Think you're wild and you're free now ⚜ Téo/Avery

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Téo & Avery

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Téo, le cousin, son ami, si pas le meilleur après Hugo. Enfin bref, comme Téo et Hugo ne s’entendent pas très bien, Avery était parti le voir seul. Le jeune homme avait proposé à Téo de faire un peu de shopping histoire de lui changer les idées tant à lui qu’à l’autre. En fin de compte cela ferait du bien au deux. Avery était du genre à ne jamais rester plus d’une journée coincé chez lui. Et comme il est au chômage il se sent le besoin de bouger tout le temps. Et voilà qu’il prit ses affaires et qu’il parti en direction de chez Téo, bien sûr il n’oubliait pas de prendre un peu (ou beaucoup) d’argent. Sa femme était encore une fois des plus généreuses et lui en profitait tout simplement pour se faire des plaisirs personnels. Il n’y avait que ça qui le réconfortait de cette solitude.

Une fois arrivée devant chez son cousin, Avery s’avança. Il voulu sonner à la porte, mais une petite fente dans la porte était visible. Il poussa alors dessus et elle s’ouvrit tout naturellement. Il chercha son ami, presque comme un voleur. Il surprit alors Téo de dos à son ordinateur et dit ses quelques mots : « Hey Téo». Après avoir prononcé cette phrase, Téo avait semblé avoir presque une crise cardiaque. Avery s’en voulait « Oh pardon, ta porte était ouverte, je suis rentré… D’ailleurs c’est bizarre non qu’elle soit ouverte ? »

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Du shopping. Encore maintenant, j’ai du mal à croire que je viens d’être invité à une séance d’achat. Je n’ai absolument pas la dégaine du mec qui a besoin de ça pour avancer. Au contraire, d’ailleurs, j’ai bien plus envie de prendre le large. Ce n’est pas comme ça que cela va s’arranger. Au contraire même. Je ne suis pas à l’aise avec tout ça, et puisque je ne peux pas vraiment me lever, les séances d’essayage ne se passent pas très bien. Mais j’ai besoin de nouveaux habits, malheureusement, alors je n’ai rien dit, me contentant d’un petit « ok », puisque de toute manière, je n’ai rien de mieux à faire. Et cela me gonfle un peu. Ma vie tourne en rond, elle tourne bien trop en rond pour que je puisse survivre. Je vais finir par craquer et avant ça, je vais tellement casser les pieds des gens qui m’entourent qu’ils ne tiendront pas le coup. Ce qui n’est pas plus mal, puisque je n’ai pas particulièrement envie de voir des gens autour de moi, lorsque cela n’ira plus du tout. Déjà qu’au jour d’aujourd’hui, ce n’est pas la joie… Cela ne risque pas d’aller en s’arrangeant, en fin de compte. Evidemment, lorsqu’il se présenta et se mit à m’appeler, je ne pus m’empêcher de sursauter. Quoi de plus normal, en même temps, cela n’a rien de vraiment étonnant. Je ne m’y attendais pas quoi ! La porte était mal fermée et il a pu rentrer. Ce qui est tout à fait possible mais qu’est-ce que je peux y faire, hein… ? « Je l’ai sans doute mal fermée. Voilà tout. J’ai encore un peu de mal… . Si je vais chez le kiné, ce n’est pas pour mes jambes mais pour le reste de mon corps. Je dois réapprendre à vivre, à porter les choses. Chaque partie de mon corps a été touchée, des bleus sur mon torse et sur mes épaules le prouvent encore. Mais j’apprends à avancer, et j’imagine que c’est suffisant. Pour le moment en tout cas, je ne fais pas beaucoup d’effort, de toute façon, et je compte surtout sur ça.

