Flynn & Avery

Avery aimait se balader un jour comme aujourd’hui. Il avait neigé et le parc était recouvert de cette blancheur. Il n’y avait quasiment plus rien de vert, d’orange ou de brun, le blanc avait tout caché. C’était beau, c’était magique pensait-il. Pour rien au monde il ne changerait ça, la technologique ne remplacera pas la beauté de la nature humaine. Malheureusement les humains s’en foutent un peu, ils ne rendent pas compte qu’il y a plus important que la consommation, mais ce qu’ils ne savaient pas au départ c’est que la production détruit cette nature. Maintenant qu’on le sait, c’est difficile de revenir en arrière, dans un monde sans téléphone, sans ordinateur, sans tout ça. Avery était parti dans ses pensées et comme souvent, il aimait s’arrêter pour observer ce qui l’entourait. Il aimait voyager et découvrir. Et même s’il connaissait ce parc par cœur, il ne le connaissait pas par cœur quand il y avait de la neige. Ensuite, il ramassa un peu de neige au creux de sa main et la serrait pour en faire une jolie boule, il l’a jeta sur le banc à côté de lui avec une force que lui même ne pouvait imaginée. Il en rigola tout seul. Si quelqu’un le voyait à ce moment là, il aurait été prit pour un fou, mais il s’en foutait, il s’amusait bien.

Il continua à s’amuser, quand à un moment il décida de prendre plus de neige sur la gauche, car il y en avait presque plus là où il était. Et voilà que quelqu’un lui rentra dedans. Il ne supportait pas que les personnes pressées par le temps lui foncent dedans.  Il n’y a rien de plus énervant que les personnes qui ne prennent pas le temps et qui regarde leurs montres à chaque minutes car ils ont déjà tout calculée dans leurs têtes. Avery ne supportait pas ça, et voilà qu’il levait la tête et cru reconnaître une personne dont il avait déjà entendu parler mais jamais vu. Comment pouvait-il être ici ? A croire que tout New-York avait déménagée à Omaha. « Vous pourriez faire attention quand même. » avait prononcé Avery avait une pointe d’irritation.

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Flynn & Avery

Il n’était même pas huit heures quand le téléphone portable de Flynn sonna. Quelle idée il avait eu de ne pas le mettre sur vibration avant de s’endormir? Il y avait de ces journée ou il se maudissait. C’est en grognant qu’il étira le bras et s’empara de son téléphone. Un soupire passa ses lèvres en voyant que c’était son patron qui l’appelait. Il n’avait pas vraiment d’autre choix que de décrocher. Et puis, quelques heures de plus à son horaire ne pouvaient pas lui faire de mal. Il en avait besoin. C’est pourquoi, après avoir raccroché, il enfila un jeans et un t-shirt avant de se faire un bol de céréales qu’il avala aussi rapidement que possible sans pour autant s’étouffer. À la course toujours, il se rendit au magasin. Son patron le remercia au passage et Flynn s’attela rapidement à la tâche. Les clients étaient peu nombreux en cette matinée. Il faut le dire, les rues étaient un peu glissantes et il était sans doute plus prudent de rester à l’intérieur. Les heures défilèrent avec une lenteur incroyable, mais son quart de travail se termina enfin. C’est un sourire aux lèvres qu’il dit au revoir aux autres employés et qu’il quitta finalement le building en direction de l’école.

Parce que sa journée était loin d’être terminée. Il avait un cours de trois heures. Il faut l’avouer, il ne prêta pas vraiment aux paroles que le professeur débita pendant les trois heures. Il prit des notes ici et là, mais le manque de sommeil se faisait cruellement ressentir. Un soupire de soulagement s’échappa d’entre ses lèvres lorsque le professeur les laissa partir plus tôt. Flynn pouvait déjà s’imaginé emmitouflé dans les couvertures de son lit et il pouvait même vous dire à quel point il allait être bon de dormir à nouveau et récupérer les heures de sommeil qu’il avait manqué. Enfin, c’était ce qu’il croyait. Il quitta l’université en compagnie de ses amis et c’est une fois arrivés au Hartland of America Park que leurs chemins se séparèrent. Dès que ses amis n’étaient plus dans son champ de vision, il sortit son iPod et mit les écouteurs dans ses oreilles. La tête baissée, il continua son chemin tandis qu’il regardait les titres des chansons défiler sur son écran, tentant d’en choisir une qui lui plaisait. Par inadvertance, il bouscula quelqu’un. Désolé. S’empressa-t-il de dire aussitôt, plus par réflèxe qu'autre chose, avant de lever la tête. Pendant une seconde, Flynn fronça les sourcils. Avery? S’il y avait une personne qu’il n’avait jamais espéré voir depuis son départ de New-York, c’était bien lui. Que faisait-il ici? Je te croyais à New-York. Lança-t-il froidement. Non, Flynn était loin de vouloir faire copain-copain avec Avery, mais la surprise avait décidément pris le dessus.

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