un bon enfant adopté, être heureux, avoir une femme, deux enfants. Et me voilà, là. A mille lieues de cette autre version de moi. « Est-ce que faire semblant d’être toujours heureuse, est-ce que sourire tous les jours, ça aide à rendre les choses moins terribles ? » je lui demande ensuite, n’oubliant pas la question cette fois.

Mon regard est plongé dans le sien lorsque je demande cela. Oui. Elle sait des choses de moi qu’elle devine à force d’apprendre à se connaitre de par les bribes d’information que l’on se donne. Néanmoins, j’en sais probablement autant sur elle qu’elle en sait sur moi. C’est-à-dire un peu trop pour les personnes que nous sommes. Et chaque jour un peu plus. Cela rend l’autre dangereux. Sans que l’on puisse se détacher de ce jeu qui finira par nous blesser probablement. Amants, aimants, semblables et pourtant si différents. J’ai souvent l’impression qu’on est les pièces d’un même puzzle, celui des enfants brisés trop endommagés pour être rendus.


   
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptyLun 9 Fév - 14:22



   
   Nathaniel & Elizabeth.
    I have a Blank Space, Baby.

C
'est étrange, cette relation que nous entretenons nous le savons tout les deux mais aucuns de nous n'arrive à faire autrement. Comme si c'était devenu un besoin ? Non, je n'ai besoin de personne, et encore moins d'un mec. Je me retiens de soupirer, car j'avoue l'apprécier un peu trop pour qu'il le prenne pour lui. Et même si il en est la cause il n'est pas obligé de se prendre mes soupires en pleine tronche. On s'est fait comprendre directement tout les deux ce qu'on voulait, je pense d'ailleurs que c'est ce qui à facilité le rapprochement au début. Alors les premiers fois au réveil soit on partais avant que l'autre ne se réveille soit le petit dej' était rapide mais ça n'a pas durer longtemps. Finir ensemble à une soirée est devenu pratiquement une habitude, mais depuis quand j'ai des habitudes en soirée ? Et quand on s'endors pas après avoir pris notre pied, autre chose de bizarre : on discute. Et pas juste pour comblé le silence, non on discute réellement de cours, de séries que l'on suit en commun, de trucs et d'autres qu'habituellement je n'évoque pas avec les mecs avec lesquels je couche. Pas que ce soit des conversations de filles, mais d'amis en tout cas, et on est pas amis. Ce n'est pas que je ne le veux pas mais... Si en fait je ne le veux pas et lui non plus. Non on ne s'attache pas, vraiment pas.
Je souris, du sport et se reposer c'est tout ? Vraiment pas top hein, mais bon c'est un mec après tout donc pourquoi pas. « J'ai arnaqué personne, je t'ai pas interdit de poser ta question ! » Je le regarde essayant de trouver ce qu'il me cache, mais ce mec a tellement de mystère autour de lui que je n'y arrive pas vraiment. J'ai beau tourné dans tout les sens, je ne vois pas vraiment ce qu'il pourrait me cacher. Un hobby inavouable ? Ça ne peut pas être pire que son trafic en guise de job si ? Enfin si apparemment pour lui c'est le cas.
Sa question me désarçonne, je déglutit. Ça aussi il l'a compris ? Comment se fait-il qu'il arrive a lire en moi comme ça cet idiot ?! Suis-je si transparente... Je ne pense pas, il n'y a bien que mes amis proche a être au courant de ma situation, c'est à dire deux-trois personnes. Et c'est pas en couchant avec moi qu'ils l'ont compris et pas en si peu de temps non. Ils ont attendu que je me confie, que je leur raconte mon histoire. Ils m'ont expliqué que j'avais un regard qui est apparemment reconnaissable lorsque je pense à lui, ils savent maintenant quoi faire lorsqu'ils me voient ainsi. Il me regarde dans les yeux et je le lâche pas du regard, je finit par lui sourire « Non. Et c'est fatiguant. Mais toujours moins que les "conseils" et les remarques des gens qui se croient mieux que toi. » je hausse les épaules pour lui faire comprendre que je m'étais fait une raison maintenant. Je tourne le regard vers la rue, j'observe les lampadaires éclairer un minimum les passants. Ils sont tous en manteaux frissonnant le visage plongés dans leur écharpes, couvert de leur bonnets, leurs gants, tout ce qu'il faut pour ne pas avoir trop froid. Et dire que je suis en robe, un peu trop courte qui plus est, et je sens à peine le froid, vive l'alcool dans le sang ! Je les observe pressé de rentrer chez eux en réfléchissant à ma prochaine question. « Il n'y a vraiment rien qui t'intéresse en dehors du sport ? Hum, pourquoi pas. Et quel est le sport que tu préfères faire alors ? Parce que j'imagine que ces abdos ne sont pas arriver ici tout seuls hein ! » Je souris, c'est vrai que ces abdos doivent en faire baver plus d'une et se faire envier par les autres. Et puis pourquoi mentir, il est a tomber et il doit bien le savoir.
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptyMar 10 Fév - 10:29