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En effet le jeune homme n’avait pas pu s’empêcher de sursauter, c’était normal. Quand Avery posait la question de la porte, le jeune homme semblait un peu perdu, il n’en savait rien. «Je l’ai sans doute mal fermée. Voilà tout. J’ai encore un peu de mal… » Avery comprenait très bien que le jeune homme avait encore du mal quand au fait de faire les choses seules, cela ne devait pas être facile. Il aurait voulu être là pour son cousin quand il a eu cet accident, malheureusement Avery était bien plus occupé à voyager dans le monde et à s’occuper de lui même, m’enfin bref ce n’était pas le moment de remettre le sujet au centre des conversations. « Je comprends, ne t’inquiète pas. » dit Avery en souriant. « En tout cas, je vais te changer les idées, je t’amène faire du shopping, ce que tu veux, c’est moi qui offre. » dit-il d’un ton enjoué et amusé. Il avait encore pas mal d’argent sur le côté, même si ce n’était pas lui, il s’en fichait, il en profitait. « On n’est pas obligé d’acheter des vêtements tu sais… On pourrait t’acheter des boucles d’oreilles ? » Dit-il en explosant de rire. « Tu sais bien que je rigole Téo ! » Bref, Avery essayait de reprendre son sérieux. « Tout ce qu’il te faut, c’est ton cerveau et tes yeux, moi j’ai le portefeuille. ». Avery ne conduisait pas, mais peut-être qu’il allait bientôt changer cela ? Enfin il ne savait pas encore très bien, le centre commercial n’était pas très loin à pied de toute façon. Par contre il ne savait pas très bien s’il devait pousser la chaise roulante de Téo où s’il préférait se débrouiller seule ?

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Je sais qu’il finira par me changer les idées. De toute manière, cela finit toujours par arriver, lorsque je suis accompagnée. Je n’irais pas jusqu’à dire que j’oublie ma situation, puisque c’est un peu inoubliable et que je ne vais pas me lever et quitter mon siège quand j’en aurais assez. Cela ne fonctionne pas comme ça. Mais à côté de ça, je sais que je peux avoir une conversation parfaitement normale avec quelqu’un. Je sais que je peux souffler un coup et arrêter, parfois, de me souvenir que je suis pris au piège. Et j’en ai besoin. J’ai besoin de pouvoir prendre l’air à un moment donné. J’ai besoin d’oublier que tout finira par m’exploser à la gueule. Que je me perde ou non, tout est comme cela doit l’être et je suppose que c’est déjà bien. Un sourire en coin ne tarde pas à se glisser sur mes lèvres lorsqu’Avery prétend que c’est lui qui va payer tout ce qui pourrait me plaire. Je suis censé refaire mon entière garde-robe, en fait. Il faut que je m’achète de beaux hauts, puisque le bas ne me sert plus à grand-chose et surtout pas à draguer. Alors autant faire des efforts avec des chemises ou ce genre de connerie. Je dois faire disparaître la chaise, le plus possible. Je sais que c’est impossible, mais si je peux lui donner moins d’importance, je suppose que ce sera un assez bon début. « C’est toi qui offre , Vraiment ? Tu sais… Ca pourrait te demander une tonne de fric, monsieur j’ai pas de boulot ». Je me mis à rire doucement. Non, il n’est absolument pas conseillé pour lui de payer pour moi. Et j’ai l’argent pour ça, du fric que me file l’armée, pour avoir bousillé ma vie. Enfin… Je sais que je l’ai fait tout seul ça. Je sais que je suis le seul et unique responsable d’une connerie pareille. J’ai voulu y aller, c’est donc à moi d’assumer. Un rire s’échappe lorsqu’il parle de m’acheter des boucles d’oreille. Il est malade, jamais de la vie ! « J’ai assez d’un fauteuil pour galérer avec les filles, tu sais ? Si en plus, je me fais percer les oreilles.. Y aura plus personne, hein ! ». M’enfin bon, ce n’est certainement pas moi qui vais en faire toute une histoire. Est-ce que je me serais retourné devant une nana en chaise, avant ? J’en doute… « Fais gaffe, si tu insistes, tu vas vraiment payer et j’ai pas mal de truc à acheter.. »

