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৩ habitant depuis : 14/04/2012 ৩ messages : 303 ৩ métier : parcourir vos rps et s'inviter dans vos vies. ৩ situation : en couple avec sa bouteille. ৩ pseudo : grand manitou géré par l'administration. ৩ un multicompte ? : il est partout, celui là. ৩ crédits : Shiya (avatar)
Comment êtes vous arrivées dans cette cathédrale ? Qu'est-ce qui vous a décidé à y entrer ? Peut-être est-ce par curiosité ? Après tout, c'est un monument historique. Ou peut-être est-ce votre foi ? Ou pour vous abritez quelques instants et trouver la paix? Vous aviez sûrement une bonne raison. Une raison que vous regrettez à présent alors que les portes viennent de se refermer. Il semble impossible de les ré-ouvrir. C'est assez étrange comme phénomène et plutôt cocasse lorsqu'on y pense. Se retrouver enfermer dans une cathédrale par un après midi pluvieux. Ou peut-être est-ce le destin qui vient sonner à votre porte. La cathédrale est plutôt déserte, il n'y a que quelques touristes, deux bénévoles et une petite poignée d'habitants. Mr Miller est allongé sur un des bancs. Parmi eux, louis, nathaniel et tessa qui ne sont qu'à quelques mètres l'une de l'autre.
Jamais je n’avais eu de famille. Jamais personne ne m’avait appris certaines choses. La religion en faisait partie. Comment j’en étais arrivé là, dans cette église ? Moi-même je me le demandais. Moi, Nathaniel, un mec totalement solitaire sans étayage sans raison aucune atterrissant dans un lieu pareil. C’est juste totalement fou. Ca l’aurait été n’importe quel autre jour de l’année. Toutefois, je savais que ma mère était morte quelques semaines après ma naissance. Alors je cherchais toujours un peu de réconfort quelque part à cette période. Cette année, la cathédrale avait eu raison de mon besoin de réconfort. Même si j’en voulais à mes parents de ne pas avoir pu vivre pour être avec moi, je ne pouvais m’empêcher de souhaiter qu’ils soient ailleurs ensemble. Voltaire a dit qu’il y avait un grand horloger. Tout comme lui, je crois en une instance supérieure. J’ignore comment l’appeler et je ne veux pas me lancer dans une religion car je ne sais pas quelle est la bonne, ou même si l’une de celles existante est bonne. Je pense malgré tout qu’il est important de pouvoir se raccrocher à quelque chose dans les moments difficiles. Les gens avec la foi ont une capacité à faire face que je respecte et envie parfois. Car je me sens dépassé bien souvent et cède à des pulsions peu positives.
En bref, aujourd’hui est l’exception de l’année. Je n’entre même pas dans une église pour les fêtes. Et je préfère ça. Là il n’y a que peu de monde et je me sens bien mieux. Bien plus à mon aise. Je ne fais aucune demande à un dieu quelconque. Je me contente de penser à mes parents. A moitié avachi sur le banc inconfortable, concentré sur le martellement de la pluie sur le toit, je m’imagine une vie à leurs côtés sans tout ce que j’ai pu traverser. Aussitôt je vois l’homme que j’aurais pu devenir. Equilibré, peut-être même intelligent faisant encore des études, passionné par plusieurs choses et faisant du sport à l’université. Oui, je serais probablement devenu un cliché issu d’un milieu moyen. Beurk. Tout ce que je déteste. Au fond, j’en viens une fois de plus à me satisfaire de ma situation. Je suis seul. Je ne m’inquiète de personne. Je n’ai donc pas de moyen de pression dans mon boulot qui n’est pas totalement légal. A côté, j’ai mon petit secret, ma passion pour l’écriture de nouvelles qui paie pas trop trop mal pour le peu que je fais, mais je ne me vois pas laisser tomber l’argent facile de la revente de matériel volé. Trop rapidement acquis ce mode de vie est une sale habitude d’après certain, un moyen certain de se faire de l’argent sans trop se fatiguer pour moi. Et c’est l’essentiel au fond. Car je me fiche de ce que les gens pensent. Comme je n’ai personne, personne ne me fait la morale. Et même si certains de mes amis tentent, ils abandonnent vite car ils me connaissent un minimum et savent que je ne changerais pour rien ni personne.