I have a Blank Space, Baby.

   
C’est probablement fou à dire, mais le monde de la nuit m’apporte bien souvent de la quiétude. Qui pourrait croire que la musique électronique, le sol collant de vodka renversées, les gens désinhibés pourraient avoir quelque chose de rassurant ? Pourtant, ça l’est pour moi. Là où la musique est si forte, les gens ne peuvent pas réellement s’intéresser à toi. Ils voient l’image que tu renvoie. Ton visage, ton corps, ta posture, et le verre que tu as à la main. C’est pour ça que j’aime sortir la nuit. Les gens ne sont pas là pour discuter de choses existentielles, ils sont là – pour la plupart – pour combler une absence, dans leurs lits, dans leurs vies, mais c’est bien la raison de leurs présences ici. Je n’échappe pas à la règle. L’absence de famille, d’étayage à un jeune âge, c’est probablement la raison du fait que je trouve cela rassurant d’être ici. Entouré d’un tas de personnes, tout en étant définitivement seul.
Je regarde Elizabeth à la dérobée et m’étonne d’apprécier être seul à deux. Allez comprendre pourquoi, elle ne me dérange pas. Elle ne m’embête pas, même lorsque ses questions sont gênantes. Même quand je ne veux pas vraiment répondre. Comme si ma conscience légitimait ce qu’elle disait parce qu’il s’agissait d’elle. Vraiment étrange. Je me dis que c’est en raison de l’intimité que l’on partage si souvent que certaines choses me paraissent normales avec elle. Après tout, je n’ai pas couché aussi longtemps avec une fille sans que ça ne dégénère. Or, avec elle tout est clair. Limpide. Parfois, j’ai l’impression qu’elle est une version féminine de mon être. Parfois j’ai la sensation que nous sommes totalement différents et que c’est également intéressant. C’est vraiment étrange, mais je préfère ne pas me poser de questions. Car les questions lorsqu’on couche avec quelqu’un, c’est le début des emmerdes. Donc je secoue la tête et je pense à autre chose, comme ce que je viens de faire à présent.

Ma question tombe juste et je ne peux m’empêcher de sourire légèrement. Bien que de fréquenter longtemps une même personne augmente le risque que les choses n’aillent pas comme je veux, cela me permet de la connaitre plus qu’elle n’aime ça. Et c’est sacrément drôle de la surprendre d’une telle façon. En effet, si elle pensait que son joli sourire me bernait, elle sait à présent qu’elle n’a pas à feinter en ma présence. Je ris lorsqu’elle parle des gens qui se pensent mieux que nous. « Tu prêches un convertit là ! Les conseils de pauvres bouseux qui n’ont pas eu un quart de la vie que tu as mené. Ils ne comprennent rien à rien, et pourtant se permettent de juger et de dire des trucs totalement débile. » je hoche la tête consterné par ces gens. C’est probablement ce qui fait que je n’ai pas tant d’amis que ça. Je ne supporte pas ça. La pitié lorsqu’ils savent un minimum de choses sur moi. L’horreur lorsqu’ils apprennent que je me fiche de la légalité ou non. Et de l’empathie lorsqu’ils comprennent que c’est le seul mode de vie que j’accepte. Je ne veux pas d’empathie, je n’en ai pas besoin, je suis très bien comme je suis et je ne me sens pas lésé par mon mode de vie, par ses risques à la fois pour ma vie et au niveau judiciaire. Je suis qui je suis, en pleine connaissance de cause.