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«C’est toi qui offre, vraiment ? Tu sais… Cela pourrait te demander une tonne de fric, monsieur je n’ai pas de boulot. » Avery rigolait sur cette phrase en même temps que Téo. Ca leurs faisaient du bien de rire, autant pour l’un que pour l’autre. « Mais tu sais, ma madame m’a donné du fric et j’en ai un tas » dit-il en souriant avec une tête d’ange innocente. « J’ai assez d’un fauteuil pour galérer avec les filles. Si en plus, je me fais percer les oreilles. ». Avery regardait Téo avec une petite tête faisant la moue. « Fais gaffe, si tu insistes, tu vas vraiment payer et j’ai pas mal de truc à acheter ». Mais ce n’était pas le problème « Ce n’est pas un problème tu sais ! Tu veux acheter quoi ? Si non on peut toujours aller se faire un petit tatouage. » Dit-il encore une fois en rigolant. Bon sérieusement, il fallait qu’ils soient sérieux ! « Bon on y va, et on verra bien sur place ? » dit Avery en se dirigeant vers la sortie de la maison de Téo. Ce n’est pas qu’il était pressé mais un peu quand même car il avait hâte que cette après-midi commence !
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Sa madame lui a filé du fric. Je soupire doucement et plante mon regard dans le sien. Il sait qu’il est hors de question pour moi de dépenser l’argent de sa nana, surtout que je ne tolère même pas son mariage hein. En tout cas, toute cette histoire me dépasse, et donc ouais, si je trouve un truc à acheter, je me le paierais. « Tu sais bien que je ne dépenserais pas son fric ». Je n’accepte pas leur relation ! Ce n’est donc certainement pas moi qui irait me faire acheter. Je ne suis pas le genre de personne que l’on peut payer pour un peu de sympathie. Je ne suis pas de ce genre-là, et je n’irais jamais m’y mettre. J’ai beau être en fauteuil, je m’assume très bien tout seul et je ne veux pas que quelqu’un le fasse à ma place. Ce n’est pas pour moi et ce n’est certainement pas près d’arriver. « Un tatouage ? Tu sais qu’on en a parlé, tu ne peux pas te faire tatouer mon visage sur la fesse ! ». Je me mets à rire. Personnellement, je n’ai pas besoin de tatouage, j’en ai déjà un. Je l’ai fait avant de partir à la guerre et c’est pour cette raison qu’il est symbolique. Dès que je le regarde, je me souviens de celui que j’étais avant et cela me fait… Un effet de bombe, si je puis le dire ainsi. Je n’apprécie jamais vraiment ce genre de chose qui me terrifie, je ne sais même pas où donner de la tête, parfois. Mais je fais de mon mieux, et je suppose que c’est tout ce qui compte, d’une manière ou d’une autre, en tout cas. « Et ouais, on verra sur place ». J’ai beau avoir besoin de nouveaux habits, je n’en suis pas au point de claquer mon fric pour rien. Et ça, c’est sans doute la seule chose qui ait réellement de l’importance. Le reste, je m’en moque relativement bien. Et ce n’est pas plus mal. Enfin bref, pour en revenir à la situation, je laisse Avery fermer la porte derrière moi, puisque c’est cent fois plus simple, et nous partons à l’aventure. Les magasins, c’est tellement un monde de gars, que je ne sais pas vraiment où donner de la tête. C’est tellement étrange, en même temps, et on ne peut pas me le reprocher. Je n’ai pas pour habitude de passer la journée à m’acheter des habits. Mais il faut une première à tout, n’est-ce pas ?