Le temps passe, et je pense à Elizabeth un instant et me demande ce que je fais avec elle. Puis, pourquoi je pense a elle après tout. Je tente de refouler tout ça sans grand succès hélas. De plus en plus souvent elle s’impose à mes pensées sans que je ne puisse y faire quelque chose. Aussi frustrant que passionnant je ne comprends pas vraiment. Je n’ai jamais vécu ce genre de truc, c’est plutôt bizarre et flippant. Mais je préfère garder ça pour moi.
Au bout d’un petit moment, je me lève et m’apprête à rentrer après avoir eu un peu trop de temps pour réfléchir. Les portes semblent claquer, peut-être à cause du mauvais temps, je n’en sais rien. Mais je me dirige tout de même vers la sortie et voit que quelqu’un essaie de sortir. La personne ne parvient pas à ouvrir les portes et je la pousse doucement pour essayer à mon tour. Après tout, ce n’est peut-être qu’une chochotte. Je force à mon tour, de toute la puissance qu’il m’est possible de mettre et me rends à l’évidence en retenant un juron : « On est enfermés… »
Tessa avala la dernière bouchée de son sandwich et lança un regard à l’heure. Elle avait encore une bonne heure devant elle pour terminer sa pause et elle décida d’aller prendre l’air. Après tout, il avait beau faire froid, la journée était plutôt belle et le soleil brillait dans le ciel bleu. Et rien que pour ça, ça aurait été dommage de rester enfermée dans son bureau. Surtout que son boss était en réunion extérieure et qu’il ne serait pas là avant un bon moment. Elle enfila rapidement son manteau et quitta le cabinet, dégringolant rapidement d’un pas rapide les escaliers qui la menaient à la sortie. Elle prit plaisir à marcher dans la rue, sans but aucun, juste errer et penser. Elle aurait pu continuer cette petite balade avec plaisir, si la vision d’un jeune homme ne l’avait troublée. Le brun était au loin et il risquait de la voir très vite si elle ne bougeait pas rapidement de là. Et se retrouver de nouveau face à lui ? Pas question. La brunette n’avait plus rien à lui dire. Il était en couple avec sa meilleure amie, et plus elle le voyait, plus elle souffrait. Elle lança un regard perdu autour d’elle et elle souffla en apercevant la cathédrale, non loin de là. Le lieu idéal pour lui échapper.
Surtout que soudain, la pluie venait gâcher la balade. Des trombes d’eau s’abattaient soudain dans la rue, remplaçant le soleil et le bleu du ciel avait viré au gris en quelques minutes seulement. Elle se détourna donc, enfilant sa capuche et elle se hâta de se réfugier dans la maison du Seigneur. Tessa avait toujours été croyante, et même si elle allait moins à l’Eglise, se retrouver dans une lui apportait toujours un sentiment de paix agréable. Elle soupira de soulagement en entendant les portes claquer derrière elle et elle retira sa capuche. Elle avait quelques mèches de cheveux mouillés et elle les secoua doucement, passant sa main dedans. Elle fit quelques pas dans la cathédrale, admirant malgré elle l’architecture du bâtiment et elle sourit en se posant doucement sur l’un des bancs.
Ce fut le bruit des portes qui la fit se retourner au bout de quelques minutes. Un jeune homme semblait se battre avec les portes et la brunette se releva rapidement pour le rejoindre. « On est enfermés… » Tessa grimaça et se mordit doucement la lèvre. " Merde..." La brune secoua doucement la tête et s'approcha plus près de la porte. « C’est pas possible, comment aurait-on pu nous enfermer ? Je vais essayer d’ouvrir.» Elle attrapa doucement la poignée et tira, poussa, retira avec plus de force. Sans succès. Elle déglutit doucement : « Je crois qu’en fait vous avez raison, on est enfermées … Merde ! » Elle posa sa main sur sa bouche, lâcher un gros mot ici n’était pas l’idéal. Mais, la jeune femme détestait se sentir enfermée et surtout elle reprenait son boulot dans 45 minutes. Elle lança un regard au jeune homme qui semblait tout aussi perdu qu'elle.