Sans surprises, elle me pose une nouvelle question. Je souris. Parce que je n’imaginais pas qu’elle aimerait autant ce jeu de questions, et je n’imaginais pas qu’elle ne passerait pas son temps à m’embrasser d’ailleurs. Je penche la tête lorsqu’elle met en évidence le peu d’intérêt que je lui ai révélé. Que dire d’autre, je pense immédiatement à l’écriture. Mais c’est mon secret. Seule Adele sait que la seule chose qui me tire de la vie que j’ai, c’est ça. Ecrire, imaginer des personnages, des histoires, des aventures. Cela fait très féminin, mais mes écrits n’ont rien de tout ça. Plutôt réaliste, descriptifs d’émotions et de choses que je n’ai jamais vu et que je ne verrais probablement jamais. Je fais une discrète grimace et repousse cette pensée. Oui. Hors de question d’en parler. Je souris en l’entendant parler de mes abdos. « J’aime aussi les jeux vidéos, et regarder des séries mais tu le sais déjà. Mon sport préféré, j’en ai deux en fait la boxe quand j’ai envie de m’entrainer seul, et le foot quand je traine avec mes potes. Après, j’ai d’autres intérêt… Comme les blondes un peu éméchées ! » je souris en la taquinant lorsque je dresse son portrait puis penche la tête cherchant une nouvelle question, et me concentre un instant sur le rythme provenant de la boite juste en dessous de nous. « Pourquoi tu ne cherches que des aventures sans attaches ? » je lui demande, ma propre réponse imprimée dans mon esprit. Parce que l’attachement ça craint, trop vite ça conduit à des sentiments, déception, risques de dépendre de quelqu’un d’autre, risque de perdre l’autre. Quitte à n’avoir jamais connu ça autant s’en protéger non ?



   
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptyMer 18 Fév - 15:23



   
   Nathaniel & Elizabeth.
    I have a Blank Space, Baby.

J
e le regarde rire en souriant. Comme une idiote. Il rit de mes conneries et ça me fait sourire, alors oui c'est de l'idiotie. Pur et dur. Un converti hein ? Plus on se confie l'un à l'autre et plus j'ai l'impression que nous sommes pareils ou en tout cas très similaire. Mais je ne veux pas ça, pas ce genre de penser ! Non non non ! Bon ça suffit ces conneries, on s'arrête la. «Pas trop tôt hein !» Elle me fait rager un peu plus contre moi-même. C'est vrai que sans vraiment le vouloir il s’immisce la où il ne devrait pas. Et normalement c'est à moi de dire stop, à moi de contrôler. «Pourtant quatre lettres ça devrait pas être trop dur à dire.» Je soupire intérieurement, elle n'a pas forcément tord au fond.
« Je vois que tu connais ça aussi ! » Personne qui n'a jamais vécu ça ne pourrais avoir de mot plus juste que les siens pour décrire ça donc je suppose que lui aussi les gens le juge a travers son passé.
Je le regarde sans perdre mon sourire, son jeu m'amuse c'est vrai. Mais même si il tourne autour, on va finir par arriver a la mauvaise question, donc je préfère prendre les devants et stopper ça tout de suite. « Pour la même raison que toi j'imagine. » Et pour éviter d'autres questions et lui faire comprendre que je ne veux y répondre plus, je grimpe sur la pointe des pieds et l'embrasse. Ses lèvres je les connais maintenant par cœur, je m'en rend compte une fois mes lèvres plaqués contre les siennes. J'ai tellement l'habitude de l'embrasser que c'est presque naturelle, il n'y a pas ce petit moment de gène, à droite ou à gauche que je tourne la tête ? Non, c'est instinctivement que nous nous comprenons et apprécions ce baiser à sa juste valeur. « J'ai un autre jeu à te proposer, ça te tente ? » je lui demande les yeux pétillants. Bien sûr je n'ai aucun jeu et je sais qu'il a compris que je voulais juste rentrer. C'est une façon de savoir si on finit la soirée ensemble ou non, même si la réponse je la connais d'avance. C'est plus une façon de demander "chez toi ou chez moi?" mais en moins cash. «C'est comme ça que tu dis stop toi débile ?!!»
WILDBIRD
 