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Avery savait pertinemment que Téo ne pouvait pas supporter son mariage. Ils n’en avaient jamais vraiment discutés mais a chaque fois qu’il l’a nommait, Téo devenait raide comme une carpette et lançait le regard qui voulait tout dire. Ces propos étaient également très explicite « Tu sais bien que je ne dépenserais pas son fric. » Mais Avery pensait autrement, c’était son argent, même si au départ cela ne lui appartenait pas. Une fois donnée il en faisait ce qu’il voulait et s’il voulait faire plaisir à Téo, il lui ferait plaisir ! « Je veux te faire plaisir mon Téoooo ! ». Avery ne faisait pas ça pour acheter la sympathie de Téo, ils étaient déjà amis depuis longtemps, il n’avait pas besoin de lui prouver tous les jours qu’ils étaient amis, il le faisait car il avait envie de donner. La générosité c’est tout ce qu’il avait. Il était même en réalité trop gentil, en tout cas c’est ce que les gens pensaient de lui. Il fallait bien qu’Avery ait une qualité, car à force de trop sortir, de trop boire, de trop coucher avec les gens il se faisait quand même une mauvaise réputation. Les gens autours de lui devaient bien lui en attribuer une et c’était celle la. « Un tatouage ? Tu sais qu’on en a parlé, tu ne peux pas te faire tatouer mon visage sur la fesse ! » Avery explosait de rire quand Téo se permit de répondre une blague pareil et ils rirent ensemble. « Oh c’est vraiment dommage, j’aurais pu la montrer aux passants dans la rue. » disait Avery avec une pointe de tristesse qui sonnait vraiment faux. « Et ouais, on verra sur place. » Le jeune homme laissait Avery fermer la porte derrière lui, en effet cela était plus simple et il vérifiait bien si celle ci était vraiment fermée, pas question qu’on cambriole la jolie maison de son petit Téo. Avery regardait devant lui et se dirigeait vers le centre commercial. Pendant le chemin, les deux jeunes garçons rigolèrent encore d’avantage en se charriant l’un et l’autre. Ils aimaient bien se lancer des petites blagues et des petits piques, cela pigmentaient toujours un peu la conversation et donnait du « pep’s » à la journée. « Et voilà, nous sommes arrivé. Je propose qu’on aille dans ce premier magasin, ça te dit ou tu veux quelque chose à boire ou à manger avant ? » Proposait le jeune homme.

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Il peut bien dire ce qu’il veut, la conversation prend une tournure qui ne me plaît pas. Je n’ai pas besoin de pitié et la pitié d’un ami est sans doute la pire qui puisse exister. Je refuse de le laisser croire qu’il va finir par me convaincre de faire ce qu’il veut. Que je vais, d’un seul coup, accepter de dépenser le fric de sa nana. Il en est hors de question, et je suis là pour le lui faire comprendre. Je n’accepte pas cette relation, pas cette merde qu’il a commencé avec cette femme plus vieille que lui et j’imagine que je ne parviendrais jamais à accepter ça, de sa part, un jour. Et à côté de ça, j’aimerais qu’il comprenne que je ne veux pas non plus de son fric. « Ecoute Avery, avant que la conversation ne dégénère, faut vraiment que tu capte que je ne veux pas son blé ». Mon ton est sec, sans doute même un peu trop mais il faut qu’il comprenne parce qu’il semble tout prendre à la rigolade. Je ne veux pas de son argent parce que je ne suis pas hypocrite au point d’oublier que je n’accepte pas leur histoire. Après, certes, je sais qu’il ne fait pas ça pour le mal, qu’il imagine me faire plaisir en agissant de cette manière. Mais ce n’est réellement pas comme ça que cela fonctionne, il faut juste qu’il s’en rende compte et qu’il l’accepte, bien que cela n’ait rien de facile à comprendre. Je sais que je lui fais du mal en acceptant pas sa nana mais en même temps, il est mon cousin et je ne veux que le bon pour lui. Et à l’heure actuelle, je commence à douter du fait qu’il sache, lui-même, ce qui est bon ou non. M’enfin bon, sans doute est-il préférable de le calmer et de lui faire comprendre d’un ton ferme qu’il ne se passera rien, sinon, il risque de ne pas comprendre et de continuer à me prendre la tête. Ce qui n’a rien de la situation dont je rêve aujourd’hui. J’ai plutôt envie de rester tranquille par rapport à ça, alors autant ne pas y penser. « Tu n’as pas besoin de ma tête sur ton cul pour le montrer à tout le monde, t’inquiètes pas, va ». Un rire s’échappe de mes lèvres alors que l’ambiance se détend déjà un peu. Tout semble plus simple, avec lui, et je sais qu’à force de se prendre la tête pour sa nana, nous finirons par péter un câble et par briser ce qu’il y a entre nous, et ce n’est absolument pas la solution. Pour l’heure, j’ai avant tout envie de boire un coup, avant de me bouger et d’aller dépenser toute ma thune en l’espace de deux secondes. « Allons boire un coup d’abord, histoire de se poser deux secondes ». Oui, j’imagine que c’est le bon plan, pour commencer, du moins.

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