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MessageSujet: Re: I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel   I have a Blank Space, Baby. # Elizaniel EmptySam 21 Fév - 19:24

I have a Blank Space, Baby.

   
Ma question est celle de trop. Celle qui la fait reculer et qui change l'ambiance. Dans sa façon de se tenir je sais qu'il en est finit de notre jeu emplis d'une sincérité que ni l'un ni l'autre ne nous autorisons ailleurs. Triste sans doute, mais tellement adapté au monde dans lequel nous vivons. Au monde duquel nous choisissons de faire partie sans totalement nous y plonger non plus. J'ai mes raisons. Je ne veux pas prendre le risque d'être déçu. N'ayant jamais eu personne pour veiller sur moi, je ne peux pas me risquer à être blesser. A m'en faire, à me soucier d'une personne et la perdre ensuite. Car si je n'ai rien eu, je suis également ignorant du fait de ce qu'est perdre quelqu'un de cher. Même les autres enfants de l'orphelinat qui ont été adoptés, ceux desquels j'étais proche, eux, j'ai gardé un contact régulier et je sais que l'on ferait tout les uns pour les autres. Ils sont une famille éloignée de laquelle je sais je n'ai pas à m'inquiéter même si je leur suis dévoué. On ne peut se permettre d'être un poids les uns pour les autres, afin de ne pas gêner le bonheur d'autrui. Promesse tacite d'un groupe de gosses esseulés ayant trouvé un chemin dans la vie malgré tout. Sans doute pas le bon pour moi, pas le pire non plus, mais c'est tout de même assez dangereux tous les jours. Hélas, je ne sais pas vivre sans ce danger, ce frisson, ce manque de règles. Je n'ai jamais pu adhérer aux règles conventionnelles, parce que personne ne m'a donné de bonnes raisons d'y adhérer. C'est trop tard à présent, je me complais dans l'illégalité et la facilité de ce monde en dépit de ce que cela représente.

Bref. Le baiser d'Elizabeth scelle nos secrets, scelle la normalité qu'il peut y avoir parfois entre nous. Comme lorsque l'on joue aux jeux vidéos à des heures trop tardives, que l'on regarde la télévision comme des gens normaux. Mais au final on en revient toujours à la même chose. Je lui rends son baiser, avide, pressant, désireux d'en avoir plus. C'est une habitude, comme quelque chose que je ferais tous les jours à présent. L'embrasser, la toucher, finir dans le lit de l'un ou de l'autre. C'est routinier, et cela ne me déranges pas. Même si nos moments de normalité sont aussi agréables que perturbateurs pour mon esprit, j'aime cette routine. Certains de mes potes me diraient que ça diminue probablement mes chances de chopper des IST. Mais ce n'est pas ce qui me préoccupe pour le moment. Je souris lorsqu'elle me propose un autre jeu. « Allons chez moi, j'ai pas envie d'avoir un regard accusateur demain matin. » je déclare en guise de réponse en récupérant sa main et l'entrainant vers la sortie.


   
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